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Cote R Pas Juste Ni Équitable


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La cote R est tellement aléatoire d'un groupe à l'autre pour 2 étudiants ayant une même note, ce qui fait en sorte que ce n'est pas juste ni équitable.

 

Pour un même cours donné 100% peut donner une cote R de 50 dans un groupe et dans 35 dans un autre groupe d'un même cégep ou d'un cégep différent. 

 

Notre cote R dépend de la qualité des autres étudiants de notre groupe sans que nous puissions le savoir.

 

Adieu ma carrière car les autres de mon groupe n'étaient pas bons au secondaire.

 

Ceci dure au Québec depuis 20 ans.

 

Les universités et le ministère trompent les étudiants.

 

Totalement inéquitable.

 

Voir :http://www.crepuq.qc.ca/IMG/pdf/CRC-long-mars2013.pdf page 20 section 3 et 4

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C'est vrai que tu devrais avoir droit à un bonbon parce que tu t'es éloignée d'un groupe médiocre tandis que tous ceux qui se sont séparés d'un groupe fort devrait avoir une cote R médiocre pour que toi tu puisses avoir la cote R que tu veux sans la mériter! :)

 

Soit dit en passant, le "même cours" n'est pas le même car le professeur est différent et les élèves aussi justement. C'est de la que viens la nécessité d'apporter un référentiel pour pouvoir comparer. À moins évidemment que tes notes soient aussi élevée que la vitesse de la lumière et puissent se passer d'un référentiel...

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Il s'agit effectivement un système imparfait, un peu comme une loterie où que l'on met les meilleurs chances de notre côté en ayant les meilleurs notes possibles. 

Le principe de l'IFG est équitable et juste tant que la majorité des étudiants performe au cégep au même niveau qu'ils le faisaient au secondaire et c'est là que ça accroche. Il y a beaucoup trop de changement de performance entre le secondaire et le cégep pour que ce soit valable à tout coup. Idéalement, l'IFG devrait également tenir compte des sessions collégiales au fur et à mesure que le DEC avance pour donner une idée plus réaliste.

Pour donner un exemple: un étudiant a de très mauvais résultats au secondaire mais dès sa première session il a 34 de cote R. L'IFG est donc faussé. Pour mieux représenter la force du groupe, il aurait donc fallu dans les sessions subséquentes que l'IFG soit pondéré en fonction de sa performance actuelle. 

C'est la seule amélioration possible que je vois pour la cote R collégiale et qui ne serait pas si difficile à mettre en place.

 

De façon générale, cela semble toutefois plus juste que le système de cote Z ou de cote R universitaire.

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À vrai dire, c'est un système imparfait mais qui a au moins le mérite de chercher à donner un référentiel. Cependant, c'est tout à fait vrai que la force des étudiants au secondaire n'est pas un prédicateur parfait de la performance au cégep. Et c'est la même chose pour l'université. Il y a des gens qui avaient des grosses CRC et rendu dans un certain programme, ils se "pognent le cul". Alors que certains étudiants avaient des cotes plus basses au cégep par manque de motivation, et rendu dans un certain programme qui les intéresse, ils deviennent très performants. Donc effectivement, tu touches un point.

 

*P.S Et by the way, il y a rien de juste dans la vie.

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Auparavant, les gens allaient dans les cégeps en région pour juste péter des scores, car ce n'était pas une cote R, mais juste une cote Z. Et donc, logiquement, la cote R sert à pallier certains défauts, mais pas entièrement. 

 

Peu importe ce que tu fais dans la vie, tu vas toujours avoir des injustices. Comme Clapton l'a dit, la cote R te suit à l'université. Le problème, c'est que la cote R à l'université, c'est 10000x pire: totalement random, pas de logique, encore plus injuste.

 

Et donc fais juste ce que tu peux contrôler: étudie et essaie d'avoir les meilleures cotes. Beaucoup de gens en médecine ont eu à faire un bac, entre autres pour cette raison (IFG trop faible, etc... malgré de superbes moyennes). T'es pas la seule personne affectée.

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Comme c'est au hasard, aucun étudiant ne peut choisir. Ce n'est donc pas injuste, c'est à toi d'avoir les meilleurs résultats possibles pour te démarquer des autres.

Tu sais, finit un cours avec 99 et pogner une cote de genre 30 c'est pas très nice disons...

