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5 clés de l'admission en médecine


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Bonjour,

 

J'ai quelque messages sur ce forum et je crois avoir été dans votre situation de stress extrême. Tout ce que je souhaite, c'est préciser des rumeurs qu'on entend souvent et qui ne font qu'alourdir l'athmosphère des admissions. Ce sont des principes tellement simple lorsqu'on pense, par exemple, à l'obtention d'un emploi, mais qui semblent inadmissibles lorsqu'on parle de l'admission en médecine.

 

1 - Le processus d'admission vise une une admission

 

Si vous avez été convoqué en entrevue, c'est que l'Université est intéressé à vous. Imaginez-vous que vous êtes un joueur des ligues mineures que Bob Gainey souhaite rencontrer. Vous avez franchi une étape cruciale dans votre parcours de futur médecin.

 

2 - L'intervieweur n'est pas un trou de cul

 

Désolé de language cru, mais il le fallait. On entend des histoires d'horreur à faire frémir. Écoutez, la personne qui vous questionne a passé par cela. Le médecin, l'infirmier, le membre du public, a déjà vécu ce stress. Croyez-vous vraiment qu'ils prennent plaisir à faire frémir les futurs étudiant?

 

Voici une anectode rafraichissante, qui vous fera savoir à quel point ces rumeurs sont fausses. Une amie a reçu une entrevue à l'Université de Montréal avant l'instauration des MEM. L'intervieweur a demandé ce qu'elle ferait si sa mère décédait du cancer, ce qui s'était réellement produit quelque temps auparavant, sans que l'intervieweur le sache. Elle a paniqué et pleuré, a quitté la salle et mis fin à l'entrevue. Elle croyait que tout était fini. Quelque temps plus tard, l'Université de Montréal l'a convoqué à une seconde entrevue et s'est excusée compte-tenu des circonstances. Cette personne a été accepté la même année et complète présentement sa résidence.

 

3 - Un refus en médecine n'est jamais une perte

 

J'ai souvent fait l'erreur de compte ma vie en nombre d'années. Je stressais, et si c'est pas cette année, je perds une année. En fait, je me suis trompé. En cas de refus, arrêtez de vivre dans le futur du 'ahhh si j'étais médecin, je ferais...'. Faîtes le. Si vous souhaitez travailler en Afrique en tant que médecin, allez y maintenant. Si vous rêvez de faire le tour du monde, allez y maintenant. Le refus en médecine est dramatique compte-tenu des effors mais sachez que peu importe ce que vous faîtes, cela aura une incidence directe sur vous en tant que futur médecin. Tout ce que vous apprenez en dehors du programme de médecine facilitera votre succès en médecine.

 

4 - Tous les médecins ne sont pas identiques

 

Je crois que c'est ce qu'il faut retenir. Les étudiants sont tous différents. Les médecins visent tous des éléments différents. Soyez fier de votre parcours et de votre personne. Ne vous apitoyez pas sur vos résultats scolaires parce qu'en bout de ligne, ce sont quelques lignes de par coeur qui peuvent séparer 2 notes différentes. Un incompétent en médecine, demeure un incompétent.

 

Par exemple, une pneumologue me racontait que dans les années 60, elle était dans une classe très forte, et que le premier de classe recevait tous les honneurs mais avait une personnalité peu appréciable. Il a collecté tous les prix durant les 2 premières années. À la première année clinique, il a quitté le programme parce qu'il ne pouvait endurer les patients.

 

5 - Pensez très très très très très très très bien à votre choix d'université

 

S'il y'a une chose que vous devez retenir, et je vous en supplie, je vous en prie, c'est cela. Par exemple, j'ai un ami qui est à Sherbrooke et qui regrette cela. J'ai une amie qui est à McGill mais qui dit avoir préféré déménagé à Québec. C'est une question très très personnelle, mais cela dépend de vos aspirations. Vous savez la médecine c'est 4-5 ans à bûcher, à travailler. Il faut de l'inspiration, de la motivation et du plaisir.

