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année préparatoire aux études de médecine


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David Med voici ce que tu dis:

 

 

"Une meilleure synergie serait atteinte si chacun joue son rôle efficacement et pour combler le manque d'effectif en omni que chacun fasse sa part et qu'il augmente chacun leur charge de travail pour rendre un service de bonne qualité à la population, beaucoup revendique de meilleurs conditions de vie, je comprends surtout pour concilier vie profesionnelle-famille, mais dans l'état actuel des choses, est-ce qu'un quota ne serait pas plus juste pour l'ensemble des médecins omni?"

 

 

Qui t'as dit que les médecins Québécois veulent bosser 60h ou 100h par semaines pour combler un manque d'effectif ?? ils ont pas une vie de famille comme tout le monde?

La meilleure solution serait un quota juste et bien établit pour permettre à toute la population québécoise (québécois et immigrés) de bénéficier des soins d'un médecin à n'importe qu'elle moment...au libre choix du patient!

Voilà une solution qui pourra retiré du poids sur le dos des médecins au Québec actuellement...qui je pense n'ont pas de vie social et aimerait bien en avoir!

Je pense aussi que le système des jours de congés devraient être révisé

Au Québec un travailleur a seulement en moyenne 3 semaines de congés sur une année voire quasiment pas pour certains emploi...Beaucoup d'employeurs ne veulent pas laisser leur employé s'offrir même un mois de vacances par exemple...sinon on te vire!

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Robin Hood voici ce que tu dis:

 

 

"Une meilleure synergie serait atteinte si chacun joue son rôle efficacement et pour combler le manque d'effectif en omni que chacun fasse sa part et qu'il augmente chacun leur charge de travail pour rendre un service de bonne qualité à la population, beaucoup revendique de meilleurs conditions de vie, je comprends surtout pour concilier vie profesionnelle-famille, mais dans l'état actuel des choses, est-ce qu'un quota ne serait pas plus juste pour l'ensemble des médecins omni?"

 

 

Qui t'as dit que les médecins Québécois veulent bosser 60h ou 100h par semaines pour combler un manque d'effectif ?? ils ont pas une vie de famille comme tout le monde?

La meilleure solution serait un quota juste et bien établit pour permettre à toute la population québécoise (québécois et immigrés) de bénéficier des soins d'un médecin à n'importe qu'elle moment...au libre choix du patient!

Voilà une solution qui pourra retiré du poids sur le dos des médecins au Québec actuellement...qui je pense n'ont pas de vie social et aimerait bien en avoir!

Je pense aussi que le système des jours de congés devraient être révisé

Au Québec un travailleur a seulement en moyenne 3 semaines de congés sur une année voire quasiment pas pour certains emploi...Beaucoup d'employeurs ne veulent pas laisser leur employé s'offrir même un mois de vacances par exemple...sinon on te vire!

 

Tu mélanges tout ma chère. Le propos que tu rapportes ont été émis par David Med, et concernant les IPS (Infirmières Praticiennes Spécialisées).

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la critique d'Israel a toujours été d'actualité Robin Hood, et ça changera jamais car il y en aura toujours des gens contre Israel...

Si le gouvernement français condamne ses gens à actes antisémites alors une sanction est automatique proféré devant la justice...

 

Ces pareils si un Français constate qu'un Québécois abuse tout le temps et ne l'aime pas du tout alors il dira que tu es anti-français...

 

Robin Hood, sache une chose, il y a bien une chose que l'être humain ne peut pas cacher c'est son hypocrisie, sa face noir,...toutes les choses négatives que l'être humain dégage fini toujours par se ressentir

 

Quand les noirs constatait l'abus des blancs, ils ont finit par prouver le racisme contre les noirs...et les autres peuples ont fini par le voir.

 

Donc toute chose finit par se voir, et ce qui est le plus grave c'est quand ça fait l'hunanimité

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Tu mélanges tout ma chère. Le propos que tu rapportes ont été émis par David Med, et concernant les IPS (Infirmières Praticiennes Spécialisées).

 

la correction a été faites, pas évident avec un mini écran:p

l'erreur est humaine n'est ce pas...

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Je voulais dire que c'est pas la faute de tout les Québécois. Le CMQ est arrogant et c'est seulement sa faute à lui, tu peux pas tenir le peuple québécois responsable.