 

Mais oui, le calcul pour les cotes c'est un peu injuste, mais on ne peut rien y faire.

 

Et puis, même si tu as rater ta chance au cégep OP, tu peux toujours te rattraper avec un BAC. C'est 3 ans de plus mais c'est mieux que rien.

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Tu sais, finit un cours avec 99 et pogner une cote de genre 30 c'est pas très nice disons...

 

Mais oui, le calcul pour les cotes c'est un peu injuste, mais on ne peut rien y faire.

 

Et puis, měme si tu as rater ta chance au cégep OP, tu peux toujours te ratrapper avec un BAC. C'est 3 ans de plus mais c'est mieux que rien.

 

Ça dépend du cours. Je doute que ce soit le cas dans un cours de chimie, mathématique ou physique, à moins que la moyenne et l'écart type étaient très hauts. L'IFG n'est pas en cause.

 

 

L'IFG cause souvent problème dans les cours d'éduc, français, philosophie.

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Ça dépend du cours. Je doute que ce soit le cas dans un cours de chimie, mathématique ou physique, à moins que la moyenne et l'écart type étaient très hauts. L'IFG n'est pas en cause.

 

 

L'IFG cause souvent problème dans les cours d'éduc, français, philosophie.

 

 

Too bad que les cours de FR, philo et les cours complémentaires comptent pour une assez grande partie dans le calcul de la cote alors...

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Ils comptent pour une assez grande partie pour tous les étudiants, donc ça n'avantage ou désavantage personne.

 

 

Sauf si t'es un des heureux élus à te pogner des groupes qui n'ont pas un IFG proche de 0...

 

Si tu veux un exemple:

 

Dans un cours de physique, le cours est donné par le même prof qui a deux groupes. Je suis dans le groupe 1, et mon ami dans le groupe 2.

À la fin de la session, la moyenne du cours utilisé pour le calcul est la moyenne des deux groupes (moyenne finale, donc elle est pareil pour tous).

 

Je finis avec 93, et j'ai une cote de 33, Mon ami, dans l'autre groupe, fini également avec 93, sauf que lui il obtient 35 de cote pour le cours dû à l'IFG de son groupe.

 

Tu trouves cela juste?

 

Évidemment, pusique c'est aléatoire pour tous, tu pourrais dire qu'il n'y a pas d'injustice. Cependant, peut-être que ce système pourrait changer pour que les IFGs aient une place moins ''massive''  dans le calcul?

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Personnellement je ne suis pas en accord avec la présence d'un IFG, mais de là à dire que c'est une injustice, et pour citer injustice.cote: "Adieu ma carrière car les autres de mon groupe n'étaient pas bons au secondaire.", c'est totalement exagéré. 

 

Il y a des cours où tu vas tomber sur des IFG plus faibles, d'autres plus forts. Il va y avoir des gens autour de toi qui auront plus de chance, oui.

Néanmoins, le système au Québec est comme ça, et je doute que ça change. 

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La cote R à uLaval n'est pas 10000x pire. Elle n'est pas aléatoire et elle est très bien expliquée. Ce sont plutôt Udem et Sherbrooke qui devraient être davantage transparents.

Oui, je suis d'accord. Je ne l'ai pas précisé.

Toutefois:

1- le fait que physio peut donner 40+ et qu'un A+ dans beaucoup de programmes ne donnent même pas 34 est un peu aberrant (des B.Sc. relativement "legit" comme biologie, microbio, chimie, biochimie ne donnent pas de bonnes cotes). J'ai bien de la misère à croire qu'un 4.3 est TANT plus difficile en physio que d'autres programmes.

2- le fait qu'ils ne convertissent pas entièrement les moyennes de McGill depuis mainteannt 1-2 ans o.O - un peu bizarre mais bon.

Au moins, il n'y a pas autant de variation d'année en année...

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Pour répondre à imkyuuu

 

Si vous prenez le temps de lire à la page 20 section 3 et 4 (http://www.crepuq.qc...ng-mars2013.pdf), vous comprendrez clairement qu'un 100% peut donner une cote R de 50 dans un groupe fort , et un étudiant qui a la note maximale de 100% dans un groupe faible aura une cote R potentielle de 35, si le ministère pense à utiliser la bonne formule.

