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Pénurie de médecins persiste


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Les nouveaux GMF (Groupe de Médecine Familiale) qui viennent de se créer n'acceptent déjà plus de patients.

 

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2011/04/06/001-groupe-medecine-familiale-resultats.shtml

 

Malgré un nombre plus élevé de médecin par habitant, nous manquons toujours de médecins, pourquoi ?

 

Personellement, je crois que chaque médecin travaille moins d'heure qu'auparavant.

Autrefois, un médecin travaille régulièrement 60 heures par semaine et quelques fois, ils donnent des consultations gratuits aux patients qui n'ont pas les moyens de payer.

 

Aujourd'hui, les médecins travaillent moins d'heures, prennent des congés parentaux et arrêtent de travailler quand ils ne sont plus payés.

 

Qu'est ce vous pensez ?

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c'est plus à cause des AMP. Les jeunes médecins sont obligés de faire 12 heures par semaine, ce qui diminue enormement le temps de s'occuper des patients non hospitalisés.

Oui, le fait que les médecins travaille moins d'heure est un facteur aussi.

à ne pas oublier aussi est le fait qu'il y a des plafonds de facturation en clinique, donc après un certain nombre de patient, le médecin paie pour tout les dépenses de bureau de sa poche (corrigez moi si j'ai tort)

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Le fait que les généralistes travaillent en hôpital et en cliniques sans rendez-vous diminuent le temps disponible aux cliniques avec rendez-vous. Et c'est bien normal que les médecins essayent d'avoir une vie. On pourrait dire la même chose des pharmaciens ou des infirmières, que de travailler plus enlève la pénurie. Pourtant, j'ai vu aucun pharmacien proposer de travailler 60h/semaine en tout temps pour pouvoir faire plus de soins pharmaceutiques et d'enlever toute attente.

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Le fait que les généralistes travaillent en hôpital et en cliniques sans rendez-vous diminuent le temps disponible aux cliniques avec rendez-vous. Et c'est bien normal que les médecins essayent d'avoir une vie. On pourrait dire la même chose des pharmaciens ou des infirmières, que de travailler plus enlève la pénurie. Pourtant, j'ai vu aucun pharmacien proposer de travailler 60h/semaine en tout temps pour pouvoir faire plus de soins pharmaceutiques et d'enlever toute attente.

 

La pénurie des pharmaciens n'est pas exactement la même chose que la pénurie des infirmières et des médecins parce que :

1. Il y a beaucoup d'ouverture de nouvelles pharmacies durant les 10 dernières années parce que les bannières veulent profiter du vieillissement de la population.

2. Il y a plusieurs nouvelles pharmacies où il n'y a pas assez de clients pour que les pharmaciens soient toujours occupés.

 

La population ne sent pas vraiment qu'il n'y a pas assez de services dans les pharmacies ... si un patient trouve qu'il doit attendre trop longtemps chez Jean Coutu ... il y a une autre pharmacie pas loin qui sera heureuse de lui aider dans un délai plus rapide.

 

La pénurie des pharmaciens touchent surtout les pharmaciens propriétaires et les chefs des départements de pharmacies dans les hopitaux.

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Les futures professionnels dans tous les professions veulent avoir une meilleure qualité de vie.

Les jeunes avocats et comptables aussi refusent de faire des semaines de 60 heures.

Tout cela grâce aux filles qui sont de plus en plus nombreuses dans les professions de la santé et chez les avocats et comptables aussi.

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Pourtant, j'ai vu aucun pharmacien proposer de travailler 60h/semaine en tout temps pour pouvoir faire plus de soins pharmaceutiques et d'enlever toute attente.

 

?

Je n'attends en général pas plus que 10 min aux pharmacies que j'ai fréquentées.

Il y a une pénurie toutefois au niveau hospitalier

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?

Je n'attends en général pas plus que 10 min aux pharmacies que j'ai fréquentées.

Il y a une pénurie toutefois au niveau hospitalier

 

Totalement d'accord avec cette affirmation. C'est pas normal qu'aux soins intensifs, il y des journées non couvertes par les pharmaciens (ie qu'il n'y ai pas de pharmacien sur place...)

 

Pour ce qui est de la question soulevée par Hieu, je crois qu'effectivement les nouveaux medecins ne travaillent pas autant que les plus vieux. On doit quand meme respecter ce choix. Les vieux medecins avaient effectivement des familles mais étaient-ils vriament présents?