 

Je ne suis pas contre québécois, je suis contre le système québécois...je le dirais combien de fois?

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David Med voici ce que tu dis:

 

 

"Une meilleure synergie serait atteinte si chacun joue son rôle efficacement et pour combler le manque d'effectif en omni que chacun fasse sa part et qu'il augmente chacun leur charge de travail pour rendre un service de bonne qualité à la population, beaucoup revendique de meilleurs conditions de vie, je comprends surtout pour concilier vie profesionnelle-famille, mais dans l'état actuel des choses, est-ce qu'un quota ne serait pas plus juste pour l'ensemble des médecins omni?"

 

 

Qui t'as dit que les médecins Québécois veulent bosser 60h ou 100h par semaines pour combler un manque d'effectif ?? ils ont pas une vie de famille comme tout le monde?

La meilleure solution serait un quota juste et bien établit pour permettre à toute la population québécoise (québécois et immigrés) de bénéficier des soins d'un médecin à n'importe qu'elle moment...au libre choix du patient!

Voilà une solution qui pourra retiré du poids sur le dos des médecins au Québec actuellement...qui je pense n'ont pas de vie social et aimerait bien en avoir!

Je pense aussi que le système des jours de congés devraient être révisé

Au Québec un travailleur a seulement en moyenne 3 semaines de congés sur une année voire quasiment pas pour certains emploi...Beaucoup d'employeurs ne veulent pas laisser leur employé s'offrir même un mois de vacances par exemple...sinon on te vire!

 

C'est justement ca que je te dis je comprends que les médecins ont également une vie de famille, mais je pense qu'actuellement pour le bien-être de la population tout le monde devrait mettre de l'eau dans son vin. Je ne pense pas que le quota soit une chose idéale, c'est une solution extrême tout comme la loi spéciale qui force les procureurs à retourner au travail, mais est-ce que ca n'en devient pas nécessaire?

 

Le pouvoir doit être utilisé à mon avis uniquement quand c'est pour éviter du mal à d'autres, une certaine partie de la population souffre ou vont souffrir de la situation médicale actuelle..

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Tu mélanges tout ma chère. Le propos que tu rapportes ont été émis par David Med, et concernant les IPS (Infirmières Praticiennes Spécialisées).

 

non je parlais des omnis..

 

la critique d'Israel a toujours été d'actualité Robin Hood, et ça changera jamais car il y en aura toujours des gens contre Israel...

Si le gouvernement français condamne ses gens à actes antisémites alors une sanction est automatique proféré devant la justice...

 

Ces pareils si un Français constate qu'un Québécois abuse tout le temps et ne l'aime pas du tout alors il dira que tu es anti-français...

 

Robin Hood, sache une chose, il y a bien une chose que l'être humain ne peut pas cacher c'est son hypocrisie, sa face noir,...toutes les choses négatives que l'être humain dégage fini toujours par se ressentir

 

Quand les noirs constatait l'abus des blancs, ils ont finit par prouver le racisme contre les noirs...et les autres peuples ont fini par le voir.

 

Donc toute chose finit par se voir, et ce qui est le plus grave c'est quand ça fait l'hunanimité

 

Tu as parfaitement raison, l'antisémitisme remonte aux propos que certains chrétiens de Rome ont tenu par rapport aux juifs en disant qu'ils avaient rejetés le Christ et que par conséquent le salut était maintenant offert qu'aux non-juif. Bref, la théorie de remplacement.., Hitler(un catholique?) était probablement le plus grand antisémite. Ces propos ont pris beaucoup de l'ampleur dû à l'influence qu'avait la religion à l'époque..

 

Au moyen-orient presque tous les pays mulsulmans et à tendance islamique sont antisémite, l'Égypte étant l'une des exceptions puisqu'elle est allié aux États-Unis et qu'elle a une minorité chrétienne dans son pays contrairement aux autres pays arabe.

 

C'est d'ailleurs la base du conflit israéolo-palestinien, Israel considère Jérusalem comme une ville sainte et ne veut en donner une partie aux palestiniens alors que c'est dernier réclame qu'une partie de cette ville qu'il considère comme à eux. Un conflit géopolitique et religieux..

