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Admission Médecine 2017


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Quand t'es collégien c'est bien peut être

Mais quand t'es universitaire bah c chien

Sérieux, je ne comprends pas pourquoi Sherbrooke favorise autant les cégépiens au détriment des universitaires... Sans rien vouloir enlever aux gens qui performent au Cégep, le niveau à l'université, particulièrement en sciences, est 2 ou trois coches au dessus.

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Sérieux, je ne comprends pas pourquoi Sherbrooke favorise autant les cégépiens au détriment des universitaires... Sans rien vouloir enlever aux gens qui performent au Cégep, le niveau à l'université, particulièrement en sciences, est 2 ou trois coches au dessus.

 

Je dirais que les cégépiens représentent environ 20% de la cohorte à Sherbrooke, qu'est-ce que tu veux de plus comme favorisation des universitaires? Pour ce qui est du niveau, à moins d'avoir fait un doctorat en médecine auparavant, la plupart de c'que tu as appris à l'université risque de t'être inutile en médecine donc il n'y a pas réellement de point positif à tant favoriser les universitaires.

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Je dirais que les cégépiens représentent environ 20% de la cohorte à Sherbrooke, qu'est-ce que tu veux de plus comme favorisation des universitaires? Pour ce qui est du niveau, à moins d'avoir fait un doctorat en médecine auparavant, la plupart de c'que tu as appris à l'université risque de t'être inutile en médecine donc il n'y a pas réellement de point positif à tant favoriser les universitaires.

Salut Snowmen,

 

Es-tu au courant que le Québec est le seul endroit en Amérique du Nord où on peut être admis en medecine sans avoir complété un baccalauréat en poche avant. Donc, je se suis pas tout à fait d'accord avec ton argument. Et Sherbrooke est la seule école de medecine où il n'y a pas au minimum 40% d'étudiants qui ont des études universitaires. Je ne critique pas le processus d'admission au Québec ni à Sherbrooke, mais je me questionne c'est tout!!!!

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Salut Snowmen,

 

Es-tu au courant que le Québec est le seul endroit en Amérique du Nord où on peut être admis en medecine sans avoir complété un baccalauréat en poche avant. Donc, je se suis pas tout à fait d'accord avec ton argument. Et Sherbrooke est la seule école de medecine où il n'y a pas au minimum 40% d'étudiants qui ont des études universitaires. Je ne critique pas le processus d'admission au Québec ni à Sherbrooke, mais je me questionne c'est tout!!!!

 

Comme je viens de le mentionner, environ 80% des étudiants de ma cohorte ont fait des études universitaires. Comme quoi c'est pas à l'université qu'on apprend à lire.

 

Fait intéressant, si les cégépiens ne pouvaient pas rentrer directement, ils se ramasseraient simplement à compétitionner avec toi maintenant et seraient probablement des candidats plus compétitifs. Pas sûr que ce serait à ton avantage.

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Honnêtement, je considère pas quelqu'un qui a fait 1 an d'étude dans un baccalauréat comme un universitaire.

 

Et les études universitaires, même si c'est pas directement liées avec la théorie et la pratique de la médecine (selon les domaines), ça te donne une structure de travail, ça développe ton esprit critique, ça te donne une méthodologie, de l'expérience, et des connaissances spécifiques à un domaine.

 

Si tu prends un cégepien avec son D.E.C en sciences de la nature vs un étudiant avec un D.E.C en sciences de la nature et qui a par exemple un baccalauréat en travail social (exemple). Il y a fort à parier que l'étudiante en travail social sera la meilleure candidate. En plus d'avoir effectuer ces sciences, elle va avoir acquis 3 ans de connaissances dans un domaine spécifique, en plus d'avoir eu des cours de méthodologie avancée, des cours d'éthique, elle va avoir effectué des stages en milieu défavorisée, avoir développé on sens du "professionnalisme", etc. On peut ajouter aussi le simple processus de maturation psychologique d'un individu de 18 ans vs un individu de 22 ans.

 

Honnêtement, s'il s'agissait d'un processus combiné pour les entrevues, je suis pas mal certain que très peu de collégiens seraient admis en médecine.

 

Maintenant, personnellement j'en ai rien à foutre qu'ils prennent 40-50-60% de collégiens. Mais reste que la question qu'on peut se poser c'est s'il cherche vraiment les meilleurs candidats, ou plutôt certains quotas d'étudiants.

