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Médecins sous médication...


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Bin non c'est pas aussi pire, j'abonde dans le sens de son MD qui lui a dit qu'elle avait un trouble d'adaptation

 

Durant l'externat c'est le premier moment où tu sors de ta bulle universitaire et que tu vois le vrai monde médical... tes faits et gestes ne valent pas grand chose encore mais tu apprends bcp sur le fonctionnement du système et bien sûr tu continue d'apprendre de la théorie

 

C'est durant la résidence que tes actions ont un certain poids et ptet que c'est ça qui fait mal à la fille qui commente. Ajouté au fait qu'on dirait qu'elle ne s'entend pas bien avec ses supérieurs ou qu'elle prend mal la critique... si t'es pas capable de dealer avec tes défauts et tes lacunes et d'avoir une bonne autocritique, et bien tu risques de te faire ramasser rendu à l'hôpital, que tu sois externe ou résident

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Du sucre!!! (Coke est l'idéal, pcq sucre ET caféine)

 

En revenant à l'histoire du commentaire de la fille, je trouve ça drôle que tous les gens qui ont dit qu'elle doit avoir un problème quelconque ne sont soit pas encore en médecine ou pas encore à l'externat!

 

Attendez d'être rendus là pour parler en connaissance de cause au moins.

 

Ah come on, j'ai pas besoin d'être en politique pour avoir une opinion politique, j'ai pas besoin d'avoir été présent en afghanistan pour parler du retrait des troupes, pas besoin d'être en chine pour avoir une opinion sur le tibet. Si on devait se resteindre à seulement notre situation pour parler, on aurait pas grand chose à dire. :o

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C'est vrai, tout le monde a droit à son opinion. Mais ca reste exactement ca: rien de plus qu'une opinion si tu sais pas de quoi tu parle. Puis je pense qu'on sait pas tous de quoi on parle quand on parle de l'externat si on l'a pas fait encore.

 

Oui, mais ça restera toujours une opinion. Il y a des externes qui s'en sortent, d'autres non, ils n'auront pas la même vision. Ils ont leur opinion aussi.

 

On parle bien au niveau de la crédibilité, mais personne ici ne s'en ait donné de fausse.

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Est-ce qu'un étudiant de Sherbrooke peut confirmer l'intensité des études médicales à l'UdeS?? Ça semble complètement inhumain...

 

De ce que j'ai entendu, le préclinique de l'UdeS étant en 2 ans sans prémed, le stress d'adaptation et la charge de travail est possiblement supérieure aux autres universités.

Quant à l'externat, ça devrait être assez homogène d'un endroit à l'autre, selon le stage bien entendu.

 

À l'UdeM, il y a le BAER (Bureau d'aide aux étudiants et aux résidents) pour règler ces problèmes d'adaptation, car il y a bien un problème.

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Bonsoir à tous.

 

J'ai fini mon doctorat en médecine à l'université de Sherbrooke en juin 2010. J'ai passé les 4 dernières années de ma vie sur ce campus. Je crois donc que je suis en mesure de remettre les pendules à mesure sur la question du Ritalin.

 

Premièrement, le mode de vie dont fait part ALLEAU est totalement farfelu. Oui les études en médecine sont exigeantes, mais jamais à ce point. Si certaines personnes doivent en venir là pour pouvoir réussir, elles n'ont tout simplement pas les capacités nécessaires pour réussir...

 

Deuxièmement, en 4 ans au CHUS, je n'ai jamais vu/entendu/soupçonné quelqu'un qui consommait du Ritalin. Les exemples cités dans le reportage sont des sources isolées. Cette pratique n'est nullement répandue et elle est sûrement présente de façon isolée dans toutes les universités en Amérique du Nord.

 

J'espère que ces quelques lignes vous éclaireront.

Et n'oubliez pas cette phrase célèbre du personnage Jason Bourne du romancier Robert Ludlum ''REST IS A WEAPON''.

 

Bonne soirée à tous!

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Bonsoir à tous.

 

J'ai fini mon doctorat en médecine à l'université de Sherbrooke en juin 2010. J'ai passé les 4 dernières années de ma vie sur ce campus. Je crois donc que je suis en mesure de remettre les pendules à mesure sur la question du Ritalin.

 

Premièrement, le mode de vie dont fait part ALLEAU est totalement farfelu. Oui les études en médecine sont exigeantes, mais jamais à ce point. Si certaines personnes doivent en venir là pour pouvoir réussir, elles n'ont tout simplement pas les capacités nécessaires pour réussir...

