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Faiblesses du programme MD à l'UdeS


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Je suis d'accord que les statistiques et les classements sont de très bons outils que les étudiants peuvent utiliser pour évaluer les universités. C'est sûr qu'on est tenté de dire que ça vaut rien quand ils ne reflètent pas nos propes opinions. Par contre DES faits sont des faits, même si nous ni croyons pas.

 

Pas d'accord avec ton opinion. Je trouve même cette affirmation méprisante de ta part.

 

Exemple: on traite habituellement l'otite moyenne aiguë avec Amoxil, tous les manuels le recommandent d'ailleurs en première ligne. Toutefois, après plusieurs expériences personnelles, observations de collègues et de patrons, etc., je préfère désormais commencer par du Biaxin ou même du Cefzil vu le taux d'échec élevé avec Amoxil.

 

Faut savoir interpréter. J'ai commencé ma médecine très axée sur les chiffres et les statistiques en lecture scientifique pour finalement comprendre que le tout n'est pas si exact, ou encore approprié dans un contexte particulier.

 

Voici un des exemples les plus connus du genre en médecine: BMI Not Accurate Indicator Of Body Fat

 

Enfin, ce n'est pas que stats, chiffres, calculs... ne valent rien parce qu'ils ne réflètent pas nos opinions; c'est uniquement que nous n'avons pas d'autre choix que de vérifier et contre-vérifier toutes les données qui nous sont fournies afin d'en tirer une conclusion valide et valable, surtout en ce qui concerne la littérature médicale (prenez garde aux compagnies pharmaceutiques!).

 

Je crois qu'avant des "faits", il y a aussi ce qu'on appelle l'esprit critique et le jugement, des éléments beaucoup plus fiables que tout ce qui est factuel et ponctuel.

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Exemple: on traite habituellement l'otite moyenne aiguë avec Amoxil, tous les manuels le recommandent d'ailleurs en première ligne. Toutefois, après plusieurs expériences personnelles, observations de collègues et de patrons, etc., je préfère désormais commencer par du Biaxin ou même du Cefzil vu le taux d'échec élevé avec Amoxil.

 

Faut savoir interpréter. J'ai commencé ma médecine très axée sur les chiffres et les statistiques en lecture scientifique pour finalement comprendre que le tout n'est pas si exact, ou encore approprié dans un contexte particulier.

 

Le taux d'échec élevé avec Amoxil n'est-il pas un statistique aussi!;)

 

Je suis parfaitement d'accord avec toi que des statistiques ne remplacent pas un bon jugement critique.

 

Je dis juste qu'il ne faut ignorer les statistiques, veut veut-pas ça nous indique quelquechose.

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Pour revenir un peu au points postés par kell bell...

 

Moi aussi je trouve que sherbrooke essaye d'investir à trop de places et je pense que ça peut finir par les nuire. Déjà que sherbrooke a le moins d'argent (des quatre université québécois offrant la médecine) en termes de financement, ça me semble que ce n'est pas une très bonne idée d'investir à plusieurs places différentes. Le montant attribuer à chaque campus sattelite est donc restreint et ça peut éventuellement avoir un impact sur la qualité à la longue. À mon avis , saguenay ne recevra pas beaucoup d'investissement dans les années à suivre (car ils viennent tout juste de construire le nouveau bâtiment en 2006) et la responsabilité d'investir chez le campus Moncton va éventuellement tomber sur les épaules du gouvernement provincial du Nouveau-Brunswick. Il ne faut pas oublier que l'université de sherbrooke doit également investir à son campus de longueuil. Je pense que les campuses sattelites vont seulement recevoir des investissement quand c'est absolument nécessaire car il y aura un manque de fonds et la qualité peut en souffrir durant ce temps.

 

Je suis également d'accord que les infrastrures de sherbrooke sont moins bien construites qu'ailleurs. Mon chum fait une maîtrise en génie civil et me dit que ça se voit au point de vue architectural et structural que sherbrooke a investit beaucoup moins dans leurs infrastuctures. Je suis consciente que la beauté des bâtiments n'est pas très important, mais je pense que ça démontre un peu l'idéologie de sherbrooke où la qualité n'est pas ce qui est de plus important. Je ne dis pas ça pour m'attaquer aux étudiants de sherbrooke, donc détentez vous!:P Je ne dis pas que shebrooke est moins bonne!