 

Différence de quinze mille millièmes alors que les universités vont discriminer jusqu'au millième (3 chiffres après le point). Seulement 1 ou 2 cours dans un cheminement collégial va avoir un impact assez important pour faire passer sous le seuil requis pour une admission.

 

Il n'y a rien d'exagéré, ce sont les faits. Pourquoi se contenter du hasard pour avoir accès à la carrière de notre choix

 

Puis si votre coter R est plus faible, vous serez admis dans un programme universitaire qui va vous donner moins de chance d'améliorer votre parcours car encore là, un A+ ne vous permettra pas d'avoir une cote universitaire compétitive pour pouvoir changer de programme.

 

C'est pas parce que la cote Z n'était pas bonne,qu'il faut accepter une cote R qui est aussi, pas bonne.

 

Faudrait peut-être se réveiller et exiger que le ministère et les universités utilisent des outils objectifs, justes et équitables?

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Donne moi un exemple réaliste, avec la moyenne de quelqu'un, la moyenne du groupe, l'écart type et l'IFG où une cote R de 50 est possible.

 

J'ai effectivement vu des 45, mais c'était parce que la personne s'est ÉNORMÉMENT démarquée de son groupe qui avait une moyenne faible et un écart-type faible! L'IFG n'était pas en cause.

 

Btw, il n'y a aucune classe qui dépasse un IFG avec une moyenne au secondaire de 90. Il y a toujours des gens forts et des gens faibles dans une classe.

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Pour répondre à imkyuuu

 

Si vous prenez le temps de lire à la page 20 section 3 et 4 (http://www.crepuq.qc...ng-mars2013.pdf), vous comprendrez clairement qu'un 100% peut donner une cote R de 50 dans un groupe fort , et un étudiant qui a la note maximale de 100% dans un groupe faible aura une cote R potentielle de 35, si le ministère pense à utiliser la bonne formule.

 

Différence de quinze mille millièmes alors que les universités vont discriminer jusqu'au millième (3 chiffres après le point). Seulement 1 ou 2 cours dans un cheminement collégial va avoir un impact assez important pour faire passer sous le seuil requis pour une admission.

 

Il n'y a rien d'exagéré, ce sont les faits. Pourquoi se contenter du hasard pour avoir accès à la carrière de notre choix

 

Puis si votre coter R est plus faible, vous serez admis dans un programme universitaire qui va vous donner moins de chance d'améliorer votre parcours car encore là, un A+ ne vous permettra pas d'avoir une cote universitaire compétitive pour pouvoir changer de programme.

 

C'est pas parce que la cote Z n'était pas bonne,qu'il faut accepter une cote R qui est aussi, pas bonne.

 

Faudrait peut-être se réveiller et exiger que le ministère et les universités utilisent des outils objectifs, justes et équitables?

 

Effectivement, c'est un très gros problème puisque les cotes R de 50 sont tellement fréquentes (en dehors du fait qu'elle sont statistiquement impossibles puisque l'IFG est limité à 1,71 et la cote Z à 3).

 

Évidemment, les outils objectifs, justes et équitables comme les tests standardisés du style SAT/MCAT/etc. (j'imagine que c'est ce que tu suggère?) sont tellement objectifs, justes et équitables puisque tout le monde au Québec suit le même cours avec le même prof en voyant exactement la même matière dans les mêmes proportions avec les mêmes explications. C'est super objectif, juste et équitable!

 

Réponse un peu plus sérieuse: La cote R est pas mal ce qu'il y a de plus objectif, juste et équitable. Elle permet de comparer entre eux des élèves qui ont fait exactement les mêmes examens avec une préparation qui est identique ou presque. Ensuite, elle corrige pour le fait que certains groupes sont plus forts et qu'il est donc plus ou moins difficile de se démarquer. Il est vrai qu'il pourrait être utile d'incorporer les cotes R des sessions précédentes dans le calcul de l'IFG. Par contre, je suis prêt à parier qu'il y a à peu près autant d'élèves médiocres au secondaire qui se trouvent un cerveau que d'élèves forts au secondaire qui perdent le leur. Au final, ça devrait s'équivaloir et ne pas avoir d'impact.

