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Cut-off plus bad pr med, bonne ou mauvaise nouvelle?


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100% d'accord avec toi Vieux!

 

J'espère par contre que tu vas reconnaitre que le PRINCIPAL et non l'unique travail et devoir du médecin est de diagnostiquer adéquatement.

 

D'ailleurs, il serait intéressant de faire un sondage auprès de la population quant à savoir si ils préfèreraient un médecin nerds qui se tape des scores ou une personnes moins ''nerds'' qui est plus humaine et qui fait preuve de compassion et d'empathie. Je pense qu'on pourrait etre surpris des résultats et oui bien sur je pense que d'avoir les 2 cotés serait l'idéal, c'est INÉLUCTABLEMENT indéniable. :P

 

Mais en fait dans mes propos je répondais à quelqu'un qui insinuait que les notes ca ne vaut rien, que c'est juste du par coeur et que le % pour l'admission du coté des notes était trop élevé à 50%!

 

Ouais, en fait je répondais pas seulement à toi, mais aussi à d'autres trucs que j'ai vu dans le thread. J'ai vu des commentaires *vraiment* inquiétants.

 

En ce qui concerne ton sondage, je serais aussi très curieux, mais probablement pas pour les mêmes raisons que toi, j'ai l'impression!!! Je crois que le résultat serait proche de l'équilibre.

 

Pour ce qui est du rôle principal du doc étant de faire un diagnostic, permets-moi d'être en désaccord. Ce sera l'essentiel de ce que tu apprendras sur les bancs d'école, faut bien commencer quelque part. Mais quand je relis le serment d'Hippocrate version moderne, que ce soit celui utilisé en France ou au Canada, je suis à l'aise avec ce que je vois, et je vois beaucoup plus qu'un diagnostic.

 

Ceci dit sans rancune, je vois bien que tes intentions sont tout ce qui est de plus noble et ce débat est essentiellement académique.

 

Je te souhaite la meilleure des chances, vraiment!!!

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T'es drôle toi avec tes exemples et tes sondages. lol

 

Que préfériez-vous entre un médecin étant une véritable encyclopédie médicale, mais qui est psychopathe, autiste asperger, obsessif-compulsif, super froid, impatient, inarticulé et méchant avec ses patients, ou un médecin qui ne connait absolument pas la médecine, mais qui est empathique, gentil, à l'écoute et articulé ?

 

Donc, Dr House ou Dr Nick (Les Simpsons)? :P

 

Faut pas oublier que l'encyclopédie peut être la référence de ses collègues...

 

Mais en fait, les deux caractéristiques sont très importantes, nous sommes tous d'accord là-dessus j'espère. Être médecin et ne rien connaître doit être une vie professionnelle horrible, tout comme l'est une vie de médecin qui se fiche de tout. Ceci, à la fois pour le médecin, pour les patients et pour les collègues de travail qui doivent ramasser les dégâts en arrière et qui ramassent aussi les insultes.

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T'es drôle toi avec tes exemples et tes sondages. lol

 

Que préfériez-vous entre un médecin étant une véritable encyclopédie médicale, mais qui est psychopathe, autiste asperger, obsessif-compulsif, super froid, impatient, inarticulé et méchant avec ses patients, ou un médecin qui ne connait absolument pas la médecine, mais qui est empathique, gentil, à l'écoute et articulé ?

 

Et bien si le medecin qui est froid, et impatient me guérit... jva le prendre par dessus celui qui s'y connais pas pis qui ne pourra pas m'aider... Si j'ai besoin d'aide psychologique ou si j'ai besoin d'aller parler a quelqun je pourrais aller voir ailleur. Pis juste dememe, spa pcq quelqun est nerds pas dvie qu'il ne pourra pas communiquer, et va etre mechant et tout le blabla... J'en connais plein des gens qui etudient bcp mais y sont capable de communiquer, et qui ne sont pas mechants, obsessif-compulsif (aucun rapport), froid etc..

 

En passant, "un médecin qui ne connait absolument pas la médecine" c'est pas un medecin lol et j'espere que le jour viendra jamais ou les medecins seront gentils mais incompétents.