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Je pense que les campuses sattelites vont seulement recevoir des investissement quand c'est absolument nécessaire car il y aura un manque de fonds et la qualité peut en souffrir durant ce temps.

 

C'est important d'y penser critiquement. La motivation première d'avoir un campus sattelite au saguenay n'est pas pour offrir une éducation équivalente, c'est d'abord pour attirer des futurs médecins dans des régions où il y un système de santé minimal (autant au niveau du nombre de médecins et spécialistes que la qualité des technologies et infrastructures). C'est aussi important de mentionner que c'est le gouvernement qui pousse les universités à ouvrir des campus sattelites.

 

C'est évident que l'université va proportionellement investir moins au saguenay. C'est semblable au ministre de santé qui investit davantage dans les centres principaux. Si il y a un choix à faire, c'est toujours plus avantageux pour l'udes d'investir à sherbrooke (140 étudiants/année) qu'au saguenay (24 étudiants/année). C'est juste logique!

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Hmm, Saguenay, de la médecine minimaliste... Ça parait que tu n'es jamais allé là! Ils ont de l'hémodynamie, de la neurochir, de la chirurgie cardiaque, CCVT, piste d'atterrissage pour hélicoptères... Pas très minimaliste à mon avis... En tout cas, étant formé à Sherbrooke, je dirais que la formation est très bonne, préparant très bien pour la résidence. L'unité 14 (la session de moins d'externat) est un excellent préparatif pour l'externat, qui permet de voir des problèmes multisystémiques (et non uniquement par système, comme les autres universités). Je travaille avec des résidents de McGill, Montréal et Laval, et je dois dire que je n'ai rien à leur envier par rapport à la formation que j'ai reçu à Sherbrooke.

 

Pour la durée de formation, j'ai fait un bacc en biochimie (à Laval), je dois dire que ça n'a servi à presque rien en médecine. Pour les places comme McGill, qui acceptent qq'un ayant fait un cégep en Sciences, et un bacc en musique, et n'ayant pas besoin de faire le premed.., je doute que le bacc en musique prépare solidement pour la médecine. D'ailleurs, l'approche est différente des sciences fondmentales en médecine. La personne qui a dit que sa soeur externe connaissait moins de physiologie que la personne ayant fait un bacc là dedans... Ça se peut bien! Externe, franchement... Par contre, intérroge la personne en physiologie sur les syndromes paranéoplasiques ou encore sur la raison pourquoi on utilise pas de la vanco IV pour traiter un C.Diff, hmmm... La donne risque de changer...

 

Crois tu vraiment qu'il y a de grandes différences entres les différentes universités en terme de qualité? Chaque université doit remplir les critères de formation de l'association des facultés de médecine du Canada, qui te préparent pour le LMCC. Ah oui, le LMCC. Sherbrooke fini toujours deuxième au pays (derrière Montréal), mais bien en avant de McGill, Toronto, UBC et compagnie (est-ce que ça veut dire que Sherbrooke est meilleure? Bien non, mais nos résultats sont plus hauts, surprenant malgré seulement le 4 ans que nous faisons. On doit pas etre si poche que ça). Je me rappel de mon premier stage de résidence, aux soins intensifs. C'était rough, mais t'aurais du voir la résidente de McGill pédaler!

 

Côté réputation, c'est vrai que Sherbrooke est peut-etre moins connu, venant d'une petite ville francophone de l'Estrie, et n'étant certainement pas aussi vieille que McGill, Laval, Toronto ... De plus, ils n'acceptent pas autant d'étudiants étrangers, qui diminue la visibilité internationale. Est-ce que ça change de quoi? J'ai été à un colloque de recrutement hors Québec de la FMRQ, et les gens des autres provinces, et des USA se battent pour que tu choississe leur région pour pratiquer. Ça semblait déranger personne que je sois diplômé de Sherbrooke. Pis pour matcher en résidence, plusieurs personnes de mon année ont matché à Toronto en chir générale, à montréal et Ottawa en neurochir, Dalhousie en gynéco, Queens en radio-onco, Psy à McGill, Ottawa, Dalhousie, and the list goes on. Inquiète toi pas trop pour ça. D'où tu viens, les gens s'en balancent pas mal, en autant qu'ils te connaissent, qu'ils t'aiment et que tu sois à la hauteur des attentes.

