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Cut-off plus bad pr med, bonne ou mauvaise nouvelle?


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Ce qui fait la difference entre un 80% et un 90% c'est pas le IQ mais surtout le désire de travailler, la perseverance, et la maturité de la personne. J'ai plein d'ami/ies qui pige tout rapidement, mais ils ne pettent pas des 90-95+ pcqils ne travaillent pas aussi fort... Personnellement jprefere un nerds pas dvie comme mon medecin qu'un gars qui est smart mais qui a prefere faire le party pis qui ne se rapelle pu trop bien dsa matiere. Il reste qu'a la fin... les entrevues sont la pour selectionner ceux qui sont les plus equilibre, donc pas trop nerdy, pas trop lazy but just right.

 

maturité? Drôle.

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Guys, statistics are made all around the world to find the best way to choose our future doctors. Les universites, partout dans le monde, font des entrevues pour des candidats qui sont tous capables d'etudier en medecine plus tard, qui ont la perseverance, la persistance, la maturite et le sens de responsabilite. Mais il faut admettre que ceci n'est pas suffisant pour choisir nos dr, 2 personnes differentes psychologiquement peuvent avoir les memes resultats academiques sauf que l'un des deux n'est pas tout a fait compatible a cette profession.. We are not here to judge people, its good to choose the ones who have good grades but were not in a position that allow us to determine wether he is mentally stable or not to make a good doctor... nous vivons ce monde en tant que candidats, mais il y des tas de recherche s qui se font aux E-U, au Canada et en australie pour parvenir aux meilleurs processus de selections des etudiants en med.

 

J'ai pas mal confiance dans ses recherches, ceci a cause de la qualite des medecins en amerique du nord (LES MEILLEURS), alors let each of us do his own job and try his best... this forum was made so premed students can help each others not to discourage each others and especially not to debate over something we dont know anything about! so, spread love guys :)

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La véritable question c'est pensez-vous que des MEM d'une durée de 2 heures peuvent distinguer les candidats "balancés" des autres ? Est-ce que les évaluateurs utilisent vraiment des critères objectifs ?

 

Je crois personnellement à l'utilité des entrevues et à la nécessité d'avoir des candidats "balancés", mais je ne crois pas qu'une seule entrevue soit efficace pour déceler les bons candidats ... C'est énorme 50 % pour une période de 2 heures !

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It used to be a classic interviw where u go and talk about urself and med studies for a while.. It became so transparent that i know some persons who memorized the answers before goin to the interview... And the only thing they had to prove during the interview is that their lines r not memorized:p

 

On the other hand, nowadays interviews aim to test ur ethical judgment, critical thinking, communication skills and some actuality stuff... That includes, clearly, showing many qualities like empathy, responsability, leadership, judgment, logic, etc etc etc. Thats what i, personally, think after takin a good look on some scenarios. Anyway, i dont find 50% is too much weigh on interviews coz, unlike classic interviews, these interviews test years of ur life that contributed to ur personnality... Im totally convinced that they may not be applied correctly, but if they are, its a nice way of selectin or future doctors!

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La véritable question c'est pensez-vous que des MEM d'une durée de 2 heures peuvent distinguer les candidats "balancés" des autres ? Est-ce que les évaluateurs utilisent vraiment des critères objectifs ?

 

Je crois personnellement à l'utilité des entrevues et à la nécessité d'avoir des candidats "balancés", mais je ne crois pas qu'une seule entrevue soit efficace pour déceler les bons candidats ... C'est énorme 50 % pour une période de 2 heures !

 

en fait, des études ont été faites pour évaluer la validité du processus MEM. Une d'entre elle conclue notamment que :

 

MMI was the best predictor of OSCE performance, clerkship encounter cards, and clerkship performance ratings. On the MCCQE Part I, MMI significantly predicted CLEO/PHELO scores and clinical decision-making (CDM) scores. None of these assessments were predicted by other non-cognitive admissions measures or uGPA.

 

Voir, Harold I Reiter, Kevin W EvaJack Rosenfeld, Geoffrey R Norman, "Multiple mini-interviews predict clerkship and licensing examination performance" (2007) 41:4 Medical Education 378.