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Honnêtement, je considère pas quelqu'un qui a fait 1 an d'étude dans un baccalauréat comme un universitaire.

 

Et les études universitaires, même si c'est pas directement liées avec la théorie et la pratique de la médecine (selon les domaines), ça te donne une structure de travail, ça développe ton esprit critique, ça te donne une méthodologie, de l'expérience, et des connaissances spécifiques à un domaine.

 

Si tu prends un cégepien avec son D.E.C en sciences de la nature vs un étudiant avec un D.E.C en sciences de la nature et qui a par exemple un baccalauréat en travail social (exemple). Il y a fort à parier que l'étudiante en travail social sera la meilleure candidate. En plus d'avoir effectuer ces sciences, elle va avoir acquis 3 ans de connaissances dans un domaine spécifique, en plus d'avoir eu des cours de méthodologie avancée, des cours d'éthique, elle va avoir effectué des stages en milieu défavorisée, avoir développé on sens du "professionnalisme", etc. On peut ajouter aussi le simple processus de maturation psychologique d'un individu de 18 ans vs un individu de 22 ans.

 

Honnêtement, s'il s'agissait d'un processus combiné pour les entrevues, je suis pas mal certain que très peu de collégiens seraient admis en médecine.

 

Maintenant, personnellement j'en ai rien à foutre qu'ils prennent 40-50-60% de collégiens. Mais reste que la question qu'on peut se poser c'est s'il cherche vraiment les meilleurs candidats, ou plutôt certains quotas d'étudiants.

 

Mais après, à 31 ans, l'étudiante en travail social viens de commencer sa pratique indépendante alors que le cégépiens a 3-4 ans d'expérience comme patron.

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Et ton point ?

 

On s'en fout de qui est le meilleur candidat. C'est d'être le meilleur médecin au final qui est l'important et c'est l'expérience qui permet cela.

 

Peu importe la répartition des contingents, le nombre de places reste le même et chaque contingent va encore considérer que la vie est injuste ou qu'il existe un complot pour les empêcher de rentrer en médecine. Oh well.

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On s'en fout de qui est le meilleur candidat. C'est d'être le meilleur médecin au final qui est l'important et c'est l'expérience qui permet cela.

 

Peu importe la répartition des contingents, le nombre de places reste le même et chaque contingent va encore considérer que la vie est injuste ou qu'il existe un complot pour les empêcher de rentrer en médecine. Oh well.

 

 

Je suis d'accord avec toi.

 

Cependant, je vois pas la corrélation avec le fait de terminer ses études à 29 ans au lieu de 26 en ce qui concerne la qualité de la pratique. À la limite trouve moi une étude qui montre qu'il y a une différence de performance entre ces deux candidats.

 

L'étudiante de 26 ans qui va terminer sa résidence en médecine, après 2 ans de pratique... elle va avoir 2 ans d'expérience. Et l'étudiante qui termine à 31 ans, après 2 ans de pratique elle va avoir 2 ans de pratique aussi.

 

Sinon, tu peux argumenter sur la durée de la pratique, mais je suis pas mal certain que dans la majorité des cas, la durée de la carrière risque d'être similaire (sauf les cas extrêmes qui terminent très tard). Il y a surement plus de variabilité intergroupe entre les étudiants collégiens qu'entre les étudiants collégiens et les universitaires en ce qui concerne la durée de la carrière. Et c'est le même principe pour la majorité des carrières. Tu as des gens qui terminent à 26 ans et qui vont pratiquer la médecine jusqu'à 67 ans, et d'autres qui vont terminer à 29 ans  et travailler jusqu'à 72 ans. Au final, je doute qu'on puisse trouver des données statistiquement signifiantes qui pourraient démontrer une différence dans la durée de pratique. 

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Co

 

Honnêtement, je considère pas quelqu'un qui a fait 1 an d'étude dans un baccalauréat comme un universitaire.

 

Et les études universitaires, même si c'est pas directement liées avec la théorie et la pratique de la médecine (selon les domaines), ça te donne une structure de travail, ça développe ton esprit critique, ça te donne une méthodologie, de l'expérience, et des connaissances spécifiques à un domaine.