 

Tous les programmes de médecine, c'est de la médecine. C'est certain. Mais pensez-y de cette façon:

 

1 ) Souhaitez-vous apprendre avec des cas cliniques ou avec un prof qui régurgite la matière?

 

2 ) Souhaitez-vous une athmosphère détendue ou un truc très sérieux?

 

3 ) Souhaitez-vous le prestige d'une formation ou l'appréciation que vous en avez?

 

Ne faites pas l'erreur d'aller dans une université pour le prestige. Vous allez le regretter. Chaque programme est unique.

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Comme dit Labrecque dans ses capsules vidéos YOUTUBE, l'important est de s'amuser à faire les MEMs.

 

Être naturel, c'est ce qu'il y a de mieux. Ces gens sont là pour évaluer des personnalités et des attitudes, davantage que des aptitudes. Si tu ''act'', cela sera vraisemblablement apparent.

 

Plusieurs m'ont dit que les premières stations sont stressantes, mais qu'en progressant, on se met plus à l'aise. De toute manière, l'intervieweur qui t'évalue à la station 5 ne sait pas que tu as mal performé à la première station. Alors si ça va mal, tu sort, RESET, tu redresses tes manches et tu passes à la prochaine.

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oui, le fait que les intervieweurs changent avec les stations et que tu revois pu leur face après = met le paquet, soit extravertie plutot que muet. je pense qu'il faut s'amuser, tout en étant sérieux et alerte.

 

 

je pense que quand je vais rentrer dans chacune des pièces je vais dire : Dieu Merci je suis là.

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Merci beaucoup listen2me,

 

Ton message est si vrai. En fait, l'essentiel c'est d'être soi. Il faut effectivement se faire confiance et savoir se valoriser car nos réalisations aussi minimes soient-elles peuvent révéler un aspect pertinent de notre personnalité. En fait, chacun est unique et nul n'est parfait; et que ce soit dans la vie de tous les jours ou dans le milieu médical, il y a de tout comme personnalité et il n'existe pas de personnalité idéale. Le tout, je pense, c'est d'être sincère et naturel et si la médecine doit être notre profession, elle le sera, un jour ou l'autre. De plus, un refus n'est pas toujours négatif. C'est certes une pillule difficile à avaler mais il permet parfois de prendre du recul. Ne dit-on pas qu'il faut reculer pour mieux sauter? Cette période peut en effet permettre de combler des vides qu'on a noté. En fait, il faut se donner toutes les chances et penser à soit plutôt qu'à l'interviewer. Moi, je suis passée par là l'an dernier, et si j'ai été surprise lorsque j'ai reçu mes notes, je me suis rapidement mise en mode attaque en me disant que j'améliorerais tel ou tel autre aspect qui m'a peut-être pénalisé. Le plus dur parfois, c'est de déterminer qu'est-ce qui peut avoir influencer notre performance dans tel ou tel autre sens. D'autant que le stress peut avoir un effet négatif sur nous. Dans tous les cas, je repars le moral haut en me disant que cette fois, c'est la bonne.

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  • 2 years later...
  • 1 month later...
Bonjour,

 

J'ai quelque messages sur ce forum et je crois avoir été dans votre situation de stress extrême. Tout ce que je souhaite, c'est préciser des rumeurs qu'on entend souvent et qui ne font qu'alourdir l'athmosphère des admissions. Ce sont des principes tellement simple lorsqu'on pense, par exemple, à l'obtention d'un emploi, mais qui semblent inadmissibles lorsqu'on parle de l'admission en médecine.

 

1 - Le processus d'admission vise une une admission

 

Si vous avez été convoqué en entrevue, c'est que l'Université est intéressé à vous. Imaginez-vous que vous êtes un joueur des ligues mineures que Bob Gainey souhaite rencontrer. Vous avez franchi une étape cruciale dans votre parcours de futur médecin.

 

2 - L'intervieweur n'est pas un trou de cul

 

Désolé de language cru, mais il le fallait. On entend des histoires d'horreur à faire frémir. Écoutez, la personne qui vous questionne a passé par cela. Le médecin, l'infirmier, le membre du public, a déjà vécu ce stress. Croyez-vous vraiment qu'ils prennent plaisir à faire frémir les futurs étudiant?