 

Soit dit en passant, des études des facultés de médecine québécoises ont démontrée hors de tout doute que les performances dans le système collégial étaient de loin le meilleur outil de prédiction pour les performances dans les programmes liés à la santé. Par conséquent, l'utilisation de ces données pour calculer un IFG pour les programmes universitaires est parfaitement valable et juste car il est justement représentatif de la force des étudiants.

 

Tu sembles t'imaginer que le calcul de la cote R a été développé par 2 ou 3 clowns dans un sous-sol alors qu'il a été construit de façon réfléchie sur des bases statistiques ayant fait leurs preuves. Je suis désolé mais le fait que tu n'aies pas eu la cote R nécessaire n'est pas lié au calcul de celle-ci mais probablement plutôt à ton éthique de travail et à tes capacités d'apprentissage. Pour réussir ses études, il faut aussi être capable de faire un peu de rétroaction pour voir ce qui marche et ce qui ne marche pas. Malheureusement, ça ne semble pas être ta plus grande force...

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Effectivement, c'est un très gros problème puisque les cotes R de 50 sont tellement fréquentes (en dehors du fait qu'elle sont statistiquement impossibles puisque l'IFG est limité à 1,71 et la cote Z à 3).

 

Évidemment, les outils objectifs, justes et équitables comme les tests standardisés du style SAT/MCAT/etc. (j'imagine que c'est ce que tu suggère?) sont tellement objectifs, justes et équitables puisque tout le monde au Québec suit le même cours avec le même prof en voyant exactement la même matière dans les mêmes proportions avec les mêmes explications. C'est super objectif, juste et équitable!

 

Réponse un peu plus sérieuse: La cote R est pas mal ce qu'il y a de plus objectif, juste et équitable. Elle permet de comparer entre eux des élèves qui ont fait exactement les mêmes examens avec une préparation qui est identique ou presque. Ensuite, elle corrige pour le fait que certains groupes sont plus forts et qu'il est donc plus ou moins difficile de se démarquer. Il est vrai qu'il pourrait être utile d'incorporer les cotes R des sessions précédentes dans le calcul de l'IFG. Par contre, je suis prêt à parier qu'il y a à peu près autant d'élèves médiocres au secondaire qui se trouvent un cerveau que d'élèves forts au secondaire qui perdent le leur. Au final, ça devrait s'équivaloir et ne pas avoir d'impact.

 

Soit dit en passant, des études des facultés de médecine québécoises ont démontrée hors de tout doute que les performances dans le système collégial étaient de loin le meilleur outil de prédiction pour les performances dans les programmes liés à la santé. Par conséquent, l'utilisation de ces données pour calculer un IFG pour les programmes universitaires est parfaitement valable et juste car il est justement représentatif de la force des étudiants.

 

Tu sembles t'imaginer que le calcul de la cote R a été développé par 2 ou 3 clowns dans un sous-sol alors qu'il a été construit de façon réfléchie sur des bases statistiques ayant fait leurs preuves. Je suis désolé mais le fait que tu n'aies pas eu la cote R nécessaire n'est pas lié au calcul de celle-ci mais probablement plutôt à ton éthique de travail et à tes capacités d'apprentissage. Pour réussir ses études, il faut aussi être capable de faire un peu de rétroaction pour voir ce qui marche et ce qui ne marche pas. Malheureusement, ça ne semble pas être ta plus grande force...

 

Comment peux-tu penser comparer des étudiants qui suivent un même numéro de cours dans 2 groupes différents, avec des professeurs différents, et même dans des cégeps différents avec une formule magique comme la côte R?

 

Que la côte R soit en général entre 26 et 35, la marge d'erreur demeure trop grande, ne serais-ce que 600 millièmes, ça peut tout changer effectivement tout entre un refus et une acceptation.

 

Des outils standardisés sont utilisés dans la majorité des pays développés (France, USA, même les Caraïbes).

 

Pourquoi ne pas avoir un bon outil?

 

De plus, avec la côte R, très difficile de corriger la situation.

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Comment peux-tu penser comparer des étudiants qui suivent un même numéro de cours dans 2 groupes différents, avec des professeurs différents, et même dans des cégeps différents avec une formule magique comme la côte R?

 

Ils ne sont pas comparés. Les groupes-cours utilisés sont pour tous les élèves suivant le même cours avec le même professeur.

 

Que la côte R soit en général entre 26 et 35, la marge d'erreur demeure trop grande, ne serais-ce que 600 millièmes, ça peut tout changer effectivement tout entre un refus et une acceptation.