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La personne qui a dit que sa soeur externe de sherbrooke connaissait moins de physiologie que la personne ayant fait un bacc là dedans... Ça se peut bien! Externe, franchement... Par contre, intérroge la personne en physiologie sur les syndromes paranéoplasiques ou encore sur la raison pourquoi on utilise pas de la vanco IV pour traiter un C.Diff, hmmm... La donne risque de changer...

 

Les syndromes paranéoplasiques sont seulement des manifestations systémiques (symptomes) qui accompagnent certains cancers -par exemple un lymphome - mais qui ne résulte pas directement du tumeur. Les manifestations systémiques sont causées par des hormones ou des cytokines sécrété par les cellules cancéreuses ou sont causées l'action de notre système immunitaire. Les symptomes se classes dans 4 catégories majeures: endocrine, neurologique, hématologique et cutané. Les manifestations systémiques peuvent varier selon type de cancer qui affecte la personne.

 

On ne donne pas la vancomycin sous form de IV car l'antibiotic ne se rend pas en concentrations suffisante aux intestins pour traiter la prolifération de c.difficile. L'administration oral est une meilleure approche car le médicament s'y rend directement à travers le système digestif.

 

C'mon! pas besoin d'avoir étudier la médecine pour savoir ça. J'ai appris des affaires ben plus compliqués durant ma première session de bac.

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Les syndromes paranéoplasiques sont seulement des manifestations systémiques (symptomes) qui accompagnent certains cancers -par exemple un lymphome - mais qui ne résulte pas directement du tumeur. Les manifestations systémiques sont causées par des hormones ou des cytokines sécrété par les cellules cancéreuses ou sont causées l'action de notre système immunitaire. Les symptomes se classes dans 4 catégories majeures: endocrine, neurologique, hématologique et cutané. Les manifestations systémiques peuvent varier selon type de cancer qui affecte la personne.

 

On ne donne pas la vancomycin sous form de IV car l'antibiotic ne se rend pas en concentrations suffisante aux intestins pour traiter la prolifération de c.difficile. L'administration oral est une meilleure approche car le médicament s'y rend directement à travers le système digestif.

 

C'mon! pas besoin d'avoir étudier la médecine pour savoir ça. J'ai appris des affaires ben plus compliqués durant ma première session de bac.

 

Bravo tu es tres savant

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C'mon! pas besoin d'avoir étudier la médecine pour savoir ça. J'ai appris des affaires ben plus compliqués durant ma première session de bac.

 

Je n'en doute pas. Je suis sur que quelqu'un qui fait un bac en math ou en physique pure voit des choses BIEN PLUS compliquées que quelqu'un en médecine. Le but de la médecine est pas de voir des choses compliquées, c'est de soigner les gens.

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Hmm, Saguenay, de la médecine minimaliste... Ça parait que tu n'es jamais allé là! Ils ont de l'hémodynamie, de la neurochir, de la chirurgie cardiaque, CCVT, piste d'atterrissage pour hélicoptères... Pas très minimaliste à mon avis...

 

Je pense que tu m'as mal compris. Je n'étais pas en train de comparer les hôpitaux du saguenay à ceux des villages du tiers monde! Je disais seulement qu'en régions il y a un manque disproportionel de technologies ainsi que de personel qualifié. Ce n'est pas un secret, et c'est donc pourquoi le gouvernement y travail pour rétablir la situation. Un moyen qu'ils utilisent c'est les fameux campus satellites, dans le but que les étudiants qui étudient en régions y resteront pour pratiquer. C'est la raison pour laquelle j'ai dit que la motivation première n'était pas d'offir une formation équivalente.

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La discussion semble virer un peu hors sujet.

 

Je tiens à vous rappeler que mes préoccupations majeures tournent principalement autour du curriculum (préclinique et externat) à sherbrooke. J'aimerais avoir vos pensées sur les lacunes possible à ce niveau. Pour ceux qui ont déjà complèté ou sont en voie de complèté le programme à l'UdeS, est-ce qu'il y a des aspects du programme avec lesquels vous n'étiez pas satisfaits?