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Pour mettre mon grain de sel dans la discussion, je ne pense pas que quelqu'un qui a une CRU au dessus du cutoff soit plus incompétant que quelqu'un qui a 40 de cote. Il ne faut pas aller dans les extrêmes. Je crois que le fait qu'il y ait un cutoff élimine les candidats susceptibles d'être incompétants. À partir de là, ça doit dépendre de la personnalité de chacun. Certaines personnes avec des cotes de 40 ne sont tout simplement pas faites pour être médecins et même que beaucoup ne sont pas du tout interessées par la médecine. Le 50/50 me paraît correct puisque les cotes élevées gardent un certain avantage et ceux avec une belle personnalité peuvent se démarquer. Mais comme dit le proverbe on ne peut plaire à tout le monde et à son père il y aura donc toujours quelqu'un de mécontent quelque part...

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Et bien si le medecin qui est froid, et impatient me guérit... jva le prendre par dessus celui qui s'y connais pas pis qui ne pourra pas m'aider... Si j'ai besoin d'aide psychologique ou si j'ai besoin d'aller parler a quelqun je pourrais aller voir ailleur. Pis juste dememe, spa pcq quelqun est nerds pas dvie qu'il ne pourra pas communiquer, et va etre mechant et tout le blabla... J'en connais plein des gens qui etudient bcp mais y sont capable de communiquer, et qui ne sont pas mechants, obsessif-compulsif (aucun rapport), froid etc..

 

En passant, "un médecin qui ne connait absolument pas la médecine" c'est pas un medecin lol et j'espere que le jour viendra jamais ou les medecins seront gentils mais incompétents.

 

C'était une blague par rapport au post de loiseaudenuit87 ...

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Et bien si le medecin qui est froid, et impatient me guérit... jva le prendre par dessus celui qui s'y connais pas pis qui ne pourra pas m'aider... Si j'ai besoin d'aide psychologique ou si j'ai besoin d'aller parler a quelqun je pourrais aller voir ailleur. Pis juste dememe, spa pcq quelqun est nerds pas dvie qu'il ne pourra pas communiquer, et va etre mechant et tout le blabla... J'en connais plein des gens qui etudient bcp mais y sont capable de communiquer, et qui ne sont pas mechants, obsessif-compulsif (aucun rapport), froid etc..

 

En passant, "un médecin qui ne connait absolument pas la médecine" c'est pas un medecin lol et j'espere que le jour viendra jamais ou les medecins seront gentils mais incompétents.

 

bien dit! moi je connais un pathologiste qui est super bon dans son domaine et qui donne des conférences... un gars super compétant et c'était justement un ''nerds'' qui pas très social dans le sens où il n'était pas le genre à être très empathique avec les autres et se laisser aller à l'émotion et à la compassion avec des personnes qu'il ne connait pas très bien, patient ou pas.

 

Cependant, il me disait qu'il était tellement pointu et précis dans ses diagnostics et dans ses explications que les patients lui en était reconnaissants. (en med. generale) y'a des limites à faire valoir le coté humain en médecine, oui tlm sait que y'a des minimum de prérequis de communication mais c'est pathétique en entendre certain parfois, c'est croire qu'on devrait être des psychologue ou psychiatre lorsqu'on veut aller en médecine...

 

C'est plein de spécialités qui ne nécessitent pas nécessairement d'être social à tout prix, je suis très incertain qu'on puisse juger de la qualité d'un professionnel ou d'un candidat en le comparant en entrevue... la communication et etre capable d'expliquer la situation avec délicatesse c'est amplement suffisant.

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je pense que Mailloux avait raison lol, ca sent la féminisation de la médecine

 

 

ps: aux abrutis qui diront que je suis mysogine, c'est pas très critique votre affaire! :D

 

Euh... je veux pas te dire quoi faire, loin de là... mais, Mailloux, c'est loin d'être un argument massue...

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Choisir entre dr House et dr Nick? Vous posez mal le débat. Ce qui est nécessaire, c'est d'avoir la compétence ET la communication. Les deux sont indispensables! Un médecin incompétent est un médecin pourri. Un médecin qui ne communique pas est un médecin pourri. Point barre!

 

La première cause de poursuites contre les médecins au Québec, c'est le manque de communication (dixit Collège des Médecins). Même si tu es pathologiste, tu dois avoir de bonnes aptitudes de communication, ne serait-ce que pour échanger l'information avec tes collègues. Le médecin seul dans sa bulle, ça n'existe pas. House, c'est de la télé! (mais ça, j'espère que tout le monde le sait!)