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je ne suis pas d'accord avec toi. il y a d'autres points à considérer. Je vais te donner mon exemple. La raison pour laquelle je n'ai pas 4,33 de moyenne c'est que j'ai des responsabilités ailleurs: j'ai une petite fille, je travaille à temps plein et ce, dans une profession lié à la santé et avec de responsabilités. Oui, c'est un choix personnel, mais pourquoi les universités de tiendraient pas compte de cela? Mon 3,7 en maths vaut bien 4 et 4,333 même!!!! Et j'étudie à temps plein! Ais-je les capacités de faire le programme de médecine? Sûrement. Je connais d'autres candidats qui sont dans le même bateau que moi et qui arrive à atteindre de bons résultats, sans pour autant avoir des 90% partout.

 

Est-ce que les universités devraient considérer réserver des sièges spécifiques pour les candidats mature sur le marché du travail? Je ne crois pas que ça soit nécessaire. Cependant, je crois que les notes ne devraient pas juste être le facteur prépondérant, sauf au départ (mettons que quelqu'un avec 28 de CRU devrait être exclue.... Mais à 31, je suis certain qu'il le potentiel de devenir médecin).

 

Il y en a qui préfère les nerds comme médecin. Ça ne me cause pas de problème, en autant qu'il a les attributs nécessaires pour bien traiter ses patients: habileté à la communication, empathie et leadership. Un médecin doit éduquer, influencer et traiter.

 

Mais la... ta oublier la derniere partie de ce que jai ecris. J'ai dit que les entrevues sont justement la pour choisir les candidats bien equilibre. Si toi ta des 3.7 en maths en plus d'avoir une fille, sa se vera a lentrevue...

 

pis geno, si ta rien de constructif a dire, ben dit rien.

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en fait, des études ont été faites pour évaluer la validité du processus MEM. Une d'entre elle conclue notamment que :

 

MMI was the best predictor of OSCE performance, clerkship encounter cards, and clerkship performance ratings. On the MCCQE Part I, MMI significantly predicted CLEO/PHELO scores and clinical decision-making (CDM) scores. None of these assessments were predicted by other non-cognitive admissions measures or uGPA.

 

Voir, Harold I Reiter, Kevin W EvaJack Rosenfeld, Geoffrey R Norman, "Multiple mini-interviews predict clerkship and licensing examination performance" (2007) 41:4 Medical Education 378.

 

 

Evidence based medicine, for the win!

 

Malheureusement, je ne sais pas si le score du LMCC I est un super bon predicteur de la vraie performance clinique, et je crois que cet avis est partage par beaucoup de gens qui on passe ce test.

 

@Dr Strangelove (excellente comedie d'ailleurs)

 

Le "just right", c'est pas mal dur a identifier, le nerd pas de vie, bien il peut ne pas avoir les "social skills" qu'un medecin a besoin parce qu'il ne connait que ca etudier. Bien sur je veux un medecin competent (je travaille moi-meme a tous les jours pour y parvenir), mais je veux un medecin avec du bon sens, du jugement, et etant capable d'agir en humain. Cette definition ne s'arrete pas simplement au 80% vs 90%...parce que ceux qui ont 90% avant la medecine, peuvent bien avoir 60% en medecine, et ca j'en ai vu pas mal!

 

noncestvrai

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Sur quoi vous basez-vous pour dire que le cut-off a baissé? Vous avez eu des convocations? Il font peut être des cut-off par paliers: ils font les premiers refus selon un cut-off bas, puis les seconds selon un cut-off plus élevé puis une dernière sélection selon un cut-off plus haut. C'est pas parce que des refus avec tel cut-off ont été annoncés que c'est le cut-off final...

 

Aussi, même si le cut-off est effectivement plus bas, ça ne change pas grand chose. Il y a un nombre de place déterminé et relativement constant pour les entrevues. Des candidats postulent et dépendemment des candidats, le cut-off sera plus ou moins élevé. Donc si le cut-off a baissé, c'est pas parce qu'ils ont "baissé" le cut-off, c'est parce que les candidats qui ont baissé de cote R. Vous inversez la causalité.