 

Si tu prends un cégepien avec son D.E.C en sciences de la nature vs un étudiant avec un D.E.C en sciences de la nature et qui a par exemple un baccalauréat en travail social (exemple). Il y a fort à parier que l'étudiante en travail social sera la meilleure candidate. En plus d'avoir effectuer ces sciences, elle va avoir acquis 3 ans de connaissances dans un domaine spécifique, en plus d'avoir eu des cours de méthodologie avancée, des cours d'éthique, elle va avoir effectué des stages en milieu défavorisée, avoir développé on sens du "professionnalisme", etc. On peut ajouter aussi le simple processus de maturation psychologique d'un individu de 18 ans vs un individu de 22 ans.

 

Honnêtement, s'il s'agissait d'un processus combiné pour les entrevues, je suis pas mal certain que très peu de collégiens seraient admis en médecine.

 

Maintenant, personnellement j'en ai rien à foutre qu'ils prennent 40-50-60% de collégiens. Mais reste que la question qu'on peut se poser c'est s'il cherche vraiment les meilleurs candidats, ou plutôt certains quotas d'étudiants.

 

Complètement d'accord! 

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On s'en fout de qui est le meilleur candidat. C'est d'être le meilleur médecin au final qui est l'important et c'est l'expérience qui permet cela.

 

Peu importe la répartition des contingents, le nombre de places reste le même et chaque contingent va encore considérer que la vie est injuste ou qu'il existe un complot pour les empêcher de rentrer en médecine. Oh well.

Je pense que tu prends mon commentaire initial un peu trop à coeur. Mon point est seulement que les études sont Cégep ne sont pas nécessairement, selon moi et je le précise, un indicateur fiable de la capacité d'un étudiant à performer. Peu importe s'ils ont fait des études universitaires ou non, il n'en demeure pas moi que plus de la moitié des candidats de la catégorie Cégep sont convoqués aux entrevues alors qu'à peine 10% des étudiants de la catégorie universitaire le sont. Le seule chose que je souhaiterais, c'est que ce soit environ 50/50. Il reste toujours les entrevues pour déterminer le meilleur candidat, mais au moins, on pourrait donner la chance à plus d'universitaires d'accéder aux entrevues. 

 

Je suis aussi d'accord avec toi en ce qui concerne l'expérience clinique, mais j'ai un bémol à ajouter. Je pense que des études dans un domaine connexe, que ce soit en sciences de la santé ou en santé mentale, peuvent également faire un meilleur médecin en bout de ligne. La vraie rigueur scientifique ne s'apprend pas vraiment au Cégep et plusieurs universités en dehors du Québec considèrent que la recherche un critère de sélection important. McMaster a dépensé des millions pour établir une corrélation avec des critères permettant de prédire la compétence d'un éventuel médecin et leurs résultats sont plus que clairs, la pire de ces corrélation est celle qui existe avec les notes du candidats. Le MCAT est déjà meilleur pour prédire et les MEMs sont le top. C'est d'ailleurs eux qui sont à l'origine du format d'entrevue qu'on voit presque partout. Anyways, il n'y a aucun système qui est parfait je te l'accorde, mais je pense que la remise en question est importante... après tout, c'est ce qui fait évoluer la science depuis des siècles.

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Je suis d'accord avec toi.

 

Cependant, je vois pas la corrélation avec le fait de terminer ses études à 29 ans au lieu de 26 en ce qui concerne la qualité de la pratique. À la limite trouve moi une étude qui montre qu'il y a une différence de performance entre ces deux candidats.

 

L'étudiante de 26 ans qui va terminer sa résidence en médecine, après 2 ans de pratique... elle va avoir 2 ans d'expérience. Et l'étudiante qui termine à 31 ans, après 2 ans de pratique elle va avoir 2 ans de pratique aussi.

 

Sinon, tu peux argumenter sur la durée de la pratique, mais je suis pas mal certain que dans la majorité des cas, la durée de la carrière risque d'être similaire (sauf les cas extrêmes qui terminent très tard). Il y a surement plus de variabilité intergroupe entre les étudiants collégiens qu'entre les étudiants collégiens et les universitaires en ce qui concerne la durée de la carrière. Et c'est le même principe pour la majorité des carrières. Tu as des gens qui terminent à 26 ans et qui vont pratiquer la médecine jusqu'à 67 ans, et d'autres qui vont terminer à 29 ans  et travailler jusqu'à 72 ans. Au final, je doute qu'on puisse trouver des données statistiquement signifiantes qui pourraient démontrer une différence dans la durée de pratique. 