 

L'apartheid c'est avant tout culturelle, quand les français ou l'Angleterre sont débarqués en Afrique pour débuter le commerce triangulaire, ce n'était qu'un rapport de force, les africains n'étaient pas armés alors que les français l'étaient comme tout rapport de force, c'est imposé et généralement le soumis se sent dans l'injustice et veut à tout prix se révolter, ce que je veux dire c'est que ca l'aurait très bien être l'inverse l'Afrique qui est armé et la France qui l'est pas..

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Si je comprends bien Fleur74 tu es médecin français et tu postules à sherbrooke pour la rentrée 2011 car ton diplome français n'a pas été reconnu ici au Québec ?

Je trouve effectivement cela totalement anormal, mais pourquoi veux tu absolument un diplome canadien si tu as une si piètre image des Québécois ?

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oui pas reconnu car la CMQ n'est pas prêt à faire appliquer l'accord signé malheureusement...

Parceque je suis parti ici pour exercer la médecine, et je suis aussi avec mon compagnon...il y a pleins de causes personnelles qui me contraint à rester ici

Et toi tu es médecin français?

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je comprends effectivement ton agacement (euphémisme !) et selon toi tu serais obligée de refaire médecine en totalité au Québec (au mini 6 ans !!) pour pouvoir exercer , je trouve cela incroyable (?).

 

Pour répondre à ta question, non je ne suis pas médecin je travaille dans la finance entre Montréal et Paris (je suis le paria de la famille !) mais je m'intéresse à ce forum car j'ai de la famille qui est en médecine ici au Québec et en France . J'ai un enfant qui passe son Bac dans 2 ans et j'envisage de lui faire faire médecine au Québec donc je m'informe en lisant les messages .

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c'est bien :) Parent model

 

Moi personnellement je sais pas vraiment mon sort,...mais d'après les français que je connais ils ont eut des équivalences dans certaines matières et on refais médecine au Québec:( La CMQ de Montréal m'a dit que je devrais tout refaire...

L'accord ne sera pas mis en vigueur demain ni après demain...de toute façon je ne pense pas que les ordres des médecins de France soient au courant de cette fraude...et encore moins Sarkozy (en ce moment il est occupé par sa côte de popularité pour les prochaines élections...donc il a pas trop le temps de s'occuper de ça bien sûr...)

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j'ai pu lire suis là:

http://www.radio-canada.ca/regions/Ontario/2011/02/15/006-medecins-etrangers-ontario-plainte.shtml

 

merci Hieu, ça prouve bien que radio-canada admet par écrit que les quotas de médecins étrangers accepté est discriminatoire!

Mais la situation restera toujours pareil...

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15 février 2011

Radio-Canada a appris qu'un groupe de médecins formés à l'étranger déposera jeudi une plainte au Tribunal ontarien des droits de la personne.

 

Le regroupement considère que l'Ordre des médecins et des chirurgiens de l'Ontario fait preuve de discrimination et de favoritisme lors de la sélection de candidats.

 

Des quotas jugés discriminatoires

 

Pour obtenir le droit de pratiquer en Ontario, les médecins formés à l'étranger sont dans l'obligation de faire une résidence en milieu universitaire, même s'ils ont réussi les examens du Collège Royal du Canada. Mais le nombre de places qui leur sont offertes est limité à 200, contre 1100 pour les médecins d'origine ontarienne.

 

Cette limite indispose le regroupement, qui la juge discriminatoire. Mitra Arjang, le médecin d'origine iranienne qui dirige le groupe, confirme le dépôt prochain d'une action en justice.

 

Le groupe accuse aussi l'Ordre des médecins et des chirurgiens de l'Ontario de favoriser certaines nationalités : les Sud-Africains, les Saoudiens et les Anglais peuvent être dispensés de la résidence.

 

De telles poursuites ont été déposées par des médecins étrangers l'an dernier au Québec. La Commission des droits de la personne du Québec avait même sommé le Collège des médecins du Québec de revoir certaines pratiques jugées discriminatoires.

 

Le recours judiciaire des médecins étrangers en Ontario arrive moins de deux semaines après une rencontre jugée infructueuse avec des représentants du gouvernement.