 

Enfin, pour les drôles qui disent qu'on s'en fout de la matière à apprendre "par coeur" et qu'on l'oublie tout de suite après les examens, soyons clairs: si c'est votre cas depuis le début de vos études, c'est un échec personnel lamentable et une perte de temps pitoyable (vous m'enragez). Pourquoi êtes-vous aux études si vous ne vous forcez même pas à intégrer vos connaissances à votre interprétation de la réalité? Vous pensez peut être qu'on "naît" médecin ou avec la vérité infuse? Qu'est-ce qui nous dit que vous n'allez pas ingérer les notions de médecine seulement pour les vômir sur vos feuilles d'examen sans jamais adapter votre raisonnement à la lumière de l'expérience d'autres personnes (infirmières, ingénieurs biomédicaux, patients, chercheurs, préposés aux bénéficiaires, administrateurs...). Si vous trouvez un sujet inutile, je vous mets au défi de faire une petite recherche dans la littérature scientifique et non-scientifique et de rencontrer des gens qui travaillent avec ces soi-disant "abstractions". J'ai eu ma dose de médecins qui ont dit n'importe quoi à des gens de mon entourage juste parce que leur tête est si gonflée dans le prestige de l'institution qu'ils représentent qu'ils se croient au-dessus de tout et j'ai bien hâte de leur parler dans le blanc des yeux en tant qu'alter-EGO. C'est le genre d'attitude qui a dévié certaines personnes vers la pseudo-médecine pouvant s'avérer parfois assez dangereuse. C'est le genre d'attitude qui peut rendre l'atmosphère de travail en équipe multidisciplinaire invivable. C'est du chiâlage constant et nocif au lieu d'apprécier ce qui nous est donné tout cuit dans notre foutu bec de chanceux.

 

Je sais très bien qu'en prenant un ton autoritaire, il y en a qui prendront même pas le temps de considérer ce que je dis mais j'ai pas envie de peser la diplomatie de mon message, ça me met en cr***. Si vous vous en sacrez, vivez avec, mais vous aurez affaire à moi rendu en médecine. :mad::P

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Sur quoi vous basez-vous pour dire que le cut-off a baissé? Vous avez eu des convocations? Il font peut être des cut-off par paliers: ils font les premiers refus selon un cut-off bas, puis les seconds selon un cut-off plus élevé puis une dernière sélection selon un cut-off plus haut. C'est pas parce que des refus avec tel cut-off ont été annoncés que c'est le cut-off final...

 

Aussi, même si le cut-off est effectivement plus bas, ça ne change pas grand chose. Il y a un nombre de place déterminé et relativement constant pour les entrevues. Des candidats postulent et dépendemment des candidats, le cut-off sera plus ou moins élevé. Donc si le cut-off a baissé, c'est pas parce qu'ils ont "baissé" le cut-off, c'est parce que les candidats qui ont baissé de cote R. Vous inversez la causalité.

 

Non pas vraiment. On a peut-être encore quelques doutes sur la baisse du cut-off, mais le regroupement des 3 universités pour les MEM visait entre autres à pouvoir convoquer plus de candidats à l'entrevue. Donc, la baisse du cut-off n'aurait rien à voir avec le bassin de candidats.

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yeaaa candidats hautes notes vs candidats socialistes humanitaires! tabarnack ceux qui trouvent qu'un medecin ca devrait avant tout etre quelqu'un d'humain qui est pas un nerds dans ses études ben calis orientez vote carriere vers l'aide humanitaire! t medecin avant tout pour faire des diagnostics et savoir ske tu fais, pas pour verser 1 larme devant kekun entrain dmourir calis!

 

bon, candidats hautes notes :1 candidats humanistes socialistes: 0

 

lol :D

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Evidence based medicine, for the win!

 

Malheureusement, je ne sais pas si le score du LMCC I est un super bon predicteur de la vraie performance clinique, et je crois que cet avis est partage par beaucoup de gens qui on passe ce test.

 

@Dr Strangelove (excellente comedie d'ailleurs)

 

Le "just right", c'est pas mal dur a identifier, le nerd pas de vie, bien il peut ne pas avoir les "social skills" qu'un medecin a besoin parce qu'il ne connait que ca etudier. Bien sur je veux un medecin competent (je travaille moi-meme a tous les jours pour y parvenir), mais je veux un medecin avec du bon sens, du jugement, et etant capable d'agir en humain. Cette definition ne s'arrete pas simplement au 80% vs 90%...parce que ceux qui ont 90% avant la medecine, peuvent bien avoir 60% en medecine, et ca j'en ai vu pas mal!