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Au niveau du curriculum, il n'y a pas vraiment de lacunes majeures, c'est-à-dire il 'n'y des gros trous dans l'apprentissage. Mais une choses que je n'aime pas c'est qu'on n'aborde pas les sujets très très en détail. On n'a pas la chance "de mordre dans le jus de la matière"! C'est tout fait un petit peu à la rush. Quand je comparece ce qu'on apprend avec mes collègues dans les autres écoles, c'est vrai que nos connaissances sont moins appronfondies, surtout au niveau cellulaire. C'est très frustrant des fois parce que ça rend la compréhension de littérature médicale, qui se concentrent davantage ces temps-ci sur les aspects cellulaires (récepteurs, génétique, etc.) et l'action de médicaments, plus difficile.

 

La méthode APP c'est une très bonne façon d'apprendre. La majorité du temps ça fonctionne très bien et ça aide à retenir l'information. Il y a juste certaines matières qui ne s'enseigne/apprenne pas bien avec l'APP. J'aurais préféré un meilleur équilibre avec les cours magistraux comme à Laval. Parfois on a aussi la malchance de tomber sur des mauvais tuteurs ou un mauvais groupe, ça casse vraiment la dynamique. Dans mon cas, c'était un mauvais tuteur, il n'était pas vraiment un expert dans son domaine et c'était évident qu'il n'avait pas beaucoup d'expérience dans l'enseignement, et il se contentait qu'on apprenne le stricte minimum. De plus, il avait rarement de l'information supplémentaire à nous faire découvrir et souvent il ne pouvait même pas répondre à nos questions. De ce que j'entends, des situations semblables sont plus rares à montréal et québec parce que c'est plus facile de recruter des experts qui ont suffisament d'expérience dans l'enseignement dans les grosses villes, où ils se trouvent majoritairement.

 

Ce qui me dérange le plus du programme, par contre, c'est la façon que l'externat se déroule. On a très peu de temps dans les rotations cliniques avant l'application du CaRMS. Donc, c'est probable qu'on ait pas une bonne idée du domaine de la médecine dans lequel on veut se diriger. Moi je trouve que ça rend le processus du CaRMS encore plus stressant et difficile. Par conséquent, on a moins de chance de se retrouver dans une spécialité qui nous intéressent vraiment.

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Moi je suis un diplômé de sherbrooke et je fais présentement ma résidence en médecine interne à McGill, donc ayant couvert le programme de sherbrooke en entier, je pense que je suis bien placé pour donner un apprçu critique.

 

Pour ce qui est des faiblesses, je pense que quelqu'un d'autre sur ce thread l'a bien dit: on est poche en biologie humaine! On n'apprend pas du tout assez à mon goût. Surtout en médecine interne, on a besoin de connaisances très approndies en physologie, biologie cellulaire et le reste, et à mon avis je n'ai pas reçu une très bonne formation à ce niveau. Le programme concentre beaucoup trop de temps à développer les "attitutes" d'un médecin dans le cadre du Profession MD, tandis qu'une partie de se temps serait mieux consacrer aux sciences médicales. Comme une de mes superviseur en résidence m'a dit une fois: " The best bedside manner in the world doesn't mean a damn if can't find the right diagnosis and appropeiate treatment". À ce niveau je trouve que c'est une sérieuse lacune du programme de sherbrooke. Durant mes rotations, il m'arrive souvent de trouver que je n'ai pas reçu une formation suffissante, surtout quand je vois mes collègues d'autres universités se débrouiller avec beaucoup plus de facilité. J'imagine que ce n'est pas la même histoire, dépendant de notre spécialité.

 

Il y a néanmoins beaucoup de de points positifs du programme. La sensation d'appartenance est très fort à Sherbrooke. Aussi, malgré ce que j'ai dit avant, développer les attitudes nécessaires du bon médecin sont importants, surtout dans le 21ième siècle. J'aurais juste aimer qu'on se concentre plus à développer des connaissances plus approffondis en sciences médicales.

