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Réjean Hébert veut accorder des pouvoirs de prescription aux infirmières


Robin Hood

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Publié le 30 octobre 2012 à 09h58 | Mis à jour le 30 octobre 2012 à 09h58

 

 

Réjean Hébert veut accorder des pouvoirs de prescription aux infirmières

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Réjean Hébert

Photo Martin Chamberland, La Presse

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La PresseLes médecins et les pharmaciens ont intérêt à être ouverts à l'idée d'accorder des pouvoirs accrus de prescription aux infirmières, parce que le ministre de la Santé, le Dr Réjean Hébert, est prêt à modifier la loi régissant les actes permis aux infirmières pour y parvenir.

Dans le contexte où les soins à domicile sont devenus une priorité du gouvernement, il a affirmé hier, lors du congrès annuel de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), qu'il a une «volonté ferme» à ce sujet. «Il faut arrêter le «taponnage», a affirmé le nouveau ministre de la Santé, gériatre de profession. Ça fait des années qu'on tergiverse, et ça n'aboutit jamais. Il va falloir que ça aboutisse, parce qu'on a besoin de donner des pouvoirs de prescription aux infirmières dans le suivi des patients, notamment pour le traitement des plaies et certaines maladies chroniques.»

 

Demande d'ouverture

 

Il a d'ailleurs appelé les médecins et les autres professionnels du réseau de la santé à un changement de culture pour parvenir à travailler ensemble.

 

 

Tout comme son prédécesseur à la Santé, le Dr Yves Bolduc, il a réitéré que le dossier des infirmières praticiennes spécialisées (IPS) est l'une de ses priorités et qu'il est nécessaire d'en avoir, tant en première ligne qu'en néonatalogie ou en cardiologie. «Il faut arrêter les «guéguerres» professionnelles, a-t-il prévenu. Il faut une culture de qualité des soins dans notre réseau.»

 

Le ministre Hébert a reçu des applaudissements tièdes de la part des membres de l'OIIQ quand il a annoncé la création d'un «groupe de travail interministériel-partenaires», dont le mandat sera de se pencher sur l'impact d'un DEC-BAC comme diplôme d'entrée dans la profession.

 

Les membres de l'Ordre ont déposé un mémoire au printemps dernier auprès de l'Office des professions pour que le baccalauréat devienne obligatoire d'ici 2014. Au Canada, le Québec est l'une des seules provinces à ne pas exiger la formation universitaire pour pratiquer la profession.

 

Afin de rassurer les infirmières, le ministre s'est engagé à demander un rapport intermédiaire en janvier, puis le dépôt de recommandations en juin prochain. Il entend appeler à la table des discussions des membres du ministère de l'Enseignement supérieur, du ministère de l'Emploi, du Conseil du Trésor, ainsi que de l'Office des professions du Québec.

 

D'autres groupes auront leur mot à dire, comme les syndicats et l'Association québécoise d'établissements de santé et de services sociaux (AQESSS). À ce sujet, la directrice sortante de l'OIIQ, Gyslaine Desrosiers, a prévenu le ministre que les infirmières en ont assez des comités qui réunissent une vingtaine de personnes, mais qui n'aboutissent jamais.

 

Le congrès annuel a aussi donné lieu à l'élection de Lucie Tremblay, nouvelle présidente-directrice générale de l'Ordre. Mme Tremblay est une infirmière spécialisée en gériatrie qui a plus de 25 années d'expérience.

 

http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/sante/201210/30/01-4588480-rejean-hebert-veut-accorder-des-pouvoirs-de-prescription-aux-infirmieres.php

Aussi partagé par Admission Santé UL.

 

On continue à déchirer la médecine, et on met les morceaux entre des mains moins compétentes...

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Très bien il est grand temps. Le dossier va toutefois sans doute mettre plusieurs années à s'implanter, et il va aussi avoir une forte opposition, je doute fort voir des infirmières prescrire pendant le mandat du PQ (assumant qu'il ait sa pleine durée).