 

Je vous invite à aller voir la conférence que le docteur Marc Zaffran a donné au congrès de l'AMQ (association des médecins du Québec) l'an dernier. C'est un must pour les futurs étudiants en médecine :

http://associationmedicalequebec.org/CongresAfter/Francais/VideoZaffran.aspx

 

Cela dit, comme la compétence, les talents de communicateur peuvent se développer. On ne nait pas nécessairement avec. Mon point, c'est que ni une ni l'autre de ces aptitudes ne sont facultatives et qu'au terme de ses études, un bon médecin devrait avoir les deux.

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juste pour clarifier quelque chose... être empathique, ça ne veut pas dire être émotif ou encore avoir de la compassion et prendre en pitié. Ça n'a rien à voir. Un médecin, pas plus qu'aucun autre professionnel de la santé, n'a à se mettre à côté d'une personne malade et pleurer avec lui et à faire comme s'il partageait sa douleur parce que 1. c'est pas utile et 2. c'est complètement inapproprié.

 

Être empathique, c'est avoir la capacité de se mettre à la place de l'autre et de comprendre ce qu'il vit.. d'être capable de voir la réalité de l'autre à travers ses lunettes à lui... de se mettre un peu dans ses souliers.

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juste pour clarifier quelque chose... être empathique, ça ne veut pas dire être émotif ou encore avoir de la compassion et prendre en pitié. Ça n'a rien à voir. Un médecin, pas plus qu'aucun autre professionnel de la santé, n'a à se mettre à côté d'une personne malade et pleurer avec lui et à faire comme s'il partageait sa douleur parce que 1. c'est pas utile et 2. c'est complètement inapproprié.

 

Être empathique, c'est avoir la capacité de se mettre à la place de l'autre et de comprendre ce qu'il vit.. d'être capable de voir la réalité de l'autre à travers ses lunettes à lui... de se mettre un peu dans ses souliers.

 

eee c'est très malsain ce que tu dis... si ta définition de l'empathie c'est ce que tu dis, ça n'apporte rien au patient de 1 et de 2 je suis pas sûr que ça soit bénéfique pour ton propre moral... c'est plus destructeur que autre chose... c'est pathétique ce que tu dis!

 

de se mettre dans ses souliers... de voir la réalité à travers les lunettes de l'autre... c'est tu assez incroyable entendre de telles conneries, comme si ça allait changer de quoi à une souffrance... tu réconforte l'autre c est tout t'es pas obligée de te mettre dans ses souliers pour faire ça!

 

c'est incroyable comment tu manque de sens critique pour dire ça, c'est presque névrotique ... c'est comme dire ok y'a du feu pi je suis obligé de me crisser la main dedans pour savoir que c'est brulant!!! pathétique et très malsain, mais bon !

 

Définition:

 

Capacité de se mettre à la place de l'autre et de ressentir ses sentiments et ses émotions.

 

(Tiré de BLOUIN, Maurice; BERGERON, Caroline et all. Dictionnaire de la réadaptation, tome 1 : termes techniques d'évaluation. Québec : Les Publications du Québec, 1995, 130 p., p. 31)

 

 

si tu disais qu'être empathique c'est pas d'être émotif, alors ça impliquerais que tu ressens les émotions (définition empathie) mais que tu ne l'exprimerais pas (être émotif), malsain pas à peu près encore!

 

bon assez de procrastination lol

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Well, je respecte ton opinion de la chose sauf que je ne suis pas du tout d'accord. Je fais de l'intervention en relation d'aide depuis un bon moment déjà, j'ai une formation dans le domaine et donc je crois avoir une certaine expérience en la matière - bien que j'en aie encore énormément à apprendre en la matière.

 

Le réconfort c'est une chose mais le soutien, contrairement à ce qu'on peut penser c'est une attitude qui a un impact dans la vie de l'autre. Ça va de l'attitude paternaliste au simple "ne t'en fais pas". Il y a donc tout un spectre dans cette action. Elle est parfois nécessaire, mais plus souvent qu'autrement, en relation d'aide, on va essayer d'aider l'autre à développer ses outils pour faire face à la situation. Il y a des personnes qui vont chercher l'approbation pour tout ce qu'elles font, d'autres vont sentir qu'elles n'ont pas les moyens de faire les choses par elles-mêmes et perdent confiance. Offrir du soutien à ses personnes ne fait qu'accroître ce sentiment ou leur dépendance à un service. Le "soutien" - en relation d'aide (je ne parle pas de la manière d'être avec ses amis, sa famille, mais avec des patients/clients) ou l'envie d'y recourir - ça sert parfois à masquer sa peur de l'impuissance face à certaines situations.