 

http://blogs.wsj.com/experts/2016/06/30/why-i-prefer-younger-doctors/

 

Les médecins, un peu comme les athlètes professionnels ont un "prime" est celui-ci est durant les premières années de pratique. Disons, arbitrairement afin d'illustrer, que le prime d'un médecine se termine à 40 ans et qu'ensuite il commence à montrer les traits décrits dans l'article. Commencer à partir du CÉGEP signifie donc 11 ans de pratique optimale au lieu de 8 ans pour un spécialiste. Même si on déplace l'âge de la fin du prime à 50 ans (même si j'aurais tendance à viser plus tôt que tard étant donné plusieurs facteurs comme la famille qui réduisent le temps à dédier à la formation continue et la pratique), on se retrouve avec une différence qui reste importante.

 

De plus, le fait de demander un baccalauréat tend à changer dans le reste du Canada. Les admis à UBC sont de plus en plus jeunes et l'université Queens est en train de mettre en place un programme intensif pour permettre à des candidats de commencer la médecine plus tôt.

 

https://meds.queensu.ca/quarms

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Je pense que tu prends mon commentaire initial un peu trop à coeur. Mon point est seulement que les études sont Cégep ne sont pas nécessairement, selon moi et je le précise, un indicateur fiable de la capacité d'un étudiant à performer. Peu importe s'ils ont fait des études universitaires ou non, il n'en demeure pas moi que plus de la moitié des candidats de la catégorie Cégep sont convoqués aux entrevues alors qu'à peine 10% des étudiants de la catégorie universitaire le sont. Le seule chose que je souhaiterais, c'est que ce soit environ 50/50. Il reste toujours les entrevues pour déterminer le meilleur candidat, mais au moins, on pourrait donner la chance à plus d'universitaires d'accéder aux entrevues. 

 

Je suis aussi d'accord avec toi en ce qui concerne l'expérience clinique, mais j'ai un bémol à ajouter. Je pense que des études dans un domaine connexe, que ce soit en sciences de la santé ou en santé mentale, peuvent également faire un meilleur médecin en bout de ligne. La vraie rigueur scientifique ne s'apprend pas vraiment au Cégep et plusieurs universités en dehors du Québec considèrent que la recherche un critère de sélection important. McMaster a dépensé des millions pour établir une corrélation avec des critères permettant de prédire la compétence d'un éventuel médecin et leurs résultats sont plus que clairs, la pire de ces corrélation est celle qui existe avec les notes du candidats. Le MCAT est déjà meilleur pour prédire et les MEMs sont le top. C'est d'ailleurs eux qui sont à l'origine du format d'entrevue qu'on voit presque partout. Anyways, il n'y a aucun système qui est parfait je te l'accorde, mais je pense que la remise en question est importante... après tout, c'est ce qui fait évoluer la science depuis des siècles.

 

Les études universitaires sont effectivement positives donc ça tombe bien que les médecins doivent en effectuer au lieu d'obtenir un DEC en médecine.

 

Comme mentionné précédemment, je peux te dire par expérience que n'importe quelles études antérieures sont à peu près inutiles durant 80% des études en médecine. Pour ce qui est de l'éthique de travail ou de la rigueur scientifique, elle se développe aussi bien en médecine que dans un autre domaine universitaire.

 

Pour ce qui est de la recherche, la très grande majorité des médecins n'en feront jamais. Pour ceux qui en font, un regard rapide dans les forums anglophones de Premed101 te fera rapidement réaliser que le conscensus est que la recherche effectuée avant la résidence (et même durant le doctorat en médecine) est généralement peu utile, peu pertinente et difficilement applicable à la recherche clinique future.

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http://blogs.wsj.com/experts/2016/06/30/why-i-prefer-younger-doctors/

 

Les médecins, un peu comme les athlètes professionnels ont un "prime" est celui-ci est durant les premières années de pratique. Disons, arbitrairement afin d'illustrer, que le prime d'un médecine se termine à 40 ans et qu'ensuite il commence à montrer les traits décrits dans l'article. Commencer à partir du CÉGEP signifie donc 11 ans de pratique optimale au lieu de 8 ans pour un spécialiste. Même si on déplace l'âge de la fin du prime à 50 ans (même si j'aurais tendance à viser plus tôt que tard étant donné plusieurs facteurs comme la famille qui réduisent le temps à dédier à la formation continue et la pratique), on se retrouve avec une différence qui reste importante.