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15 janvier 2010

Le gouvernement du Québec semble vouloir aller de l'avant dans le processus d'intégration des médecins formés à l'étranger, qui ont beaucoup de difficulté à se trouver un emploi au Québec en dépit de la pénurie aiguë de professionnels dans ce domaine.

 

Des mesures destinées à faciliter l'intégration de cette catégorie de médecins ont été annoncées vendredi par le ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc, conformément aux recommandations du groupe de travail constitué à cet effet.

 

Parmi ces mesures, Québec compte réserver 65 places en résidence, en médecine familiale et dans les spécialités de base pour ces diplômés de l'extérieur du Canada, des États-Unis et de la France. Une entente sur la mobilité des médecins entre le Québec et la France a déjà été signée en novembre 2009.

 

La résidence est un stage postdoctoral en milieu hospitalier. Cette formation est obligatoire pour obtenir le permis d'exercice au Canada. La durée du programme de résidence varie de deux à sept ans, selon la spécialité choisie.

 

Ce n'est pas tout, puisque les candidats qui ne seront pas retenus en résidence auront droit à une évaluation qui devrait leur permettre différents cheminements, en fonction des lacunes qui auront été observées auprès d'eux. Ce système d'évaluation des compétences sera administré par un organisme indépendant.

 

Ainsi, selon l'évaluation, un médecin diplômé à l'étranger pourrait bénéficier d'un stage de mise à niveau de six mois.

 

Un autre stage d'acclimatation sera aussi offert aux candidats admis en résidence, mais qui ont besoin de mieux connaître la pratique médicale dans le réseau de santé québécois.

 

Les personnes qui ne seront pas retenues dans l'une ou l'autre de ces mesures d'intégration se verront tout simplement conseiller une réorientation de carrière.

 

Le ministre Bolduc a indiqué que ce processus permettra d'accélérer le traitement des dossiers, dont la lenteur est dénoncée depuis des années.

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23 décembre 2010

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2009/05/01/001-medecins-introduction.shtml

Pénurie et frustration

 

Le Québec, comme le Canada, est aux prises avec une importante pénurie d'effectifs médicaux. Parallèlement, un nombre grandissant de jeunes Québécois, diplômés des écoles de médecine, choisissent de quitter la province afin de poursuivre leur formation ailleurs.

 

Si la plupart d'entre eux reviennent au terme de leur formation postdoctorale, un nombre inquiétant choisit de s'installer à l'extérieur du Québec pour profiter de conditions de pratiques bien souvent plus avantageuses.

 

Pendant ce temps, des médecins formés à l'étranger se voient refuser, année après année, le droit de pratiquer la médecine au Québec.

 

En 2009 seulement, 78 médecins diplômés à l'étranger sur les 130 qui avaient postulé pour une place en résidence se sont butés à des portes fermées, même si leur diplôme a été reconnu par le Collège des médecins. En même temps, 94 postes en résidence n'ont pu être pourvus au Québec, faute de candidats de qualité.

 

Frustrés, ces médecins formés ailleurs, qui croyaient que le Québec allait les accueillir à bras ouverts, parlent de racisme, de corporatisme et de discrimination.

 

Le Québec admet une plus grande proportion de médecins étrangers que l'ensemble du Canada

 

Au 31 décembre 2009, le Québec comptait 20 034 médecins inscrits (18 152 médecins actifs, sans compter les retraités), dont 9808 médecins de famille et 10 226 médecins spécialistes. Parmi eux, 2175 médecins de 75 pays différents avaient reçu leur formation ailleurs qu'au Canada ou aux États-Unis.

 

Comlan Amouzou, président de la Coalition des associations de médecins diplômés à l'étranger, affirmait au Devoir, en 2008, que « le problème, ici, c'est que les médecins sont payés à l'acte. Leur but est de voir le plus grand nombre de patients possible et ils n'ont plus de temps pour former les nouveaux médecins ».

 

« Les médecins qui arrivent de l'étranger ne coûtent rien au système parce qu'ils ont déjà leur formation. Pourquoi ne pas les mettre plus rapidement dans un programme de stage? », demande M. Amouzou.

 

Le Collège des médecins explique que l'admission aux facultés de médecine n'est pas de son ressort. Les facultés de médecine, elles, se disent débordées et incapables de consacrer davantage de ressources à des médecins étrangers, qui nécessitent souvent un encadrement plus lourd.