 

Deuxièmement, en 4 ans au CHUS, je n'ai jamais vu/entendu/soupçonné quelqu'un qui consommait du Ritalin. Les exemples cités dans le reportage sont des sources isolées. Cette pratique n'est nullement répandue et elle est sûrement présente de façon isolée dans toutes les universités en Amérique du Nord.

 

J'espère que ces quelques lignes vous éclaireront.

Et n'oubliez pas cette phrase célèbre du personnage Jason Bourne du romancier Robert Ludlum ''REST IS A WEAPON''.

 

Bonne soirée à tous!

 

Yamuh est mon idole pour la journée.

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C'est bien dommage qu'ils ne parlent que de médecine, puisque c'est bien pire en pharmacie, l'accès étant tellement plus simple...

 

Comment ça ? Je suis en pharmacie et je pourrais avoir accès au Ritalin seulement parce que mon petit frère en prend... (et je ne vais pas en prendre, car je n'ai aucun déficit d'attention ... ). Et les études en pharmacie, c'est vraiment pas si pire (pour la première session en tous cas), alors il n'y a pas vraiment de raisons d'en prendre aussi. C'est très faisable sans médicament/café/redbull/etc.

 

Et il y a ce commentaire, suite à l'article , également que j'ai trouvé intéressant:

Commentaire à alleau :

 

Salut, moi aussi je suis étudiant en médecine à l'université de Sherbrooke. Ton commentaire me semble particulièrement drôle, parce qu'il ne correspond en aucun point à la réalité moyenne des étudiants en médecine de l'université de Sherbrooke. J'ai siégé pendant 3 ans à l'ageemus (L'association des étudiants de médecine de l'université de Sherbrooke) et croit-moi si il tel problème s'était présenté on en aurait entendu parler.

 

Je ne sais pas comment tu y arrives mais voici des souvenirs clairs de mon passage en médecine. J'ai déjeuné tous les matins de semaine en compagnie de mes amis aux résidences (qui déjeunaient eux aussi). Je n'ai jamais eu à prendre plus de 4 cafés dans une seule journée. Je suis allé voir ma famille sur la rive-sud de Montréal à toutes les fins de semaines de la première année de médecine, fin de semaine pendant laquelle je n'ai jamais étudié plus de 5 heures sauf en temps d'examen. L'étude moyenne que j'avais à faire était d'environ 20 à 40 heures d'étude par semaine. Compte tenu qu’au moins 2 jours par semaines sont des demi-journées, cela était chose facile. Il n'y a selon moi nulle-part ailleurs qu'au Chus pour se faire dire que nous sommes d'excellent étudiant. Je n'ai jamais mis ma vie sociale de côté, je n'ai jamais manqué une fête, je n'ai jamais cessé de socialisé avec mes amis.

 

Certains l'ont eu plus difficile, mais si (et seulement si) tu es vraiment étudiant en médecine à l'université de Sherbrooke, alors tu sais qu'il y a un programme de cours obligatoire sur l'importance d'avoir une vie équilibré (le programme Profession md). Tu sais aussi qu'il y a environ 2 à 3 rencontres annuelles par les dirigeants de notre faculté pour nous rappeler l’importance d’une vie saine et surtout qui nous rappellent qu’ils y a environ un dizaine de service d'aide aux étudiants et qu’il faut consulter avant d’être au bout du rouleau.

Je comprends mal pourquoi au sein de ton groupe d’ami 100% des individus ont eu de lourds problèmes avec leurs études. Ce que tu me décris là est à peu près le portrait des gens malades d’une promotion complète, soit 200 étudiants. Une dizaine d’étudiant en difficulté sur 200, voilà la des chiffres que l’on retrouve dans tous les types d’études universitaire.

En dernier commentaire, si tu es vraiment un étudiant en médecine de l’université de Sherbrooke, je te le dis : Tu En Fait Trop !!!!

De plus je te défis personnellement de me démontrer l'esprit élitiste et snob de Sherbrooke.

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Je n'accuse personne de voler de methylphenidate à leur pharmacie ou ailleurs.

Je sais simplement de source sure qu'il y avait et a surement encore des ''pusher'' de Ritalin à la faculté.

 

Pour ceux et celles qui désirent avoir la vérité, pas juste une entrevue masquée, sur la consommation durant les études universitaires, voir l'article suivant paru dans le Forum de l'UdeM en 2008.

http://www.nouvelles.umontreal.ca/recherche/sciences-de-la-sante/des-etudiants-consomment-du-ritalin.html

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C'est vraiment gratuit comme article, pas de sources, pas de références, des opinions, des ''je penses que... '' , des informations biaisées.