 

Voici une anectode rafraichissante, qui vous fera savoir à quel point ces rumeurs sont fausses. Une amie a reçu une entrevue à l'Université de Montréal avant l'instauration des MEM. L'intervieweur a demandé ce qu'elle ferait si sa mère décédait du cancer, ce qui s'était réellement produit quelque temps auparavant, sans que l'intervieweur le sache. Elle a paniqué et pleuré, a quitté la salle et mis fin à l'entrevue. Elle croyait que tout était fini. Quelque temps plus tard, l'Université de Montréal l'a convoqué à une seconde entrevue et s'est excusée compte-tenu des circonstances. Cette personne a été accepté la même année et complète présentement sa résidence.

 

3 - Un refus en médecine n'est jamais une perte

 

J'ai souvent fait l'erreur de compte ma vie en nombre d'années. Je stressais, et si c'est pas cette année, je perds une année. En fait, je me suis trompé. En cas de refus, arrêtez de vivre dans le futur du 'ahhh si j'étais médecin, je ferais...'. Faîtes le. Si vous souhaitez travailler en Afrique en tant que médecin, allez y maintenant. Si vous rêvez de faire le tour du monde, allez y maintenant. Le refus en médecine est dramatique compte-tenu des effors mais sachez que peu importe ce que vous faîtes, cela aura une incidence directe sur vous en tant que futur médecin. Tout ce que vous apprenez en dehors du programme de médecine facilitera votre succès en médecine.

 

4 - Tous les médecins ne sont pas identiques

 

Je crois que c'est ce qu'il faut retenir. Les étudiants sont tous différents. Les médecins visent tous des éléments différents. Soyez fier de votre parcours et de votre personne. Ne vous apitoyez pas sur vos résultats scolaires parce qu'en bout de ligne, ce sont quelques lignes de par coeur qui peuvent séparer 2 notes différentes. Un incompétent en médecine, demeure un incompétent.

 

Par exemple, une pneumologue me racontait que dans les années 60, elle était dans une classe très forte, et que le premier de classe recevait tous les honneurs mais avait une personnalité peu appréciable. Il a collecté tous les prix durant les 2 premières années. À la première année clinique, il a quitté le programme parce qu'il ne pouvait endurer les patients.

 

5 - Pensez très très très très très très très bien à votre choix d'université

 

S'il y'a une chose que vous devez retenir, et je vous en supplie, je vous en prie, c'est cela. Par exemple, j'ai un ami qui est à Sherbrooke et qui regrette cela. J'ai une amie qui est à McGill mais qui dit avoir préféré déménagé à Québec. C'est une question très très personnelle, mais cela dépend de vos aspirations. Vous savez la médecine c'est 4-5 ans à bûcher, à travailler. Il faut de l'inspiration, de la motivation et du plaisir.

 

Tous les programmes de médecine, c'est de la médecine. C'est certain. Mais pensez-y de cette façon:

 

1 ) Souhaitez-vous apprendre avec des cas cliniques ou avec un prof qui régurgite la matière?

 

2 ) Souhaitez-vous une athmosphère détendue ou un truc très sérieux?

 

3 ) Souhaitez-vous le prestige d'une formation ou l'appréciation que vous en avez?

 

Ne faites pas l'erreur d'aller dans une université pour le prestige. Vous allez le regretter. Chaque programme est unique.

 

Je veux juste rajouter un autre point-cle:

 

6 - Tes notes comptent en premier

 

Il ne faut pas oublier qu'avoir fait beaucoup d'activites para-scolaires ne t'aidera pas si t'es au-dessous du cut-off. L'invitation aux entrevues aux universites francophones est basee uniquement sur ta Cote R. McGill tient compte de tes activites, mais il reste que tes notes comptent plus que le reste. Ne faites pas l'erreur que beaucoup de monde dans les autres provinces font. C'est tres difficile de remonter une mauvaise moyenne, pour les activites, on peut le faire en ete.

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