 

noncestvrai

 

si on y va avec les principes EBM, on deverait carrément oublier le gpa une fois qu'on fait le cutoff lol

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yeaaa candidats hautes notes vs candidats socialistes humanitaires! tabarnack ceux qui trouvent qu'un medecin ca devrait avant tout etre quelqu'un d'humain qui est pas un nerds dans ses études ben calis orientez vote carriere vers l'aide humanitaire! t medecin avant tout pour faire des diagnostics et savoir ske tu fais, pas pour verser 1 larme devant kekun entrain dmourir calis!

 

bon, candidats hautes notes :1 candidats humanistes socialistes: 0

 

lol :D

 

En médecine, l'aspect humain est tout aussi important que l'aspect scientifique. L'un ne va pas sans l'autre.

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Sur quoi vous basez-vous pour dire que le cut-off a baissé? Vous avez eu des convocations? Il font peut être des cut-off par paliers: ils font les premiers refus selon un cut-off bas, puis les seconds selon un cut-off plus élevé puis une dernière sélection selon un cut-off plus haut. C'est pas parce que des refus avec tel cut-off ont été annoncés que c'est le cut-off final...

 

Aussi, même si le cut-off est effectivement plus bas, ça ne change pas grand chose. Il y a un nombre de place déterminé et relativement constant pour les entrevues. Des candidats postulent et dépendemment des candidats, le cut-off sera plus ou moins élevé. Donc si le cut-off a baissé, c'est pas parce qu'ils ont "baissé" le cut-off, c'est parce que les candidats qui ont baissé de cote R. Vous inversez la causalité.

 

Enfin, pour les drôles qui disent qu'on s'en fout de la matière à apprendre "par coeur" et qu'on l'oublie tout de suite après les examens, soyons clairs: si c'est votre cas depuis le début de vos études, c'est un échec personnel lamentable et une perte de temps pitoyable (vous m'enragez). Pourquoi êtes-vous aux études si vous ne vous forcez même pas à intégrer vos connaissances à votre interprétation de la réalité? Vous pensez peut être qu'on "naît" médecin ou avec la vérité infuse? Qu'est-ce qui nous dit que vous n'allez pas ingérer les notions de médecine seulement pour les vômir sur vos feuilles d'examen sans jamais adapter votre raisonnement à la lumière de l'expérience d'autres personnes (infirmières, ingénieurs biomédicaux, patients, chercheurs, préposés aux bénéficiaires, administrateurs...). Si vous trouvez un sujet inutile, je vous mets au défi de faire une petite recherche dans la littérature scientifique et non-scientifique et de rencontrer des gens qui travaillent avec ces soi-disant "abstractions". J'ai eu ma dose de médecins qui ont dit n'importe quoi à des gens de mon entourage juste parce que leur tête est si gonflée dans le prestige de l'institution qu'ils représentent qu'ils se croient au-dessus de tout et j'ai bien hâte de leur parler dans le blanc des yeux en tant qu'alter-EGO. C'est le genre d'attitude qui a dévié certaines personnes vers la pseudo-médecine pouvant s'avérer parfois assez dangereuse. C'est le genre d'attitude qui peut rendre l'atmosphère de travail en équipe multidisciplinaire invivable. C'est du chiâlage constant et nocif au lieu d'apprécier ce qui nous est donné tout cuit dans notre foutu bec de chanceux.

 

Je sais très bien qu'en prenant un ton autoritaire, il y en a qui prendront même pas le temps de considérer ce que je dis mais j'ai pas envie de peser la diplomatie de mon message, ça me met en cr***. Si vous vous en sacrez, vivez avec, mais vous aurez affaire à moi rendu en médecine. :mad::P

 

 

J'ai l'impression que tu n'as pas encore essaye de travailler dans le domaine de tes etudes, parce que mon ami, la plupart des choses que tu connais et que tu appliques dans ton emploi de ts les jours c'est des choses que tu vois frequemment et dont tu en as l'habitude. La plupart des gens oublient beaucoup de choses qu'ils ont appris a leurs etudes, mais c'est en entrant dans le domaine du travail qu'ils s'en rappellent, et c'est meme pas tt ce qu'ils ont appris qu'il vont utiliser au jour le jour.