 

De son côté, Québec hausse le ton tout en s'avouant impuissant.

 

Pour y voir plus clair, essayons de lever le voile sur la formation d'un médecin au Québec et sur le parcours que doit franchir un médecin formé à l'étranger, et désireux de pratiquer au Québec.

 

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En profondeur

 

 

Mise à jour le mercredi 15 décembre 2010 à 15 h 15

 

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Un itinéraire long et compliqué

Le défi de l'intégration

La clef, c'est la résidence

Des facultés débordées

.Un itinéraire long et compliqué

 

Un jeune Québécois qui termine ses études collégiales peut faire une demande d'admission à l'une ou à l'autre des quatre facultés de médecine de la province (Université Laval, Université de Montréal, Université de Sherbrooke et Université McGill).

 

 

 

1ère étape : Le doctorat en médecine

 

 

 

Après une année préparatoire de médecine, deux années constituées essentiellement d'enseignement en petits groupes et d'immersions cliniques hebdomadaires en milieu hospitalier sont prévues. C'est à cette étape que les futurs médecins apprennent la base théorique de la médecine.

 

Suivent alors deux autres années à temps plein consacrées aux stages cliniques dans les différentes disciplines de la médecine, l'externat. À ce stade, les étudiants en médecine travaillent presque exclusivement en milieu hospitalier.

 

L'externat permet à l'étudiant de se familiariser avec le plus grand nombre de facettes de la pratique médicale.

 

Ces cinq premières années d'études terminées, l'étudiant doit passer un examen récapitulatif préparé par le Collège des médecins du Québec. La réussite à cet examen permet l'octroi du titre de « docteur en médecine », le M.D.

 

Ce titre n'accorde pourtant pas le droit de travailler sans supervision. Son titulaire ne peut, à ce stade, que postuler à l'un des quelque 60 programmes d'études médicales postdoctorales.

 

 

 

 

2e étape : La résidence

 

 

 

S'il est choisi au terme d'un processus d'évaluation de sa candidature, sur la base de son dossier scolaire, de ses rapports de stages en externat et d'entrevues, l'étudiant pourra entreprendre la seconde partie des études de médecine : la résidence.

 

La résidence est une série de stages en milieu hospitalier, dans une spécialité choisie par l'étudiant. S'il a choisi de devenir médecin de famille, il devra effectuer une résidence de deux ans. Une spécialité médicale ou chirurgicale peut durer de cinq à sept ans.

 

À la fin de la résidence, d'autres examens récapitulatifs sont imposés par le Collège des médecins du Québec et son équivalent canadien, le Collège royal de médecine du Canada. Ceux qui les réussissent obtiennent un permis de pratique et peuvent travailler de façon autonome comme médecin, à la fois au Québec et au Canada.

 

Ceux qui échouent n'ont d'autre choix que de les reprendre à nouveau, puisqu'il est impossible de pratiquer la médecine au Québec sans avoir franchi cette étape.

 

De l'année préparatoire à l'obtention du permis de pratique, les études de médecine auront alors duré au moins sept ans pour les omnipraticiens, et au moins 10 à 12 ans pour les médecins spécialistes.

 

Certains continuent leurs études pendant un an ou deux de plus, pour acquérir une surspécialité. Appelée fellowship dans le milieu, elle permet aux médecins de travailler dans un hôpital universitaire, comme le CHUM, et de consacrer une partie de leur pratique à l'enseignement et à la recherche.

 

Le défi de l'intégration

 

Le médecin étranger qui veut exercer au Québec devra passer à travers plusieurs étapes.

 

Un grand nombre d'acteurs interviennent dans le processus, du ministère de l'Immigration au Collège des médecins, en passant par les facultés de médecine et le ministère de la Santé.

 

Voici donc ce qui attend le médecin étranger diplômé hors du Canada et des États-Unis (DHCEU).

 

Des variantes régionales

Tout d'abord, le candidat DHCEU doit obligatoirement avoir été diplômé, dans son pays d'origine, d'une faculté de médecine inscrite dans le Répertoire mondial des facultés de médecine de l'Organisation mondiale de la santé.