 

De plus, le fait de demander un baccalauréat tend à changer dans le reste du Canada. Les admis à UBC sont de plus en plus jeunes et l'université Queens est en train de mettre en place un programme intensif pour permettre à des candidats de commencer la médecine plus tôt.

 

https://meds.queensu.ca/quarms

 

 

Je doute qu'un "commentaire" effectué par un médecin dans un "blog" soit considérée comme une preuve scientifique. Et je t'invite à me me trouver une étude scientifique valide qui prouve ton argument. Et je tiens à ajouter qu'après lecture de ton article, la majorité des points que l'individu utilise s'explique par l'effet de cohorte et n'a pas vraiment de lien avec l'âge chronologique. Le même commentaire s'applique à l'étude qui se trouve dans le blog. On parle d'effet de cohorte, ce qui s'explique principalement par les changements effectuées dans le cursus scolaire ET par les caractéristiques de la cohorte plus jeune et des traits associés à cette génération.

 

Je me souviens dans mes cours sur le développement cognitif, on parlait qu'avec l'âge, la performance et la capacité d'effectuer ses tâches professionnelles peuvent effectivement diminuer, mais il y avait compensation sur le plan cognitif par divers processus. Ce qui faisait qu'au final, il n'y avait que très peu de différence entre un individu 10 ans plus vieux pour la même tâche cognitive.

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Je doute qu'un "commentaire" effectué par un médecin dans un "blog" soit considérée comme une preuve scientifique. Et je t'invite à me me trouver une étude scientifique valide qui prouve ton argument.

 

Je me souviens dans mes cours sur le développement cognitif, on parlait qu'avec l'âge, la performance et la capacité d'effectuer ces tâches professionnelles peuvent effectivement diminuer, mais il y avait compensation sur le plan cognitif par divers processus. Ce qui faisait qu'au final, il n'y avait que très peu de différence entre un individu 10 ans plus vieux pour la même tâche cognitive.

 

Avec l'âge, la mémoire crystallisée est renforcée alors que l'aquisition de nouvelle connaissance est fortement réduite, d'où un manque de capacité et de volonté à s'adapter aux nouvelles connaissances pour maintenir un standard de pratique équivalent.

 

Pour ce qui est des sources, tu en aurais si tu avais pris la peine d'ouvrir l'article et de cliquer sur un simple lien:

 

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15710959

 

76% des études révisées suggèrent que la qualité des soins diminuent avec le temps de pratique du médecin au-delà d'un certain point et supportent mon point.

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Comme je viens de le mentionner, environ 80% des étudiants de ma cohorte ont fait des études universitaires. Comme quoi c'est pas à l'université qu'on apprend à lire.

 

Fait intéressant, si les cégépiens ne pouvaient pas rentrer directement, ils se ramasseraient simplement à compétitionner avec toi maintenant et seraient probablement des candidats plus compétitifs. Pas sûr que ce serait à ton avantage.

 

Je sais que tu as voulu m'envoyer une flèche, mais je ne suis pas d'accord avec sur le point qu'ils seront nécessairement plus compétitifs que moi, mais c'est ton opinion. C'est pas tout le monde ici qui ont débuté avec un 4 dans un baccalauréat lors de la première session et qui nécessairement vont compléter ce baccalauréat avec un 4.

 

 Si tu relis mon post, je l'ai clairement dit je ne juge pas le processus d'admission, je me pose simplement des questions.  D'ailleurs qu'importe le processus d'admission favorisé, je suis certain qu'il va avoir des heureux et des mécontents. Par exemple, je sais qu'il y a un pays en Europe (je ne me rappelle plus du pays, mais je vous reviens la-dessus) qui vont tirer au hasard dans la population les places en médecine. Je suis sur que si c'était le cas ici, il y aurait beaucoup de gens heureux et beaucoup qui seront malheureux car malgré leur 4,3, ils seront jamais admis. Est-ce le bon processus d'admission à favoriser? Je suis loin d'être certain et je ne n'aime pas ce processus non plus.