 

Ceci s'applique aussi a la medecine, j'ai frequente et cotoye pas mal de medecins, de residents ainsi que d'etudiants en medecine, et je peux te dire qu'ils repetent tous ce que je viens de te raconter. La medecine est si specialisee de nos jours qu'un urologue n'oserait pas donner son avis a propos d'une lesion sur la peau meme s'il s'en rappelait depuis ses etudes. Il y a beaucoup de choses de base que tu dois connaitre c'est sur, comme l'anatomie et la physiologie des organes, mais je doute que tu te rappeleras de ttes les pathologies que tu auras etudie. Tu seras un expert des choses que tu vois frequemment chez tes patients, mais si un jour tu rencontres quelqu'un avec des symptomes qui te semblent bizarres, si tu as la conscience et la presence d'esprit d'un medecin humble et eduque, tu iras faire une recherche avant de lancer un diagnostique dont tu n'es pas sur.

 

Les etudes te preparent pour le monde du travail, mais tu n'as certainement pas tout le bagage necessaire pour devenir un expert des ton entree dans ce monde.

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avis important: je ne suis pas une personnalité anti-sociale

 

Je précisais simplement qu'un médecin est avant tout payé pour faire des diagnostiques... bien sûr j'oubliais qu'il fallait être capable de communiquer... merci de me le rappeler! lol ;):eek:

 

candidats haute notes : 1 candidats humanistes socialistes : 1 !!!

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avis important: je ne suis pas une personnalité anti-sociale

 

Je précisais simplement qu'un médecin est avant tout payé pour faire des diagnostiques... bien sûr j'oubliais qu'il fallait être capable de communiquer... merci de me le rappeler! lol ;):eek:

 

candidats haute notes : 1 candidats humanistes socialistes : 1 !!!

 

Je me permets de lancer un pavé dans la mare... L'intérêt qu'un médecin soit capable de faire preuve d'empathie et d'un minimum de capacité de communication n'est pas strictement "humaniste socialiste" mais comporte un intérêt certain du point de vue strictement scientifique. Le rôle d'un médecin ne s'arrête pas au diagnostic, loin de là... il doit aussi proposer un traitement à son patient, que celui-ci (ainsi que le reste de l'équipe soignante) doit accepter et participer activement à mettre en application. Qu'on aime ça ou non, la guérison du patient dépend largement de son enthousiasme. Or, les chances qu'un patient qui pense que son médecin est un goujat soit réceptif à son traitement son bien minces, et le doc risque d'être pris avec son beau diagnostic qui ne sert à rien, dans les faits.

 

Qu'est-ce qui est mieux, un bon diagnostic avec un bon traitement mal vendu ou un mauvais diagnostic avec un mauvais traitement bien vendu? La réponse est évidente... Aucun des deux. Pas le choix: bon traitement, bon traitement, bonne vente.

 

Les capacités de communication du doc n'ont rien à voir avec une conception fleur bleue du rôle de médecin mais a un rôle tout aussi scientifiquement fondamental sur le "bottom-line", la guérison, que sa capacité de raisonnement. Et ce, c'est sans compter sur le nombre impressionnant de situations où la médecine ne fait qu'offrir un peu de répit sur les symptômes en attendant que la machine impressionnant du corps humain fasse son travail.

 

Maintenant, en ce qui a trait au fait que 50% de l'évaluation en vue de l'admission se fasse sur la base des mini-entrevues, il m'apparait simpliste de soutenir qu'on ne donne que 50% de poids aux années de dur labeur pour avoir acquéri un beau dossier académique. Il faut rappeler que c'est justement ce dossier qui a permis d'être invité aux mini-entrevues en premier lieu. C'est donc dire que même avant de considérer le résultat des MEM, le dossier a permis d'éliminer un très grand pourcentage de postulents, ce qui lui confère un poids déjà énorme. Continuer à lui donner un poids prédominant pour le restant du processus, ce serait rendre à toutes fins pratiques à peu près inutiles les MEM, sauf pour une certaine proportion des étudiants qui se trouvent près du cut-off.

 

Je peux comprendre que pour les étudiants qui ont une cote R très forte, il soit inquiétant de se voir "damer le pion" par un autre qui a une cote R "nettement" plus faible (par exemple, 35,4 vs. 32,9), et je serais parmi ceux qui seraient déçu, puisque j'ai une cote R forte, mais il est essentiel que chacun fasse attention de ne pas analyser la situation à travers la lunette de sa propre situation mais plutôt de façon objective.