 

Grâce à la liste de l'OMS, les examinateurs du Collège des médecins éliminent d'emblée toute une panoplie d'universités produisant des diplômes de médecine douteux.

 

 

 

 

Les évaluateurs québécois se butent dès lors à leurs premières difficultés, puisque la formation médicale, même entre les grandes facultés de nations industrialisées, diffère grandement d'un endroit à l'autre.

 

Si le corps humain est identique, les maladies auxquelles il est confronté, les médicaments utilisés pour les combattre et la formation des médecins diffèrent énormément d'une région à l'autre.

 

« Il y a des gens qui sont formés dans des pays où le profil de maladies est extrêmement différent du nôtre, dans des pays où les populations sont jeunes, où il y a de nombreuses maladies infectieuses alors qu'ici, c'est une population vieille, des problèmes de cancer, de maladies cardiovasculaires... », résume le Dr Réjean Hébert, de la Conférence des doyens de facultés de médecine du Québec.

 

Un problème qui dépasse les frontières québécoises

Le Dr Colin MacMillan, président de l'Association médicale canadienne, expliquait dans une entrevue à The Gazette, en 2008, que « vérifier la formation est difficile. Les médecins étrangers arrivent avec des formations tellement différentes que parfois, elles ne peuvent être vérifiées ».

 

Même son de cloche du côté du Collège des médecins de famille du Canada, où le Dr Paul Rainsberry estime que « certaines personnes n'ont pas la compétence pour répondre aux standards canadiens ou ont laissé la pratique depuis trop d'années pour être encore compétentes ».

 

« On reçoit des candidats en entrevue qui n'ont pas pratiqué depuis dix ans », s'insurgeait d'ailleurs, dans les pages du Devoir, en février 2009, la Dre Louise Authier, directrice du programme de résidence au département de médecine familiale à l'Université de Montréal.

 

 

 

 

En France, l'Ordre des médecins (OMF) déplore l'imprécision des durées de formation dans certains pays et le flou autour des autorités de validation et d'accréditation des diplômes. L'OMF, qui fait écho aux commentaires de plusieurs acteurs du milieu, estime qu'il ne faut surtout pas « déclencher un nivellement pas le bas ».

 

Pour obtenir son équivalence de diplôme, le candidat doit fournir au comité d'examination du Collège des médecins du Québec une quinzaine de documents officiels, notamment son diplôme de docteur en médecine, son certificat de naissance et un curriculum vitae complet. Selon le Collège des médecins, certains candidats commencent dès cette étape à éprouver des difficultés.

 

« Il manque souvent des papiers, et nous sommes obligés de courir après eux. Après un certain nombre de rappels, on arrête. On n'est pas une agence de recrutement. On est là pour vérifier leurs compétences », explique le docteur Yves Lamontagne, directeur général du CMQ lors d'un entretien au Devoir, en janvier 2008.

 

Toutefois, si le dossier est bien documenté et que le candidat suit les étapes, « à l'intérieur d'un an, le médecin devrait être sur le marché du travail », ajoute le docteur Lamontagne.

 

Si le dossier reçoit le feu vert du Collège, le candidat sera convié à plusieurs examens obligatoires, dont un examen récapitulatif similaire à celui que passent les futurs médecins québécois qui ont terminé leur externat.

 

Le diplômé étranger qui a franchi toutes ces étapes avec succès est alors considéré, aux yeux du corps médical, comme ayant une formation équivalente à celle d'un étudiant québécois qui vient tout juste d'obtenir son doctorat en médecine.

 

La clef, c'est la résidence

 

Un titre de docteur en médecine ne peut, à lui seul, permettre à quelqu'un de pratiquer la médecine au Québec, peu importe si ledit diplôme a été émis par une faculté de la province.

 

Le doctorat en médecine, le fameux M.D. qui ouvre la porte au prestigieux titre de docteur, n'est en fait qu'une formation de base, théorique et pratique, qui permet à son titulaire de poser, sous supervision d'un professeur en médecine, des actes médicaux afin de compléter sa formation.

 

Le médecin étranger qui vient de se faire reconnaître son M.D. par le Collège des médecins doit donc, s'il veut obtenir un permis d'exercice sans restriction et travailler au Québec, faire reconnaître par le Collège des médecins sa formation postdoctorale.