 

Quelle marge d'erreur?

 

Des outils standardisés sont utilisés dans la majorité des pays développés (France, USA, même les Caraïbes).

 

Le système d'admission américain est probablement le plus subjectif de tous (ton université de provenance est souvent plus importante que tes résultats...) alors que le système d'études médicales français est simplement ridicule à tous les niveaux en ce qui a trait aux admissions.

 

Pourquoi ne pas avoir un bon outil?

 

On en a déjà un.

 

De plus, avec la côte R, très difficile de corriger la situation.

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Comment peux-tu penser comparer des étudiants qui suivent un même numéro de cours dans 2 groupes différents, avec des professeurs différents, et même dans des cégeps différents avec une formule magique comme la côte R?

 

Ils ne sont pas comparés. Les groupes-cours utilisés sont pour tous les élèves suivant le même cours avec le même professeur.

Que la côte R soit en général entre 26 et 35, la marge d'erreur demeure trop grande, ne serais-ce que 600 millièmes, ça peut tout changer effectivement tout entre un refus et une acceptation.

 

Quelle marge d'erreur?

Des outils standardisés sont utilisés dans la majorité des pays développés (France, USA, même les Caraïbes).

 

Le système d'admission américain est probablement le plus subjectif de tous (ton université de provenance est souvent plus importante que tes résultats...) alors que le système d'études médicales français est simplement ridicule à tous les niveaux en ce qui a trait aux admissions.

Pourquoi ne pas avoir un bon outil?

 

On en a déjà un.

De plus, avec la côte R, très difficile de corriger la situation.

 

Je vais t'expliquer.

 

Si dans un groupe tu as un IFG de 0,9 et dans un autre un IFG de 0, pour un même numéro de cours, ceci va avoir un impact important sur la côte R.

 

C'est pourtant simple à comprendre.

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À vrai dire, c'est un système imparfait mais qui a au moins le mérite de chercher à donner un référentiel. Cependant, c'est tout à fait vrai que la force des étudiants au secondaire n'est pas un prédicateur parfait de la performance au cégep. Et c'est la même chose pour l'université. Il y a des gens qui avaient des grosses CRC et rendu dans un certain programme, ils se "pognent le cul". Alors que certains étudiants avaient des cotes plus basses au cégep par manque de motivation, et rendu dans un certain programme qui les intéresse, ils deviennent très performants. Donc effectivement, tu touches un point.

 

*P.S Et by the way, il y a rien de juste dans la vie.

Effectivement la vie n'est pas toujours juste, mais ce n'est pas une raison pour ne pas essayer d'améliorer les choses, surtout quand c'est possible de faire mieux. Dans ce cas-ci c'est juste une question de vouloir.

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Je vais t'expliquer.

 

Si dans un groupe tu as un IFG de 0,9 et dans un autre un IFG de 0, pour un même numéro de cours, ceci va avoir un impact important sur la côte R.

 

C'est pourtant simple à comprendre.

 

Cependant, les gens dans le groupe à 0 d'IFG vont être plus faibles donc il est plus facile de se démarquer. Si tu n'arrives pas à te démarquer, ça devient ton problème et non celui du calcul.

 

C'est encore l'étudiant qui compte le plus. Je fréquentais une école secondaire qui était dans le top 10 au Québec selon les classements. J'étais amis ou du moins connaissait très bien les 5-6 personnes qui avaient des chances de gagner la médaille du GG. Parmi ces personnes, 4 ont fréquenté le même cégep que moi qui était aussi un cégep réputé comme étant très fort et ils ont tous eu des cotes en haut de 37. Les deux autres ont fréquenté des cégeps réputés faibles et... ont aussi réussi à obtenir des cotes en haut de 37. Leurs habitudes de travail n'ont sensiblement pas changées. Les gens comme moi qui étaient forts à cette école mais moins que ces quelques étudiants extraordinaires et que j'ai continué à fréquenter au cégep ont presque tous eu des cotes très semblables à ce qu'elles auraient dues être en relation avec les cotes des élèves très forts. Ceux qui n'ont pas réussi ont changé (négativement) leur éthique de travail et cela s'est reflété dans leur cote R.