 

Une autre lacune du programme de sherbrooke c'est un manque d'accèss à des nouveaux outils éducatifs. Un exemple, c'est le "surgical skills lab". Dans plusieurs autres universités, les étudiants y ont accèss pour se pratiquer à performer plusieurs techniques d'une grande importance en médecine. Ça aide beaucoup dans l'apprentissage des aspects pratiques de la médecine. De ce que j'entends, depuis mon temps, sherbrooke a construit un skills lab, toutefois l'accèss y est restreint. De plus, vue que c'est situé à leur campus principal, les étudiants du saguenay ne peuvent pas l'utiliser du tout. C'est juste un exemple parmis pusieurs.

 

En tout, le programme de sherbrooke est loin d'être parfait. J'espère que l'université prendra les mesures nécessaires pour améliorer la situation.

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Hein, un surgical skills lab? Où ça?!

 

Sérieux, je ne savais même pas que ça existait. J'ai dû m'acheter un tas de pattes de cochon pour maîtriser l'art des sutures...

 

Profession MD ne vaut pas un kopek en plus. C'était une perte de temps horrible!!!

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Vous avez raison mais dites vous que les points que vous avez énumérés ne sont peut etre pas tellement propre a sherbrooke mais a plusieurs facs de med. A laval aussi on a notre propre profession md (qui sappelle médecin médecine et société) et on fait aussi de moins en moins de physiologie. J'ai parlé a un étudiant de mcgill qui m'a dit qu'il avait eu du mal au usmle car aux usa ils font bcp plus de physio et de bio cell. Mais peut etre qu,a sherbrooke ces sujets sont encore moins traités qu'aux autres facs quebecoises (ou ils le sont apparament deja pas assez). Les programmes sont régis par l'agrément donc ils sont tous tres similaires selon moi.

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J'y repense et je n'ai pas aimé le fait que quelques tuteurs aient une expertise nettement moindre par rapport à leurs collègues dans certaines unités pour la bonne raison qu'ils n'étaient pas des spécialistes dans la matière enseignée.

 

Par exemple, devoir se taper des tutos avec un radiologue durant l'unité appareil digestif, un ORL lors de l'unité maladies infectieuses, un gériatre en Biomed 1, une OBGYN spécialisée en médecine foeto-maternelle en... endocrinologie, un oncologue durant hématologie, etc., c'est vraiment pas fort, surtout lorsqu'ils avouent de leur propre chef "ne pas connaître grand-chose de l'unité" qu'on leur avait assignée (histoire vraie). Des collègues s'en plaignaient fréquemment en pré-clinique et on a même cru remarquer que l'enseignement prodigué durant une unité faisait effectivement la différence entre un A et un E aux examens.

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En comparant avec les autres universités, tombé sur un tuteur qui n'est pas un expert dans la matière arrive beaucoup plus souvent à Sherbrbooke, surtout au campus de saguenay. Je suis d'accord que ce n'est pas absolument nécessaire que le tuteur soit un spécialiste dans le domaine, mais la plupart du temps dans les autres universités ils ont davantage de l'expérience en enseignement et font des recherches pour être très renseigné sur la matière couverte, ce qui n'est pas toujours le cas à Sherbrooke.

 

Une chose que j'aime pas c'est que certains tuteurs ne nous poussent pas a chercher plus loin. On apprend juste la matière de façon superficielle. C'est presque enragant quand qu'on pose des questions et que le tuteur n'a pas l'expertise pour nous répondre et nous guide pas (nous incite même pas) à aller trouver la réponse. Mon amie à l'UdeM avait un tuteur médecin de famille pour l'unité en endocrinologie, pour certaines questions complexes il n'avaient pas toujours les réponses exactes, mais avant la prochaine session il s'assurait de se renseigner sur le sujet en question et ensuite faire découvrir la réponse aux étudiants.

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Mon amie à l'UdeM avait un tuteur médecin de famille pour l'unité en endocrinologie, pour certaines questions complexes il n'avaient pas toujours les réponses exactes, mais avant la prochaine session il s'assurait de se renseigner sur le sujet en question et ensuite faire découvrir la réponse aux étudiants.

 

J'étudie à Saguenay et à chaque fois que mes tuteurs sont des médecins de famille, ils font exactement la même chose que le tuteur de ton amie à Montréal.

 

De toute façon, en APP, l'apprentissage se fait beaucoup par soi-même, le tuteur est davantage là pour guider que pour vraiment donner de la matière. Chaque étudiant est libre d'approfondir plus ou moins un sujet, du moment bien sûr d'avoir atteint les objectifs minimaux.