 

C'est dommage, j'ai habituellement beaucoup de respect pour les journalistes.

 

 

Me semble qu'il y avait des sources, nottament la pharmacienne et psychiatre de Sherbrooke. Au niveau des étudiants, c'est sûr qu'ils ne vont pas les citer dans l'article. C'est gardé anonyme, sinon personne ne parleraient au journalistes de peur de se faire expulser de l'école.

 

De toute manière, le journal doit vérifier les sources avant qu'un article comme ça peut être publié.

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Le ritalin n'est pas en vente libre : c'est une drogue contrôlée, donc annexe 1 au provincial. Ça veut dire que tu as besoin d'une prescription du médecin pour t'en procurer. Toutefois, de ce que ces articles sous-entendent (je ne te dis pas que c'est vrai ou faux, mais je t'explique seulement ce qu'ils disent), les étudiants pourraient se procurer du ritalin (ou concerta ou biphentin) dans un marché noir (des amis qui ont une prescription par exemple) ou se le faire prescrire par son médecin de famille ou qqn qu'ils connaissent.

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Selon moi... si tu commences à prendre du ritalin en étant étudiant... que vas-tu prendre une fois rendu dans la pratique (i.d. plus tard)...

 

Le plus important dans un carrière c'est la santé (e.g. si tu veux une longue carrière)...pour cela, il suffit de bien manger, bien dormir, faire du sport et garder des moments pour se reposer...

 

Personnellement, en faisant du 100 heures/semaine, c'est sur que je craque assez vite!

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Autre que les stimulants du SNC sous prescription, il y a de nombreux étudiants qui prennent de simples sympathomimétiques MVL comme la pseudoéphédrine présente dans les décongestionnants oraux (Actifed, Sudafed, etc.)

 

Aussi, ça m'étonnerait beaucoup d'un md fam prescrive du Ritalin pour aider son patient à faire ses études médicales sans dx de TDAH confirmé...

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Autre que les stimulants du SNC sous prescription, il y a de nombreux étudiants qui prennent de simples sympathomimétiques MVL comme la pseudoéphédrine présente dans les décongestionnants oraux (Actifed, Sudafed, etc.)

 

Aussi, ça m'étonnerait beaucoup d'un md fam prescrive du Ritalin pour aider son patient à faire ses études médicales sans dx de TDAH confirmé...

 

 

Si un étudiant le veux vraiment, il peut toujours se plaindre des symptoms de TDA pour avoir la prescription. Vue qu'il n'y a pas beaucoup d'effects secondaires graves, les médecins ne s'inquiètes pas trop avant d'en prescrire.

 

Il n'y a également pas de conséquences majeures, du point de vue légal, à avoir du ritalin sans prescription. C'est pas comme les opioïdes.

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Me semble qu'il y avait des sources, nottament la pharmacienne et psychiatre de Sherbrooke. Au niveau des étudiants, c'est sûr qu'ils ne vont pas les citer dans l'article. C'est gardé anonyme, sinon personne ne parleraient au journalistes de peur de se faire expulser de l'école.

 

De toute manière, le journal doit vérifier les sources avant qu'un article comme ça peut être publié.

 

Ouais excuse moi, je me suis mal exprimé. J'aurais du dire : source valable. Je t'explique mon point. Voici ce que la psychiatre a dit :

 

''Sylvie Godbout, qui est psychiatre à l'Université de Sherbrooke, croit qu'il est possible d'en trouver assez facilement à l'université. « Les gens, comme ils ont des mentors, des tuteurs, il y a toujours des professeurs qui sont près des étudiants, j'imagine que c'est comme ça que ça passe. Ou encore, c'est leur médecin de famille, mais ils ne vont sûrement pas chercher ça sur le marché noir », dit-elle.''

 

Ce sont tous des opinions, aucun faits démontrés là-dedans.

 

Pour ce qui est de la pharmacienne :

 

« Les étudiants [en médecine] connaissent la molécule, donc ils savent jusqu'où ils peuvent aller avec cette molécule-là », fait toutefois valoir la pharmacienne Lynn Germain.

 

Elle ne dit jamais qu'elle sait que les étudiants en prennent, elle ne fait que spécifier que les étudiants savent jusqu'où ils peuvent aller, ce qui est encore une opinion.