 

Si je suis trop inhumain pour faire un bon toubib, je préfère le savoir tout de suite, je n'ai pas 7+ années à perdre. Time flies and never comes back. Ma meilleure option, même si elle est stressante, est de faire confiance au processus et aux évaluateurs pour me le dire.

 

Le plus dur, pour les entrevues, sera pour tous de rester soi-même et spontané. J'en ai les mains moites rien que d'y penser. J'aimerais *vraiment* mieux ne pas avoir à passer par là... Mais c'est la seule façon d'y arriver, c'est clair.

 

Bonne chance à tous.

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100% d'accord avec toi Vieux!

 

J'espère par contre que tu vas reconnaitre que le PRINCIPAL et non l'unique travail et devoir du médecin est de diagnostiquer adéquatement.

 

D'ailleurs, il serait intéressant de faire un sondage auprès de la population quant à savoir si ils préfèreraient un médecin nerds qui se tape des scores ou une personnes moins ''nerds'' qui est plus humaine et qui fait preuve de compassion et d'empathie. Je pense qu'on pourrait etre surpris des résultats et oui bien sur je pense que d'avoir les 2 cotés serait l'idéal, c'est INÉLUCTABLEMENT indéniable. :P

 

Mais en fait dans mes propos je répondais à quelqu'un qui insinuait que les notes ca ne vaut rien, que c'est juste du par coeur et que le % pour l'admission du coté des notes était trop élevé à 50%!

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100% d'accord avec toi Vieux!

 

J'espère par contre que tu vas reconnaitre que le PRINCIPAL et non l'unique travail et devoir du médecin est de diagnostiquer adéquatement.

 

D'ailleurs, il serait intéressant de faire un sondage auprès de la population quant à savoir si ils préfèreraient un médecin nerds qui se tape des scores ou une personnes moins ''nerds'' qui est plus humaine et qui fait preuve de compassion et d'empathie. Je pense qu'on pourrait etre surpris des résultats et oui bien sur je pense que d'avoir les 2 cotés serait l'idéal, c'est INÉLUCTABLEMENT indéniable. :P

 

Mais en fait dans mes propos je répondais à quelqu'un qui insinuait que les notes ca ne vaut rien, que c'est juste du par coeur et que le % pour l'admission du coté des notes était trop élevé à 50%!

 

T'es drôle toi avec tes exemples et tes sondages. lol

 

Que préfériez-vous entre un médecin étant une véritable encyclopédie médicale, mais qui est psychopathe, autiste asperger, obsessif-compulsif, super froid, impatient, inarticulé et méchant avec ses patients, ou un médecin qui ne connait absolument pas la médecine, mais qui est empathique, gentil, à l'écoute et articulé ?

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J'ai l'impression que tu n'as pas encore essaye de travailler dans le domaine de tes etudes, parce que mon ami, la plupart des choses que tu connais et que tu appliques dans ton emploi de ts les jours c'est des choses que tu vois frequemment et dont tu en as l'habitude. La plupart des gens oublient beaucoup de choses qu'ils ont appris a leurs etudes, mais c'est en entrant dans le domaine du travail qu'ils s'en rappellent, et c'est meme pas tt ce qu'ils ont appris qu'il vont utiliser au jour le jour.

 

Ceci s'applique aussi a la medecine, j'ai frequente et cotoye pas mal de medecins, de residents ainsi que d'etudiants en medecine, et je peux te dire qu'ils repetent tous ce que je viens de te raconter. La medecine est si specialisee de nos jours qu'un urologue n'oserait pas donner son avis a propos d'une lesion sur la peau meme s'il s'en rappelait depuis ses etudes. Il y a beaucoup de choses de base que tu dois connaitre c'est sur, comme l'anatomie et la physiologie des organes, mais je doute que tu te rappeleras de ttes les pathologies que tu auras etudie. Tu seras un expert des choses que tu vois frequemment chez tes patients, mais si un jour tu rencontres quelqu'un avec des symptomes qui te semblent bizarres, si tu as la conscience et la presence d'esprit d'un medecin humble et eduque, tu iras faire une recherche avant de lancer un diagnostique dont tu n'es pas sur.