 

Ensuite, une autre distinction c'est entre être émotif et être sensible. On peut être touché par ce que l'autre vit, par sa souffrance, etc. L'erreur qui arrive parfois en relation d'aide, c'est de passer de l'empathie à la sympathie. C'est-à-dire que lorsque l'autre nous parle de son enfant handicapé mental par exemple et que - par hasard - on a aussi un enfant/frère/ami qui vit avec un handicap mental... on se met à tellement comprendre ce qu'il vit parce qu'on se dit qu'on l'a vécu aussi.. alors on est porté à transposer ou à entendre de l'autre ce que nous on a compris/vécu/analysé. À ce moment, on est centré davantage par les émotions qui nous appartiennent que sur ce que la personne nous témoigne.

 

Aussi, lorsque je dis "voir la vie avec les lunettes de l'autre", ça veut dire avoir assez d'humilité pour comprendre que les bagages des gens et leur histoire sont différents des nôtres et que nos attitudes et réactions peuvent avoir des incidences chez certaines personnes.

 

En relation d'aide, on n'a pas à agir comme si on était des amis ou de la famille. Si la personne se sent seule (et il y en a des gens qui souffrent énormément de leur solitude), on n'a pas à lui pourvoir compagnie, mais on doit l'aider à trouver et à développer les instruments pour être autonome, développer ses réseaux et surmonter ses difficultés à partir de ce que la personne et la situation requièrent. Ça ne veut pas pour autant dire qu'on n'est pas accueillant, chaleureux et respectueux! Au contraire. Mais il y a une distance professionnelle à respecter pour que la relation d'aide en soit une d'aide justement. On écoute beaucoup, on est sincèrement présent, on fait un effort pour comprendre ce que l'autre personne nous témoigne.

 

Le seul terme qui n'aurait pas dû être dans mon propos initial, c'est compassion. On peut faire preuve de compassion mais il ne faut pas que ça sombre en "pitié".

 

Mais bon.. ça doit être que des conneries tout ça.. comme tu le dis si bien. Pourtant, ça marche plutôt bien dans le travail que j'ai à faire et on arrive à des résultats assez intéressants avec notre clientèle. Mais bon, du haut de ta très grande expérience - et de ta définition du dictionnaire de la réadaptation - loiseaudenuit87, merci de m'éclairer de ton jugement incisif.

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Malheureusement loiseaudenuit87, tu as tort sur toute la ligne...

 

Être empathique n'a aucun rapport avec tes sentiments, mais tout à voir avec les sentiments de l'autre. Tu n'as pas à vivre ses sentiments, mais tu sais ce qu'il ressent et tu comprends comment la personne pense, c'est qui est extrêmement important dans la pratique médicale. C'est la sympathie qui te fait vivre les sentiments de l'autre. Ce n'est pas exactement pareil, essaie de réfléchir à des situations où tu as vécu l'un ou l'autre. Ex.: Quelqu'un a un AVC et ne peut plus parler (aire du langage atteint). "Comment est-ce qu'il se sent à ce moment? C'est quoi de vivre ça?", puis, "Sachant cela, comment dois-je interagir avec lui? Qu'est-ce que je ne dois pas faire?"

 

Le recours aux insultes est un indice flagrant d'irrationalité en passant...

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loiseaudenuit87, je te recommende le livre suivant: petit cours d'autodéfense intellectuelle de Normand Baillargeon.

 

Tu y apprendrait bien des choses, entre autres de ne pas placé les mots conneries et pathétique dans tes arguments.

 

Tu emploi deux paralogismes appelés argumentum ad hominen et argumentum ad ignorantiam. Tu est donc peu pertinent dans ton argumentation.

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okkk, bon faisons le point heaven storm j'ai lu rapidement ce que tu as dit, ca sent l'arrogance et je peux conclure des maintenant que t'es une merde qui mérite pas que j'argumente plus, mille_p tu as beaucoup d'HUMILITÉ et tu m'as l'air sensée, je suis d'accord avec ce que tu dis et bravo de ton auto critique pour la compassion.