 

Autre chose sur l'article :

 

''Des étudiants en médecine de l'Université de Sherbrooke n'hésitent pas à prendre des médicaments, dont du Ritalin, pour obtenir de meilleurs résultats scolaires. ''

 

Aucunes sources de cités, on ne sait absolument pas d'ou vient cette information. Cependant, au paragraphe suivant :

 

''Selon des étudiants rencontrés par Radio-Canada, la prise de Ritalin améliore la concentration, ce qui aide à mieux performer lors des examens.''

 

Cela laisse entendre que ce sont les étudiants qui ont fournis l'info du premier paragraphe. Mais cela n'est pas dit explicitement. De plus, n'importe quel étudiant en médecine rencontré pourrais dire que cela améliore la concentration, il n'énoncerais qu'un fait généralement admis.

 

 

Nonon, c'est vraiment n'importe quoi cet article

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Et vous avez tous passé à côté de ce bijoux dans les commentaires?

 

 

Personnellement, les étudiants en médecine doivent se faire entendre dans cette histoire. Personnellement, je n'ai que des A+ depuis le début et j'ai pas pris de Ritalin, la seule chose que je prends c'est du Champagne ''Moet et Chandon'' et j'écoute du Rick Ross.

 

ahahahahahahah :D

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Vous savez comment la ''journaliste'' a recruté les étudiants pour son reportage...

Elle a écrit un ''private message'' sur facebook à des étudiants en médecine de Sherbrooke qui disait qu'elle était journaliste et qu'elle cherchait des étudiants qui prenaient du ritalin en période d'examen...

 

Elle aurait pu demander n'importe quelle niaiserie...

Dans le genre, vous avez déjà payé pour du sexe et il aurait fallu qu'une personne réponde oui.... pour produire un reportage bidon...

 

Du grand journalisme...

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Vous savez comment la ''journaliste'' a recruté les étudiants pour son reportage...

Elle a écrit un ''private message'' sur facebook à des étudiants en médecine de Sherbrooke qui disait qu'elle était journaliste et qu'elle cherchait des étudiants qui prenaient du ritalin en période d'examen...

 

Elle aurait pu demander n'importe quelle niaiserie...

Dans le genre, vous avez déjà payé pour du sexe et il aurait fallu qu'une personne réponde oui.... pour produire un reportage bidon...

 

Du grand journalisme...

 

Jsuis journaliste Yamuh j'aurais besoin de ton commentaire sur les étudiants fou à Sherbrooke

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Je comprends pourquoi on pourrais critiqué la méthodologie et la crédibilité de la journaliste, mais l'histoire me semble tout de même vraisemblable, du moins par ce qui à déjà été dit des stratégies d'étude dans les écoles de médecine hors Québec, mais bon, il faut y être pour connaitre la vérité. Pour ce qui des gens qui y vont de l'anecdote, n'allez pas penser que vous êtes l'archétype de l'étudiant-e en médecine, je vais en dire une bonne...la dope ça existe et certain gens pourront être porté à en prendre.

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Le domaine médical n'a rien d'exceptionnel. Qu'on arrête de vivre dans le rêve de la perfection de la médecine. Il me semble que tout comportement humainement normal et socialement accepté devient un tabou lorsqu'il est pratiqué par des étudiants ou praticiens du domaine médical.

 

Quand La Presse nous apprends que 7 médecins se sont suicidés l'année dernière, ça représente quoi exactement. Quand on nous apprends que 10 étudiants prennent du Ritalin, encore là, ça représente quoi exactement.

 

Ces personnes sont préalablement pré-disposés face à ces comportements et les études médicales ou la pratique ne modulent en rien leur comportement mais ne fait que favoriser un passage à l'acte plus hâtif.

 

Ce que les gens doivent comprendre, c'est qu'être étudiant en médecine, résident ou praticien, c'est être un humain. Comme dans toutes les sphères, il y'a des gens plus à risques. Il y'a des gens chiants. Il y'a des gens arrogants. Il y'a des dépendants. Et oui. Certains médecins baisent, se droguent et boivent. Ce sont des humains.

 

Maintenant, s'il faut prendre du Ritalin, cesser de vivre, s'asphyxier socialement et souffrir en continue au courant de tes études, que ce soit en médecine, en sociologie ou au courant de ton travail, qu'il soit à Harvard ou à McDonald, il y'a un problème.

 

Qu'on cesse de blâmer le système. Si votre vie devient invivable en médecine, personne ne le saura si vous ne manifestez pas de besoins d'aide. Et si vous décidez d'endurer la souffrance, c'est votre choix mais vous n'êtes victime que de votre propre ignorance, égo démesuré ou trop-plein d'ambition.

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