 

Penses tu vraiment que selon notre système de notation qu'une personne avec un A, A- a tant de différence en terme de note avec une personne de B+. Et selon toi, qui va être le plus favorisé?. Comme par exemple, j'ai regardé mon relevé de note le mois dernier, j'ai plus de 6 cours avec des B+. Et dans les 6 B+, il me manquait 1% et moins pour avoir le A- minimum. Et dans 4 de B+, j'ai eu 85 % de moyenne (en passant, certains de mes professeurs m'ont demandé pourquoi, je ne suis pas venu les voir pour faire changer ma note comme certains ont faits). Je connais beaucoup et beaucoup d'universités et de programmes un 85% donne un A, A+. Je le répète, je ne juge pas le système, il faut faire avec c'est tout. Je me pose que des questions de la même façon que l'université Sherbrooke s'est posé des questions sur les programmes qui sont favorisés ou non. On a pas la science exacte et c'est comme la religion. Quelle religion est meilleure qu'une autre? quelle religion nous garantit notre place au paradis? Quelqu'un peut me le dire?. Je me permets tout simplement de me poser des questions.

 

P.S. Tranche de vie. J'ai appris de mes erreurs cette année. J'ai du me battre avec le bureau du registraire pour 1/4 de point (0.25 point) pour faire majorer ma note. Pour passer de A à A+. Le correcteur était d'accord avec ma requête, le professeur était d'accord, mais la secrétaire voulait absolument que je passe par le processus de révision de note de l'université. Processus qui était long et coûteux. D'après toi, laquelle des 2 notes (A ou A+) serait la plus favorisée lors de ma demande? Suis-je vraiment plus intelligent que celui qui a eu son A  et qui n'a pas chialé? Je me pose la question.

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Avec l'âge, la mémoire crystallisée est renforcée alors que l'aquisition de nouvelle connaissance est fortement réduite, d'où un manque de capacité et de volonté à s'adapter aux nouvelles connaissances pour maintenir un standard de pratique équivalent.

 

Pour ce qui est des sources, tu en aurais si tu avais pris la peine d'ouvrir l'article et de cliquer sur un simple lien:

 

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15710959

 

76% des études révisées suggèrent que la qualité des soins diminuent avec le temps de pratique du médecin au-delà d'un certain point et supportent mon point.

 

 

Overall, 32 of the 62 (52%) evaluations reported decreasing performance with increasing years in practice for all outcomes assessed; 13 (21%) reported decreasing performance with increasing experience for some outcomes but no association for others; 2 (3%) reported that performance initially increased with increasing experience, peaked, and then decreased (concave relationship); 13 (21%) reported no association; 1 (2%) reported increasing performance with increasing years in practice for some outcomes but no association for others; and 1 (2%) reported increasing performance with increasing years in practice for all outcomes. Results did not change substantially when the analysis was restricted to studies that used the most objective outcome measures

 

Encore une fois, je pense que tu as de la difficulté à comprendre les tenants d'une étude. On parle d'effet de cohorte. Cette étude ne valide en aucun cas ton argument. Et aussi, on parle d'un échantillon de 62 individus ce qui est indiqué dans les limites de l'étude.

 

En ce qui concerne ton commentaire sur la mémoire cristallisée, tu as "cherry-pick" un seul point dans un phénomène complexe lié au vieillissement. Comme je te dis, pour avoir effectué plusieurs cours en neuropsychologie et en science cognitive, et les effets que tu décris sont contre-balancées par d'autres processus cognitifs. Et aussi, il serait intéressant d'avoir une idée du % en lien avec l'âge, est-ce qu'on parle d'une perte de 5% sur 10 ans ? 15 ans ? 20 ans ? Et aussi, si on parle de disons 5%, à quel point ce déclin cognitif va avoir une influence sur la performance de l'individu ? Est-ce qu'un 5% signifie une baisse de 5% de la performance ? Est-ce qu'il y a des variables modératrices, médiatrices ? Et surtout, comment on définie la performance ?

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Mais après, à 31 ans, l'étudiante en travail social viens de commencer sa pratique indépendante alors que le cégépiens a 3-4 ans d'expérience comme patron.