 

genocide, ca ma pas tenté de reflechir a ton argumentation anglaise philosophique mais jsuis sur que c'est vrai

 

 

pour revenir a mille_p, j'ai lu comme faut ce que tu as dit, j'ai peut etre mi le paquet sans trop penser, alors pardonne moi ce manque d'investissement de clavardage ;P et oui comme je dis, t 'as raison dans ce que tu dis, j expliquais seulement mon point de vue en 5 ligne tantot et c'est peut etre pas la place:P mais oui c important d'etre empathique et de se donner, d etre a l ecoute

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ah pi quebecrunner j'avais pas vu ton message, le simple fait que tu commence en me disant de pas placer le mot connerie et pathétique, j'y vois plus qu'une arrogance; une forme de tyranisme intellectuelle.

 

 

a vrai dire j'y vois plutot une forme de connerie très pathétique

 

ta simple intervention moraliste vaut 1 coup de pied au cul! j'envie pas tes futurs enfants!

 

pour ce qui est de ton latin ou je ne sais trop? le pape ou toi c'est pareil ... fais en sorte que je te comprenne si t'es sincere dans ton intervention et si tu veux m'éclairer avec ton livre sur mon ignorance!

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De là à insulter ma petite fille de 3 mois. Je te demande un peu de respect svp. Si tu n'est pas capable d'avoir un discours cohérent et polie, ferme ta gueule.

 

Bah! Je commence à comprendre.... Soit que c'est en provoquant inutilement qu'il se masturbe intellectuellement, soit que c'est un imbécile finie.

 

Moi pour ma part, je vais retourner me coucher. Ma merveilleuse épouse termine de donner le lait à ma petite, alors paisiblement, en remerciant ma chance d'avoir autant de bonheur dans ma vie, je vais m'assoupir le sourire aux lèvres, envoûté par la douce chaleur de Morphée....

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De là à insulter ma petite fille de 3 mois. Je te demande un peu de respect svp. Si tu n'est pas capable d'avoir un discours cohérent et polie, ferme ta gueule.

 

Bah! Je commence à comprendre.... Soit que c'est en provoquant inutilement qu'il se masturbe intellectuellement, soit que c'est un imbécile finie.

 

Moi pour ma part, je vais retourner me coucher. Ma merveilleuse épouse termine de donner le lait à ma petite, alors paisiblement, en remerciant ma chance d'avoir autant de bonheur dans ma vie, je vais m'assoupir le sourire aux lèvres, envoûté par la douce chaleur de Morphée....

 

en tk, je pensais pas jouer à l'insulte mais ça m'a l'air que t'es parti pour... ca

tsé ce qu'on dit parfois : montrer l'exemple! si tu tentes de manifester ta situation relationelle paisible et mature avec ta femme dans ce beau forum, fais le en faisant preuve de maturité sans faire le con et faire part de tes idéaux masturbatoires!

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Bon... j'ai lu cet avertissement ...j'accepte ainsi à ce moment présent de me conformer aux règlements visant la conservation de discussions harmonieuses! D'ailleurs, je présente même des escuses aux usagers ayant été blessés, dérangés ou encore traumatisés par mes propos désinvoltes, pour ne pas dire puérils et vains. Amen.

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  • 2 weeks later...
Well, je respecte ton opinion de la chose sauf que je ne suis pas du tout d'accord. Je fais de l'intervention en relation d'aide depuis un bon moment déjà, j'ai une formation dans le domaine et donc je crois avoir une certaine expérience en la matière - bien que j'en aie encore énormément à apprendre en la matière.

 

Le réconfort c'est une chose mais le soutien, contrairement à ce qu'on peut penser c'est une attitude qui a un impact dans la vie de l'autre. Ça va de l'attitude paternaliste au simple "ne t'en fais pas". Il y a donc tout un spectre dans cette action. Elle est parfois nécessaire, mais plus souvent qu'autrement, en relation d'aide, on va essayer d'aider l'autre à développer ses outils pour faire face à la situation. Il y a des personnes qui vont chercher l'approbation pour tout ce qu'elles font, d'autres vont sentir qu'elles n'ont pas les moyens de faire les choses par elles-mêmes et perdent confiance. Offrir du soutien à ses personnes ne fait qu'accroître ce sentiment ou leur dépendance à un service. Le "soutien" - en relation d'aide (je ne parle pas de la manière d'être avec ses amis, sa famille, mais avec des patients/clients) ou l'envie d'y recourir - ça sert parfois à masquer sa peur de l'impuissance face à certaines situations.