 

De plus, si un étudiant a des questions auxquelles son tuteur ne peut répondre, il peut toujours les poser sur les FAQs, lesquelles sont disponibles pour tous sur Intranet et régulièrement mises à jour par les responsables de l'unité.

 

Et pour ceux qui se le demandent, notre formation à Chicoutimi est de la même qualité qu'à Sherbrooke. Oui, l'objectif avoué est de retenir des médecins au Saguenay, mais pas au prix d'une formation moins bonne.

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Je suis contente d'entendre que tu as toujours eu des bons tuteurs. Mais croyez moi que quand on tombe sur un mauvais, ça gâche toute l'unité. Pis ça arrive plus souvent qu'on pense à sherbrooke,en tous cas c'était mon expérience.

 

Ce qui me dérange plus du programme à sherbrooke c'est qu'en générale on ne creuse pas dans les détails des matières qu'on apprend. On passe à travers les sujets très vite et desfois ça semble qu'on aborde un sujet juste pour dire qu'on l'a fait sans qu'on apprenne des détails importants.

 

Je suis d'accord que c'est la responsabilité de chacun d'étudier en profondeur s'il veut, mais c'est pas très pratique de le faire si tout le monde dans le groupe dans s'y met pas et encore moins si on est pas bien guidé par le tuteur. Selon ce que j'ai véçu, tomber sur un bon groupe c'est plus ou moins la norme, mais ce n'est pas toujours garanti qu'on ait un bon tuteur.

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Ma soeur est au campus saguenay, donc je connais pas mal les avantages/désavantages du pragramme. C'est vrai que les tuteurs du saguenay sont presque uniquement des médecins de famille. ma soeur trouve que c'est plutot un désavantage, car veut veut pas spécialiste a nettement plus de connaissances dans son domaine à partager. Je pense que tout le monde aimerait davantage apprendre d'un expert. En particulier avec la méthode APP, c'est claire qu'un spécialiste peut aborder des sujets au-delà des objectives minimaux, pis en tant qu'étudiant je trouve que ça apporte plus à la formation et c'est plus intéressant. Aussi, il ne faut pas oublier que les tuteurs au saguenay ont beaucoup moins d'expérience en enseignement, surtout avec la méthode APP. Comme ma soeur m'a dit, déjà que ça prends du temps à s'habituer à la nouvelle méthode, ça rend les choses encore plus difficiles quand le tuteur apprend comment l'APP marche en même temps que toi.

 

Au niveau des infrastructures, ma soeur aime que le bâtiment est neuve, elle était parmis les premiers à l'utiliser. C'est quand même beau, mais elle trouve que c'est un peu petit, surtout que d'année en année il y a plus en plus d'étudiants qui s'ajoute. Aussi, en termes d'équipement, il y a beaucoup plus au site de sherbrooke.

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En termes de l’expérience éducative à Sherbrooke, je n’ai pas l’expérience première pour vous en parler. Moi je fais ma residence en chirurgie générale à l’UdeM, mais j’ai étudié à McGill. Je côtoie donc régulièrement des résidents qui ont été formé à Sherbrooke. Je peux vous dire qu’en chirurgie il n’y a pas grand disparité entre le monde formé à une université versus l’autre. On observe toutefois des differences. J’ai remarqué que ceux de McGill sont moins à l’aise en discutant avec les patients, ceux de l’UdeM et Laval sont pas mal similaires, ceux de sherbrooke par contre semblent avoir moins de connaissances au niveau de l’anatomie et moins d’expérience avec certaines technniques chirurgicales. En effet, tout le monde est honnête par rapport à leurs forces/faiblesses. Pour ce qui est des résidents provenant de Sherbrooke, ils admettent qu’ils n’ont pas eu des formations très approndies en matière de bio cellulaire, physiologie et un peu en anatomie, et qu’ils ont une certaine marge à ratrapper. Je ne veux pas dire que ceux de Sherbrooke sont moins bons, mais ils sont nettement moins nombreux. La joke courante demeure toutefois que ceux de Sherbrooke sont moins compétents! En vérité, la chirurgie ne nécessite pas des connaissances extrêmement approndies en physiologie et bio cellulaire comme certaines autres spécialités.