 

1. Tu veux des gens avec un bac pratiquer comme des gens avec un doctoray de 1er cycle?

2. Si les infirmieres commancent a faire comme les medecins, ca sera quoi la difference entre les 2 professions alors? Si les infirmieres commancent a prescrire, elles seront comme une sorte des medecins, alors la profession infirmiere comme profession separee de la medecine n'aura plus de rauson d'exister.

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1. Tu veux des gens avec un bac pratiquer comme des gens avec un doctoray de 1er cycle?

2. Si les infirmieres commancent a faire comme les medecins, ca sera quoi la difference entre les 2 professions alors? Si les infirmieres commancent a prescrire, elles seront comme une sorte des medecins, alors la profession infirmiere comme profession separee de la medecine n'aura plus de rauson d'exister.

 

Les infirmières ont quand même une bonne base ''biomédicales'', elles en apprennent plus qu'on le penserait durant leur bac et durant leur pratique (je suis certaine que plusieurs infirmières qui travaillent depuis 10-20 en savent plus que certains médecins qui commencent... Certains médecins nous ont raconté avoir demandé l'aide d'infirmière lors de leurs premiers mois de résidence...)

De plus, les infirmières seront loin de pouvoir prescrire n'importe quoi. Ce sera très limité et très ''simple'' si on peut dire, ce sera surtout pour le traitement de maladies chroniques. Si je ne me trompe pas, le diagnostic ira toujours au médecin. Les infirmières vont aider les médecins et non les remplacer. Je ne vois rien de mal à cela, sachant qu'il manque cruellement de médecins et que ceux-ci sont débordés...

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Le but final reste le soin du patient. Sérieusement, j'espère que tu pourras t'ouvrir l'esprit assez rapidement. Le temps où le médecin était un "Dieu" est révolu, maintenant nous savons qu'une approche multidisciplinaire et de partage des taches est beaucoup plus efficace et bénéfique au patient.

Le médecin garde sa place d'importance puisqu'il lui incombe de superviser le travail des infirmières et de faire le diagnostic.

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1. Tu veux des gens avec un bac pratiquer comme des gens avec un doctoray de 1er cycle?

2. Si les infirmieres commancent a faire comme les medecins, ca sera quoi la difference entre les 2 professions alors? Si les infirmieres commancent a prescrire, elles seront comme une sorte des medecins, alors la profession infirmiere comme profession separee de la medecine n'aura plus de rauson d'exister.

 

Je comprends ta logique. Voici mon point :

 

Les infirmières n'ont que très peu de marge de manoeuvre indépendante. Cela fait en sorte que toute décision repose sur le médecin et bien entendu le système est moins efficace. Est-il plus sécuritaire pour autant? Ça dépend de la situation, et c'est pour cela qu'il faudrait que les pouvoirs de prescriptions des infirmières soient dans un cadre très précis. Elles n'auraient pas les pleins pouvoirs de prescription et elles ne remplaceraient pas les médecins non plus. Il y a plein de moyens de pallier à cela, en médecine on a un système de ''PRN''. En gros on prescrit tout plein de médicaments à donner selon les désirs du patient ou selon le jugement de l'infirmière. Il y a aussi les ordonnances collectives (gestion de l'insuline dans la région de Québec) et les protocoles (ajustement d'héparine IV en milieu hospitalier par ex). Ce qui serait nécessaire, c'est d'aller un petit pas au delà de ces mesures, et de laisser un peu plus de pouvoirs aux infirmières pour rendre le système plus efficace. Les infirmières connaissent les indications/contre indications de base de plusieurs médicaments et souvent, surtout en maladie chronique de 1ere ligne, l'utilisation des médicaments se fait largement sur une base d'algorithme. Donc laisser un peu de pouvoir prescriptif aux infirmière ne mettrait pas en danger, selon moi, le public.

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