 

 

 

 

 

Faire ou refaire une résidence

D'emblée, si le candidat n'a pas fait dans son pays d'origine sa résidence, il doit déposer une demande d'admission dans l'une ou l'autre des quatre facultés de médecine de la province.

 

Si sa candidature est retenue, il suit le même cursus qu'un étudiant québécois et reçoit une formation complète en médecine familiale ou dans la spécialité de son choix.

 

On pourrait penser que la reprise de la résidence pour un médecin étranger qui a pratiqué pendant des années, dans son pays d'origine, n'est qu'une formalité. D'après les responsables de la formation médicale au Québec et au Canada, ce ne serait pourtant pas le cas.

 

En effet, une étude récente commandée par la Conférence des doyens montre que les facultés de médecine doivent fournir jusqu'à 40 % de ressources pédagogiques supplémentaires pour permettre aux candidats provenant de l'extérieur du Canada et des États-Unis de réussir leur résidence.

 

 

Le Dr Réjean Hébert

 

 

Le Dr Réjean Hébert, de la Conférence des doyens de facultés de médecine du Québec, confirme cette statistique. « Malgré [les mesures pour améliorer l'intégration des médecins étrangers en résidence], ceux qu'on admet présentent beaucoup plus de difficultés que les diplômés canadiens. Ils présentent plus de reprises de stage et ils ont un taux d'échec supérieur », affirme-t-il.

 

Même son de cloche à l'Université de Montréal, où la Dre Authier confirme que « les médecins étrangers nécessitent un encadrement plus grand que nos externes québécois [c'est-à-dire les titulaires québécois d'un M.D.] ». Selon elle, il serait donc préférable de laisser des postes de résidence non pourvus que de les confier à des gens qui, en apparence, n'ont pas les compétences pour suivre le rythme.

 

« Il y a des gens qui n'ont pas pratiqué la médecine depuis un certain nombre d'années parce qu'il y a eu un délai entre leur immigration et le moment où ils ont terminé leur pratique médicale ou leur formation médicale dans d'autres pays. La pratique médicale n'est pas comme la bicyclette, c'est quelque chose qu'on perd avec le temps », expliquait pour sa part le Dr Hébert, sur les ondes de Radio-Canada.

 

L'examen de français

Depuis décembre 2010, le test de connaissance du français de l'Office québécois de la langue française (OQLF) n'est plus requis par le Collège des médecins du Québec pour la reconnaissance d'un diplôme.

 

Des critères d'exemption ont été établis par la Charte de la langue française de telle sorte que tous les candidats qui ont effectué plus de trois années d'études postsecondaires en français sont exemptés de l'examen de l'OQLF.

 

Se faire reconnaître sa résidence

Si le candidat qui pratiquait la médecine dans son pays et qui y a déjà fait des études postdoctorales veut éviter de recommencer une longue et pénible résidence, il doit faire une demande de reconnaissance d'équivalence auprès du Collège.

 

Le Collège étudie alors la demande du candidat et lui impose un stage d'évaluation de trois mois dans un centre hospitalier de la province.

 

Au terme de ce stage, si la pertinence de la résidence antérieure du candidat n'est pas démontrée, le médecin étranger doit demander à être admis dans une faculté de médecine québécoise pour reprendre sa résidence.

 

Si, toutefois, le Collège estime que la formation postdoctorale du candidat est au moins égale, voire supérieure, à celle requise au Québec, ce dernier doit tout de même effectuer un stage de classement de 12 mois pour déterminer si quelques années de résidence sont nécessaires, ou si le candidat peut d'emblée se présenter à l'examen final en médecine familiale ou en spécialité.

 

Le médecin étranger qui franchit avec succès ces étapes et qui réussit son examen final obtient son permis d'exercice et peut pratiquer, sans aucune restriction, la médecine au Québec.

 

La troisième voie : le permis restrictif

Le permis restrictif s'applique essentiellement aux médecins étrangers dont les compétences sont reconnues et qui ne désirent pas reprendre, en tout ou en partie, leurs études postdoctorales.

 

Un permis restrictif donne ainsi la possibilité au médecin de travailler, mais dans un établissement précis. Il y a aussi des balises très sévères qui précisent les actes professionnels que pourra réaliser le médecin qui travaille avec un tel permis.