 

Ma blonde a étudier à Sherbrooke et pour sa residence en médecine interne, elle voulait aller aux États-Unis. Pour ceux qui ne connaissent pas, les entrevues là-bas se passent un petit peu différement. Ça arrive que des fois tu te fais poser des questions qui ont pour but d’évaluer des connaissances en médecine. C’est ce qui c’est passé à ma blonde. La plupart du temps les questions sont assez simples. Mais selon ma blonde, elle s’est fait questioner sur des choses qu’elle n’avait jamais apprit. Elle m’a dit qu’ils lui ont presque rit en pleine face quand elle a dit que ce n’était pas quelquechose qu’elle avait couvert (mais elle a tendance d’exagérer!). Ça finit qu’elle devait faire sa residence à Sherbrooke même. Je n’ai absolument rien contre ceux de Sherbrooke, je trouve qu’ils font de bons médecins. Mais, je pense toutefois que l’exemple avec ma blonde démontre qu’il y a certaines lacunes dans leur programme.

 

Une chose est certaine, Sherbrooke a une moins bonne reputation. La réalité c’est que toutes les écoles ne sont pas equivalents et elles ne sont considérées comme tel. En pratique, si vous restez au Québec, ça pas une grande importance, à part pour votre placement en residence. Toutefois, en-dehors du Québec, c’est complètement une autre histoire. Même si vous ne croyez pas qu’une réputation soit importante, des personnes qui sont beaucoup plus établit que vous dans le domaine vont vous jugez basé sur votre école. Je ne suis pas allé à McGill pour la réputation, j’étais juste tanné d’étudier en français. Mais juste le fait que j’ai gradué de McGill, je me fais recruter par des centre hospitaliers aux États-Unis et en Europe et par des des organismes internationaux comme le WHO pour des postes dès que j’aurai finit ma résidence. Des situations semblables se produissent pour ceux qui viennent de l’UdeM et même pour certains de Laval, mais c’est extrêment rare pour ceux qui sortent de Sherbrooke. Je suis consciens qu’à ce state ci de votre éducation, vous vous en foutez d’une réputation, mais ça va finir par être important pour votre avenir. Croyez-moi sur ça.

 

Même dans les interactions avec les patients, ça peut avoir un effet. Un nouveau phénomène, surtout avec le push de la privatisation de certains aspects de la médecine (aussi minime qu’il soit présentement), c’est que les patients sont beaucoup plus discriminant envers les médecins. Ils rercherchent tout sur leurs médecins, incluant leur formation. Ils sont donc beaucoup plus rapide à questioner votre diagnostic s’ils n’ont pas confiance que vous avait reçu la meilleure formation. C’est également plus probale donc qu’ils demandent de se faire réferrer à un autre médecin pour un deuxième opinion. J’ai vu plusieurs situations de cette sorte se produire (uniquement à des médecins provenant de Sherbrooke et un de Laval) durant mes rotations en cliniques. C’est certainement des choses à prendre en considération, car ça affecte ce que vous pouvez accomplir en tant que médecins. Il faut aussi noter que les patient de ces temps-cis sont beaucoup plus informés sur les diverses aspects de la médecine et ils font amplement de recherches sur leurs symptomes/conditions avant même de consulter un médecin. Donc, n’importe quelle trou de connaisances d’un médecin est amplié dans de telles circonstances, surtout que les étudiants de Sherbrooke dissent qu’ils ne couvrent pas la matière assez en detail.

 

C’est peut-être pourquoi ce n’est pas hors du commun de voir à chaque année des étudiants qui, après s’avoir renseigné sur le programme de Sherbrooke, chossisent de poursuivre des études dans un autre domaine relié comme la pharmacie, optométrie, dentiste, … dans une autre université. J’ai en fait plusieurs amis du cégep qui ont suivi ce chemin, 2 sont renter en médecine à McGill après un bac, 2 autres à Laval et 1 à l’UdeM. Tous sont très heureux et envisage des grands carrières dans le domaine.

 

Je n’ai rien contre les étudiants de Sherbrooke (hey ma blonde vient de Sherbrooke!). Je dis juste, après avoir vu ce qui se passe à certains de mes collègues, que vous aller faire face à plusieurs obstacles additionels pour finalement obtenir un respect moindre. C’est ça la bête réalité.