L'argument des congés de maternité expliquent sans doute une partie de la baisse de l'offre de service. Par contre, il est impossible d'empecher une femme d'avoir des enfants.

 

Pour bcp de nouveau medecins, la medecine n'est plus une vocation, c'est une job. Les valeurs changent avec le temps. Le statut de la medecine a aussi changer aux yeux du peuple. J'ai souvent l'impression que nous sommes perçus comme des techniciens qui sont obliger de répondre aux moindres demandes des gens, le respect n'y est plus vraiment comme autrefois.

Il n'y a pas de réponse unique tellement il y a de facteurs qui entrent en ligne de compte.

 

Un mot sur les AMP qui sont un cancer qu'il faut eliminer!! Deja bcp de medecin de famille font autre chose que du bureau. Le gouvernement leur impose de faire autre chose.Le bureau devrait rester l'activité principale de meme que l'urgence. L'hospitalisation reste une tâche que doivent assumer les medecins de famille car il n'y a pas assez de spécialistes pour hospitaliser. Faudrait-il transformer certains internistes généraux en medecine de premiere ligne, comme c'est le cas au US?

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Les AMPs sont des inventions des fonctionnaires.

La disponibilité des AMPs est décidée par des fonctionnaires.

Même les primes et les pénalités sont décidés par des fonctionnaires.

Quand c'est un être humaine (un fonctionnaire) qui décide à la place de la loi de l'offre et la demande ... ça ne fonctionnera jamais.

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Totalement d'accord avec cette affirmation. C'est pas normal qu'aux soins intensifs, il y des journées non couvertes par les pharmaciens (ie qu'il n'y ai pas de pharmacien sur place...)

 

Autrefois, il n'y a pas de pharmaciens dans les hopitaux.

C'est les infirmières qui gèrent le stock de médicaments.

Puis, il y a une quarantaine d'année, les pharmaciens entrent dans les hopitaux pour s'occuper de la distribution des médicaments.

Puis, il y a une vingtaine d'année, les pharmaciens commencent à être dans les étages et les unités pour développer de nouvelles services.

Puis, depuis l'an 2000, il y a la pénurie des pharmaciens qui ralentissent le développement des services cliniques offertes.

Avant l'an 2000, c'est vraiment normal qu'il n'y a pas de pharmacien présent sur place aux soins intensifs même dans un hôpital universitaire.

 

Pour bcp de nouveau medecins, la medecine n'est plus une vocation, c'est une job. Les valeurs changent avec le temps. Le statut de la medecine a aussi changer aux yeux du peuple. J'ai souvent l'impression que nous sommes perçus comme des techniciens qui sont obliger de répondre aux moindres demandes des gens, le respect n'y est plus vraiment comme autrefois.

 

Oui, je suis entièrement d'accord.

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Autrefois, il n'y a pas de pharmaciens dans les hopitaux.

C'est les infirmières qui gèrent le stock de médicaments.

Puis, il y a une quarantaine d'année, les pharmaciens entrent dans les hopitaux pour s'occuper de la distribution des médicaments.

Puis, il y a une vingtaine d'année, les pharmaciens commencent à être dans les étages et les unités pour développer de nouvelles services.

Puis, depuis l'an 2000, il y a la pénurie des pharmaciens qui ralentissent le développement des services cliniques offertes.

Avant l'an 2000, c'est vraiment normal qu'il n'y a pas de pharmacien présent sur place aux soins intensifs même dans un hôpital universitaire.

 

 

Comment les hôpitaux faisaient-ils pour préparer certains médicaments avant l'arrivée des pharmaciens ? J'imagine que ce n'est pas tous les médicaments qui arrivent tout prêt et encore moins dans les années 40-50.

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Comment les hôpitaux faisaient-ils pour préparer certains médicaments avant l'arrivée des pharmaciens ? J'imagine que ce n'est pas tous les médicaments qui arrivent tout prêt et encore moins dans les années 40-50.

 

Avant les années 60, la distribution et la préparation des médicaments dans les hôpitaux étaient généralement confiées à des religieuses ne possédant aucune formation académique spécifique.

Je crois qu'à l'époque, il n'y a pas vraiment beaucoup de médicaments comme aujourd'hui.

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Avant les années 60, la distribution et la préparation des médicaments dans les hôpitaux étaient généralement confiées à des religieuses ne possédant aucune formation académique spécifique.

Je crois qu'à l'époque, il n'y a pas vraiment beaucoup de médicaments comme aujourd'hui.