 

La morale de cette histoire c'est que dans la pratique le calcul marche et que lorsqu'il y a des aberrations, il y en a dans les deux sens et elles finissent par se compenser. Ceux-ci qui ont l'impression de se faire avoir par la cote R ont, selon mon expérience, été les artisans de leur échec mais ne semble pas être prêt à l'admettre. Ceux-ci qui ont eu des mauvaises cotes à leurs premières sessions et ont réalisé que c'était de leur faute ont tous réussis à remonter et supposément "vaincre" la cote R. Bizarre non?

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Cependant, les gens dans le groupe à 0 d'IFG vont être plus faibles donc il est plus facile de se démarquer. Si tu n'arrives pas à te démarquer, ça devient ton problème et non celui du calcul.

S'il te plait lit le document, et tu vas comprendre que dans certains groupes, même avec une note de 90, tu peux avoir une côte R de 26. De plus, l'étudiant n'a aucune façon de connaître l'IFG de son groupe (avant, pendant ou après le cours), à moins de faire une demande d'accès à l'information au ministère. Pourquoi le ministère n'impose pas l'obligation aux cégéps de mettre l'IFG sur le bulletin d'un cégépien.

 

Tu verrais le nombre de plaintes augmentées de façon exponentielle.

 

Dans ce cas la côte R de l'étudiant n'a rien à voir avec son éthique de travail ou ses capacités intellectuelles, c'est le système qui n'est pas équitable pour tous.

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Rien ne sert d'être émotif, soyons factuel.

 

Voici, ci-dessous, un exemple réel de variation de l'IFG en fonction de groupes différents pour un même numéro de cours Math 201 à une session donnée, même à l'intérieur d'un même cégep ou de cégeps différents.

 

 CRC = (Z + IFG + C) x D       D = 5   (Voir http://www.crepuq.qc.ca/IMG/pdf/CRC-long-mars2013.pdf page 20 section 3)

 

Donc toute variation de l'IFG est multipliée par un autre facteur (D) ce qui accroît encore plus l'importance des différences entre 2 IFG, une variation de 0,283 de l'IFG (ex: André Grasset) implique une variation de 1419 millièmes de la cote R pour ce cours. D'où le coté très aléatoire, à l'insu des étudiants.

 

Dans cet exemple précis, la différence est encore pire à Sherbrooke, L'IFG varie entre 2 groupes de 0,758, donc multiplié par 5, donne une différence de cote R de 3790 millièmes, alors que les universités discriminent jusqu'au millième, soit 3 chiffres après le point. Donc pour une même performance académique un étudiant pourrait avoir 34,400 dans un groupe et l'autre aurait 30,610 seulement,

 

Est-ce que ceci peut faire la différence entre un refus et une acceptation? 
 

 

Indice de force de groupe (IFG) pour les groupes à l'évaluation

de 5 collèges pour le Cours 201-NYA-05

           

Groupe à l'évaluation          IFG
Collège André-Grasset 1    0,943
Collège André-Grasset 2    0,660
Collège André-Grasset 3    0,736
Collège André-Grasset 4    0,752
Collège André-Grasset 6    0,722

 

Collège Jean-de-Brébeuf 1    0,895
Collège Jean-de-Brébeuf 2    0,824
Collège Jean-de-Brébeuf 3    0,704
Collège Jean-de-Brébeuf 4    0,783
Collège Jean-de-Brébeuf 5    0,646
Collège Jean-de-Brébeuf 21  0,634

 

Cégep de Drummondville 101    0,541
Cégep de Drummondville 102    0,556
Cégep de Drummondville 103    0,525

 

Cégep de Sherbrooke 2101    0,903
Cégep de Sherbrooke 2102    0,630
Cégep de Sherbrooke 2103    0,745
Cégep de Sherbrooke 2104    0,668
Cégep de Sherbrooke 2105    0,769
Cégep de Sherbrooke 2106    0,743
Cégep de Sherbrooke 2413    0,145

 

Cégep@distance Rosemont 1    0,269

 

Comme vous pouvez le constater, on pourrait penser que certains cégeps se "boostent un IFG"  dans un groupe pour avantager les étudiants de ce groupe particulier, leurs cotes R en seront très avantagées, et ainsi le cégep aura une meilleure réputation car plus d'étudiants provenant de ce cégep pourront être admis dans les programmes contingentés.

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