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Hausse importante de la cote R minimal pour med, etc


MD-2024

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Bonjour à tous,

Les cotes R des derniers convoqués en entrevues sont sorties pour UdeM et ça a jamais été aussi fou... 34 pour médecine (alors que c'était 33.1 en 2015 et 33.6 en 2016)! Ca fait une augmentation de 0.9 en 2 ans...

Et c'est pas juste en médecine! Médecine dentaire, optométrie & d'autres programmes ont aussi été gravement touchés .. :(

Qu'en pensez-vous? Est-ce à cause du CASPER? Pensez-vous que les cote vont redescendre d'ici 1 ou 2 ans?

J'espère que les résultats d'Ulaval & d'UdeS ne seront pas aussi catastrophiques!

 

 

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Historiquement, avant l'augmentation des places en médecine (en lien avec la pénurie), le cut-off était souvent dans les 34.5 et +. J'imagine que ça risque de revenir à ce chiffre. Bref, rien de vraiment catastrophique mais plutôt un retour à la normale.

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Pour les raisons mentionnées ci-haut, je doute extrêmement que ça redescende pour médecine...

Pour ce qui est des programmes connexes typiques "tremplin", ça va augmenter aussi, car les hautes exigences pour médecine engendreront davantage d'inscriptions dans ces tremplins ..

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Ça ne me surprend pas pour la médecine. Pour ce qui est des autres doctorats, c'est plutôt mitigé. L'augmentation est plutôt significative pour la médecine dentaire et l'optométrie, mais ce n'est pas le cas pour la pharmacie et la médecine vétérinaire. Bref, il faudra sûrement viser au-delà de 34 de CRC pour espérer avoir une convocation en médecine dans les années à venir.

On constate également une augmentation importante en physiothérapie (32,882 à 33,285). Le cut-off en physio devient ainsi plus élevé que celui en pharmacie. C'est quand même fou.

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Elle est ou la limite dans tout ça...? On dirait que l'augmentation des cotes minimales en médecine à un effet sur les autres programmes de la santé et pour en avoir discuter avec des étudiants en physio, ergo et kin dans le cadre d'un cours l'an passé, c'est assez désolant parce que les étudiants "parasites" (ici utilisé non pas de manière péjorative mais plutôt pour souligner l'impact qu'ils ont) prennent des places dans ces domaines et arrivent avec d'énormes cotes et qui font augmenter le niveau minimal requis pour tous les autres qui désirent une réelle carrière dans ces domaines...

Peut être que la tenue de mini entrevue sera nécessaire dans le futur pour s'assurer que les étudiants qui veulent entrer en physio par exemple, le veulent vraiment et sont au courant du métier et des enjeux, un peu comme les entrevues de med, mais en moins extensif...vous en pensez quoi?

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30 minutes ago, Cheers2life said:

Elle est ou la limite dans tout ça...? On dirait que l'augmentation des cotes minimales en médecine à un effet sur les autres programmes de la santé et pour en avoir discuter avec des étudiants en physio, ergo et kin dans le cadre d'un cours l'an passé, c'est assez désolant parce que les étudiants "parasites" (ici utilisé non pas de manière péjorative mais plutôt pour souligner l'impact qu'ils ont) prennent des places dans ces domaines et arrivent avec d'énormes cotes et qui font augmenter le niveau minimal requis pour tous les autres qui désirent une réelle carrière dans ces domaines...

Peut être que la tenue de mini entrevue sera nécessaire dans le futur pour s'assurer que les étudiants qui veulent entrer en physio par exemple, le veulent vraiment et sont au courant du métier et des enjeux, un peu comme les entrevues de med, mais en moins extensif...vous en pensez quoi?

En parlant de kin, le cut-off a énormément diminué cette année (28,679 à 27,500) contrairement à l'augmentation de tous les programmes connexes. Est-ce que c'est à cause du fait que ce programme n'est pas considéré comme connexe pour la médecine? Je crois que moins d'étudiants "parasites", comme tu le dis, vont appliquer en kinésiologie parce qu'ils savent que ce n'est pas un bon tremplin pour la médecine.

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27 minutes ago, Cheers2life said:

Elle est ou la limite dans tout ça...? On dirait que l'augmentation des cotes minimales en médecine à un effet sur les autres programmes de la santé et pour en avoir discuter avec des étudiants en physio, ergo et kin dans le cadre d'un cours l'an passé, c'est assez désolant parce que les étudiants "parasites" (ici utilisé non pas de manière péjorative mais plutôt pour souligner l'impact qu'ils ont) prennent des places dans ces domaines et arrivent avec d'énormes cotes et qui font augmenter le niveau minimal requis pour tous les autres qui désirent une réelle carrière dans ces domaines...

Peut être que la tenue de mini entrevue sera nécessaire dans le futur pour s'assurer que les étudiants qui veulent entrer en physio par exemple, le veulent vraiment et sont au courant du métier et des enjeux, un peu comme les entrevues de med, mais en moins extensif...vous en pensez quoi?

Des entrevues ou toute autre forme d'évaluation basée sur des critères non-académiques permettraient de donner la chance à ceux qui ont une cote plus faible de se démarquer. Personnellement, je trouve ça très bien. À l'Université Laval, il y a un questionnaire autobiographique pour le programme de physiothérapie. Par contre, il faut quand même avoir 30.5 de cote R minimum et il y a quand même des « parasites  » malgré tout. 

À l'Université du Québec à Trois-Rivières, il y a une entrevue pour les programmes de chiropratique, médecine podiatrique, sage-femme (?) et ergothérapie. De plus, certaines exigences peuvent s'ajouter comme par exemple, une lettre de recommandation d'un chiropraticien. Je pense que ça fonctionne assez bien, car je vois peu d'étudiants de cette université changer pour un autre programme.

Par contre, tu peux quand même être intéressé par le domaine, réussir l'entrevue, mais quand même vouloir poursuivre pour un doctorat de premier cycle. C'est vraiment la liberté de l'étudiant...Il a le droit de quitter le programme, personne ne peut l'empêcher. Si on interdisait de telles pratiques, comment une personne qui n'a pas pu rentrer en médecine du cégep pourra atteindre son objectif professionnel ?

Je pense que les universités n'organisent pas d'entrevues pour des causes principalement monétaires.

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