 

Mon grand-père était pharmacien d'hôpital(il était aussi chimiste), il était souvent appelé à l'hôpital pour préparer certains médicaments durant la nuit en dehors de ses quarts de travail.

 

De mémoire, il a travaillé entre les années 50-70.

 

Il y avait quand même pas mal de médicaments à l'époque, développement des antibiotiques, des opiacés, antipsychotiques, etc.

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Ce que je voulais dire, c'est que même si c'est pas long se faire servir à la pharmacie, il y a un manque de pharmaciens pour créer de nouveaux services. Par exemple, où je travaillais avant, on avait une machine à lire l'INR des patients pour ajuster le Coumadin, mais on ne l'utilisait pas à cause d'un manque de pharmaciens. Être plus disponible permettrait de faire plus de conseils MVL et de faire plus d'interventions pour des choses comme l'inobservance (ex:entrevues motivationelles pour que le patient prenne son médicament lors d'un problème de type Vouloir). On manque aussi de temps pour facturer les opinions pharmaceutiques. Aussi manque de temps pour appeler les patients pour savoir si leur nouveau médicament leur convient ou donne des effets secondaires. Par contre, c'est vrai que plusieurs pharmacies qui sont nouvelles ont peu de clients. Il faut aussi dire que les pharmacies où les étudiants en pharmacie vont sont celles qui ont du budget pour embaucher, donc celles où les pharmaciens travaillent en tout temps ;) Aussi, la vérification des dispill par les techniciens va aider beaucoup dans certaines pharmacies où on fait beaucoup de dispill (présentement, hors des hôpitaux, on fait encore très souvent la vérification contenant-contenu par des pharmaciens). Finalement, il y a plusieurs services d'analyse des médicaments qui pourraient êtres instaurés, comme par exemple, aller chez des patients prenant plein de médicaments pour savoir l'administration se fait comment au quotidien et savoir les MVL et PSN qui sont pris (ça a l'air de rien, mais certains patients prennent leurs médicaments tout croche rendu chez-eux...)ou pour faire une analyse poussée en pharmacie, un peu comme un bilan annuel de santé, mais pour les médicaments chez les patients en prenant beaucoup.

 

Et pour revenir sur les pharmaciens en hôpital, il y a véritablement pénurie. Il y a eu création de beaucoup de services pharmaceutiques en hôpital avec le temps. Par contre, certains hôpitaux n'ont pas de pharmacien en service à l'urgence l'été ou en soins intensifs, alors que c'est prouvé que c'est très bénéfique. Lors de mon stage en hôpital, on peut voir que ça roule. Le volume de prescription qui passe part pharmacien est fou en hôpital. En plus, plusieurs hôpitaux ont jamais de pharmaciens en soins intensifs ou sur les étages. En plus, la pénurie est supposé s'accentuer en hôpital. Bref, il faut qu'il se passe quelque chose en hôpital pour les pharmaciens.

 

Par contre, il faut dire que j'ai la passion de la pharmacie, mais quand on regarde dans la vraie vie, sur quoi on va couper en hôpital pour embaucher des pharmaciens? Sur quel budget dans la province qu'on va couper pour créer les services que j'ai dit disponibles et assez payés par la RAMQ (la RAMQ ne payant pas pour l'ajustement du Coumadin...)? Tout en sachant qu'il manque de budget dans d'autres services... Bref, il faudrait que les services que je parlent s'autofinancent (ex:si un patient prend mieux son médicament, il a moins de risque à sa santé).

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Mon grand-père était pharmacien d'hôpital(il était aussi chimiste), il était souvent appelé à l'hôpital pour préparer certains médicaments durant la nuit en dehors de ses quarts de travail.

 

De mémoire, il a travaillé entre les années 50-70.

 

Il y avait quand même pas mal de médicaments à l'époque, développement des antibiotiques, des opiacés, antipsychotiques, etc.

 

Il se peut très bien que votre grand-père est le pionnier des pharmaciens d'hôpitaux.

Frank Zahalan, pharmacien, a commencé à travailler à l'Hôpital Général de Montréal dans les années 50.

D'autres pharmaciens dans les années 60, André Boissinot et Jean Thibault, ont créé des associations pour promouvoir la présence des pharmaciens dans les hôpitaux.

Ce n'est qu'au début des années 70 que les pharmaciens deviennent les seuls qui peuvent gérer des médicaments dans les hôpitaux.

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