 

La plupart des permis restrictifs au Québec sont accordés à des médecins étrangers qui viennent travailler dans un centre universitaire québécois pendant quelques mois, dans le cadre d'un projet de recherche.

 

Il faut aussi comprendre que les permis restrictifs sont d'abord et avant tout décernés pour combler rapidement des besoins très précis, besoins qui sont déterminés par une organisation gouvernementale chargée de déterminer les quotas de recrutement, Recrutement Santé Québec.

 

Prenons le cas d'un chirurgien général algérien qui voudrait obtenir un permis restrictif pour travailler au Québec. Il doit dans un premier temps s'assurer que son diplôme est reconnu par le Collège des médecins.

 

Ensuite, il doit contacter Recrutement Santé Québec, qui lui dira si, actuellement, il y a un besoin non comblé au Québec pour un chirurgien général.

 

Recrutement Santé Québec met ensuite le médecin étranger en contact avec l'établissement qui a un besoin pressant de chirurgien pour démarrer un processus de parrainage.

 

Le chirurgien aura à passer avec succès un test de connaissance du français, sous la responsabilité de l'Office québécois de la langue française, et réussir un examen d'évaluation des compétences médicales.

 

Une fois toutes ces étapes franchies, le Collège des médecins va demander à ce chirurgien algérien de prendre part à un stage d'évaluation de trois mois dans un autre établissement de santé. Le Collège exige que le stage se déroule dans un autre centre hospitalier que celui qui parraine le médecin, pour éviter qu'un hôpital en manque de main-d'oeuvre ne soit tenté d'abaisser ses critères d'évaluation.

 

Au cours de ce stage, on exigera du médecin qu'il soit au moins au même niveau de compétence qu'un étudiant québécois en dernière année de résidence.

 

Si le processus se déroule bien, un permis restrictif est finalement émis pour une période de 12 mois, renouvelable tant que Recrutement Santé Québec estime qu'un besoin existe.

 

Du permis restrictif au permis régulier

En juin 2008, le Québec a adopté une nouvelle règle qui permet à un médecin étranger travaillant au Québec avec un permis restrictif d'obtenir automatiquement un permis régulier, après cinq ans de pratique contrôlée en milieu clinique. Il n'a alors plus besoin de passer les examens de fin de résidence.

 

 

Dr Yves Lamontagne, président-directeur général du Collège des médecins

 

 

« À l'université, ça prend cinq ans de stages, alors ces médecins étrangers ont le droit de recevoir un permis de travail après cinq ans de bons et loyaux services au Québec », expliquait Yves Lamontagne, en juin 2008.

 

Cette nouvelle mesure a été vivement dénoncée par les médecins résidents québécois, qui s'estiment victimes de discrimination puisqu'eux doivent toujours réussir des examens ardus au terme de leurs années de résidence.

 

La Fédération des médecins résidents du Québec (FMRQ) suggère d'ailleurs à Québec d'abolir ces examens par souci de cohérence. La FMRQ rappelle aussi que ces examens de fin de résidence n'existent qu'au Canada et dans un nombre très limité de pays, notamment la Nouvelle-Zélande et l'Australie.

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En 2009 seulement, 78 médecins diplômés à l'étranger sur les 130 qui avaient postulé pour une place en résidence se sont butés à des portes fermées, même si leur diplôme a été reconnu par le Collège des médecins. En même temps, 94 postes en résidence n'ont pu être pourvus au Québec, faute de candidats de qualité.

 

 

Mais oui, en lisant c'est de la pure hypocrisie québécoise!!!

L'étranger vient te voir, tu lui fais payer des sommes montres pour établir un dossier de reconnaissance diplômes, après tu le refuses avec sourire mesquin!!!

pour l'empêcher d'arriver à la résidence !!! SCANDALEUX!!!! IMMONDE!!!

Franchement ça me donne envie de retourner en France et de rester chez moi! quitte à retourner en Suisse là ou j'ai fait une partie de mes stages! au moins la Suisse a les meilleures salaires monde!!! meilleure que celui des québécois!!!

Bon je vais prendre l'air Hieu....ça me fatigue physiquement cette affaire...

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