 

Ensuite, une autre distinction c'est entre être émotif et être sensible. On peut être touché par ce que l'autre vit, par sa souffrance, etc. L'erreur qui arrive parfois en relation d'aide, c'est de passer de l'empathie à la sympathie. C'est-à-dire que lorsque l'autre nous parle de son enfant handicapé mental par exemple et que - par hasard - on a aussi un enfant/frère/ami qui vit avec un handicap mental... on se met à tellement comprendre ce qu'il vit parce qu'on se dit qu'on l'a vécu aussi.. alors on est porté à transposer ou à entendre de l'autre ce que nous on a compris/vécu/analysé. À ce moment, on est centré davantage par les émotions qui nous appartiennent que sur ce que la personne nous témoigne.

 

Aussi, lorsque je dis "voir la vie avec les lunettes de l'autre", ça veut dire avoir assez d'humilité pour comprendre que les bagages des gens et leur histoire sont différents des nôtres et que nos attitudes et réactions peuvent avoir des incidences chez certaines personnes.

 

En relation d'aide, on n'a pas à agir comme si on était des amis ou de la famille. Si la personne se sent seule (et il y en a des gens qui souffrent énormément de leur solitude), on n'a pas à lui pourvoir compagnie, mais on doit l'aider à trouver et à développer les instruments pour être autonome, développer ses réseaux et surmonter ses difficultés à partir de ce que la personne et la situation requièrent. Ça ne veut pas pour autant dire qu'on n'est pas accueillant, chaleureux et respectueux! Au contraire. Mais il y a une distance professionnelle à respecter pour que la relation d'aide en soit une d'aide justement. On écoute beaucoup, on est sincèrement présent, on fait un effort pour comprendre ce que l'autre personne nous témoigne.

 

Le seul terme qui n'aurait pas dû être dans mon propos initial, c'est compassion. On peut faire preuve de compassion mais il ne faut pas que ça sombre en "pitié".

 

Mais bon.. ça doit être que des conneries tout ça.. comme tu le dis si bien. Pourtant, ça marche plutôt bien dans le travail que j'ai à faire et on arrive à des résultats assez intéressants avec notre clientèle. Mais bon, du haut de ta très grande expérience - et de ta définition du dictionnaire de la réadaptation - loiseaudenuit87, merci de m'éclairer de ton jugement incisif.

 

 

Wow, quelle belle intervention Mme_p. Tu as tellement raison de faire la différence entre l'empathie et la sympathie.

 

Je rajouterais la notion de contre-transfert en psychologie. Bien que les réactions du thérapeutes (contre-transfert) à l'égard des contenus déployés dans le cadre thérapeutique ait été longtemps considérées comme un obstacle en relation d'aide par Freud (il fallait, pour lui être quelqu'un de froid et qui s'était affranchi de toutes ces défenses), au fil des ans, elle est devenu par les plus contemporains une ''création du client''. Par conséquent, ces réactions que l'on ressent à l'égard de la personne ne sont plus nos propres réactions, mais les réactions que le client vit, et qu'il essaie de nous induire. Ainsi, ces sentiments que l'on ressent au fil du discours devient un instrument précieux pour nous renseigner sur le vécu émotionnel de la personne, et nous aide à devenir plus empathique. Bien que je n'ai pas beaucoup d'expériences en relation d'aide, c'est certain que ce qu'on ressent en thérapie peut certainement nous aider. Ceci est particulièrement vrai pour les personnes souffrant d'un trouble de personnalité limite, qui font beaucoup d'identification projective (font ressentir leurs propres affects qu'ils trouvent insupportables aux autres). Bien distinguer ce qui nous appartient comme affect et ce que l'autre nous projette est primordial.

 

Voilà un petit éclaircissement sur le fait que l'empathie, pour n'importe quel travail en santé, est important à considérer. Ainsi, on peut savoir si c'est nos propres sentiments, ou ceux de l'autre qui sont mis en jeux dans la relation de soin ;-)

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