 

Les etudes te preparent pour le monde du travail, mais tu n'as certainement pas tout le bagage necessaire pour devenir un expert des ton entree dans ce monde.

 

J'ai travaillé depuis plusieurs années dans un hôpital et donc j'ai vécu assez longtemps dans cette réalité, bien que je n'aie jamais exercé en tant que médecin (évidemment). J'ai aussi quelques proches qui travaillent dans ce domaine (bien qu'ils ne soient pas médecins).

 

Oui il y a des cas typiques qui reviennent assez souvent, seulement, il faut se dire qu'il ne s'agit pas simplement de mémoriser des diagnostiques et appliquer des traitements selon des recettes toutes faites. Et c'est malheureusement ce que PLUSIEURS médecins font (pas tous bien entendu!). Chaque individu est différent dans sa constitution physiologique mais aussi dans son état physiologique: comprendre les grands principes de physiologie et de pathologie est extrêmement important dans le raisonnement clinique. Il faut comprendre qu'un neurologue ou un gastro-entérologue et etc ne font pas que traiter un système particulier comme s'il était indépendant de tous les autres! Ce qui fait ce que nous sommes, c'est le tout! Une pathologie donnée, bien qu'elle puisse directement affecter un système, affectera tous les autres puisque chaque composante du corps fonctionne en interrelation avec les autres pour assurer la survie.

 

L'énorme problème de beaucoup d'étudiants qui considèrent certaines parties comme du par-coeur, c'est qu'ils n'arrivent pas à mettre les éléments d'étude dans leur contexte. Et comme tu le dis si bien, la plupart le réalise quand ils le mettent en pratique - mais ce n'est pas pour autant que ce qu'ils ne pratiquent pas ne vaut rien! Évidemment qu'on ne peut pas tout savoir et tout retenir - c'est bien pour ça qu'il y a des spécialités - mais ce n'est pas une excuse pour ne pas comprendre les implications avec les autres spécialités quand la situation est nécessaire. Quel est le sens d'être médecin sinon? Une infirmière pourrait tout autant faire le travail d'un médecin: elle voit les symptômes comme lui et connait les recettes comme lui, surtout avec l'expérience! Il est arrivé que des infirmières aient été plus efficaces que des médecins où j'ai travaillé (voire une préposée aux bénéficiaires une fois! Elle avait pensé à quelque chose que le médecin n'avait pas envisagé - parce qu'elle avait un meilleur contact avec le patient d'une part et parce qu'elle a déjà vu d'autres cas d'autre part). Il n'y a pas de recette magique, même avec l'expérience, pour être médecin et on n'est jamais assez préparé.

 

Ensuite, il ne faut pas oublier deux devoirs du médecin:

1) L'étude est sans fin, on doit toujours se tenir informer des derniers développements. Hors, comment comprendre ces développements sans avoir compris ce qui précédait dans un contexte où les disciplines médicales et paramédicales travaillent de plus en plus en concert? Il y a un échange constant et vital entre le milieu professionnel et académique.

2) Les connaissances qui nous auront été transmises l'auront été parce que nos prédécesseurs les auront transmises. Un médecin doit donc s'assurer de transmettre son savoir. Ceci, autant au niveau fondamental/académique que pratique, qui convoient deux formes d'information d'une même réalité.

 

Enfin, et non le moindre, il y a SOUVENT des agents de compagnies pharmaceutiques qui viennent vendre leur salade, preuves à l'appui. Il revient alors au médecin d'utiliser son jugement quant à la validité thérapeutique du médicament, et c'est le patient qui écope! Surtout pour les généralistes, ils consultent une liste de médicaments pour tels ou tels symptômes. Qu'est-ce qui nous dit que ce médicament est en tête de liste par pure légitimité scientifique? Il y a un questionnement constant à ce faire: pour cela, il faut comprendre (sans nécessairement retenir "par coeur") les mécanismes d'action moléculaire dans les articles des compagnies pharmaceutiques. Il faut être capable de faire des interprétations statistiques, etc etc. Faute de quoi, le patient écope et la médecine passe pour une belle tartre fourrée à la pharma dont les pointes sont distribuées on-ne-sait trop où.

 

 

Du par coeur inutile? Je ne pense pas.

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