Je ne suis pas certain de comprendre ton argument ici. Il y aura toujours des médecins avec 1, 2, 3, 4, etc. années d'expérience. Ce roulement est nécessaire pour que le système fonctionne. Je crois que la discussion se situe plutôt au niveau de "l'expérience de vie", la maturité, et quelqun qui a vécu quelques années à faire autre chose aura une perspective et une attitude différente par rapport à tout. Cette différence peut être significative pour plusieurs aspects. Il me vient en tête par exemple la gestion du stress face aux études, les interactions avec les patients de 30 ans et +, etc.

 

Les études universitaires ne sont pas le gage d'une candidature supérieure, mais certainement un atout.

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Overall, 32 of the 62 (52%) evaluations reported decreasing performance with increasing years in practice for all outcomes assessed; 13 (21%) reported decreasing performance with increasing experience for some outcomes but no association for others; 2 (3%) reported that performance initially increased with increasing experience, peaked, and then decreased (concave relationship); 13 (21%) reported no association; 1 (2%) reported increasing performance with increasing years in practice for some outcomes but no association for others; and 1 (2%) reported increasing performance with increasing years in practice for all outcomes. Results did not change substantially when the analysis was restricted to studies that used the most objective outcome measures

 

Encore une fois, je pense que tu as de la difficulté à comprendre les tenants d'une étude. On parle d'effet de cohorte. Cette étude ne valide en aucun cas ton argument. Et aussi, on parle d'un échantillon de 62 individus ce qui est indiqué dans les limites de l'étude.

 

En ce qui concerne ton commentaire sur la mémoire cristallisée, tu as "cherry-pick" un seul point dans un phénomène complexe lié au vieillissement. Comme je te dis, pour avoir effectué plusieurs cours en neuropsychologie et en science cognitive, et les effets que tu décris sont contre-balancées par d'autres processus cognitifs. Et aussi, il serait intéressant d'avoir une idée du % en lien avec l'âge, est-ce qu'on parle d'une perte de 5% sur 10 ans ? 15 ans ? 20 ans ? Et aussi, si on parle de disons 5%, à quel point ce déclin cognitif va avoir une influence sur la performance de l'individu ? Est-ce qu'un 5% signifie une baisse de 5% de la performance ? Est-ce qu'il y a des variables modératrices, médiatrices ?

 

Les limitations suggèrent que des études auraient pu être ignorées et non que l'échantillon d'études est insuffisant. Les conclusions de la revue systématique sont que les médecins plus âgés seraient plus à risque d'offrir des soins de moins bonne qualité. Ça me semble fortement appuyer mon point, car peu importe la raison, dans ce cas c'est le résultat final qui importe. Ensuite, si tu veux suggérer que c'est un effet de cohorte et que ce ne sera pas le cas pour la génération de médecins actuelle, il faut aussi pouvoir le prouver. En attendant...

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Je ne suis pas certain de comprendre ton argument ici. Il y aura toujours des médecins avec 1, 2, 3, 4, etc. années d'expérience. Ce roulement est nécessaire pour que le système fonctionne. Je crois que la discussion se situe plutôt au niveau de "l'expérience de vie", la maturité, et quelqun qui a vécu quelques années à faire autre chose aura une perspective et une attitude différente par rapport à tout. Cette différence peut être significative pour plusieurs aspects. Il me vient en tête par exemple la gestion du stress face aux études, les interactions avec les patients de 30 ans et +, etc.

 

Les études universitaires ne sont pas le gage d'une candidature supérieure, mais certainement un atout.

 

Si je suis traité par un médecin d'un âge X, je préfère qu'il ait passé 3 ans de plus à pratiquer la médecine qu'à acquérir des "expériences de vie". Fait intéressant, on peut aussi acquérir des "expériences de vie" en médecine, durant la résidence et même durant la pratique.

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Si je suis traité par un médecin d'un âge X, je préfère qu'il ait passé 3 ans de plus à pratiquer la médecine qu'à acquérir des "expériences de vie". Fait intéressant, on peut aussi acquérir des "expériences de vie" en médecine, durant la résidence et même durant la pratique.

Donc si je comprends bien, selon toi, 5 années c'est mieux que 2 et 10 c'est mieux que 5? Tu comprends que c'est pas viable comme système s'il n'y a pas de gens qui débutent leut pratique?

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