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La méthode APP c’est une merveilleuse façon d’apprendre, surtout la médecine. C’est la raison donc que toutes les facultés francophones au Québec l’utilisent. Toutefois, toutes les universités n’appliquent pas l’APP de la même manière. Pour ce qui est de Sherbrooke,, il y a certains problèmes avec la façon qu’ils ont intègré l’APP à leur programme.

 

Si on suit l’exemple de McMaster, ceux qui on créé la méthode et y ont fait la promotion de sorte que l’APP soit adopté dans plusieurs écoles à travers le monde, il y certaines conditions sous lesquelles l’APP fonctionne effectivement. Il faut qu’il y ait beaucoup d’expérience en milieu clinique et ça aide si c’est répartit tout au long de la formation. À Sherbrooke, c’est la faculté au Québec où il y a le moins de temps passé en externat. De plus, les quelsques semaines en clinique avant l’externant ne sont pas suffisant, ils sont là juste pour habituer les étudiants à l’environement clinique. Il faut également qu’il y ait un bon équilibre avec les cours magistraux. Mais à Shebrooke, c’est beaucoup trop axé sur l’APP et c’est malheureux car certaines choses s’apprennent mieux dans le cadre des cours magistraux. Aussi, c’est très important que les groupes soit mener par des spécialistes pour des raisons évidentes. Sherbrooke éprouve toujours des difficultés à recruter les spécialistes nécessaires pour chaque unité. Ce critère est une sérieuse lacune surtout au campus Saguenay.

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Je suis complètement d'accord avec ce que tu dis wannabedoc. Les points que tu soulève sont des vrais de vrais problèmes avec le programme à sherbrooke. J'espère sérieusement que l'univesité va se forcer pour améliorer la situation, mais je ne vois aucune inclination de la part de l'administration de la faculté à prendre les mesures nécessaires. :(

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Une chose est certaine, Sherbrooke a une moins bonne reputation. La réalité c’est que toutes les écoles ne sont pas equivalents et elles ne sont considérées comme tel. En pratique, si vous restez au Québec, ça pas une grande importance, à part pour votre placement en residence. Toutefois, en-dehors du Québec, c’est complètement une autre histoire. Même si vous ne croyez pas qu’une réputation soit importante, des personnes qui sont beaucoup plus établit que vous dans le domaine vont vous jugez basé sur votre école. Je ne suis pas allé à McGill pour la réputation, j’étais juste tanné d’étudier en français. Mais juste le fait que j’ai gradué de McGill, je me fais recruter par des centre hospitaliers aux États-Unis et en Europe et par des des organismes internationaux comme le WHO pour des postes dès que j’aurai finit ma résidence. Des situations semblables se produissent pour ceux qui viennent de l’UdeM et même pour certains de Laval, mais c’est extrêment rare pour ceux qui sortent de Sherbrooke. Je suis consciens qu’à ce state ci de votre éducation, vous vous en foutez d’une réputation, mais ça va finir par être important pour votre avenir. Croyez-moi sur ça.

 

Ca c'est n'importe quoi.

 

Quand tu recrutes quelqu'un pour la ''réputation'' de l'école et non pour la qualité du candidat, tu vas dans la mauvaise direction. Je préfère un bon chirurgien de Sherbrooke à un chirurgien moyen de ''Ivy-whatever''...

 

Je peux même te donner des exemples de patrons en chirurgie à Sherbrooke qui ont fait médecine et résidence à Sherbrooke et par la suite ont fait des fellows dans des grands centres amércains.

 

Dans la vie, tu dois travailler pour te rendre quelque part, un cancre reste un cancre, même s'il a étudié à Harvard, puis pour être franc, il n'y a pas grand patient qui vont te questionner sur l'endroit ou tu as fait ton cours de médecine, mais la plupart vont être content si tu as fait ton boulot de façon adéquate, et ne poseront pas de question sur ton pedigree.

 

J'ai cotoyé des résidents dans différents milieux, puis ceux qui ont fait leurs cours de médecine à Sherbrooke n'ont rien à envier aux autres, malgré les ''faiblesses'' de leur programme, les plus rusés complèteront par eux-mêmes les manques, comme tout médecin qui veut parfaire ses connaissances...

 

noncestvrai

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