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L'élection


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Les tournures, les régionalismes, les expressions, l'accent québécois, il n'y a aucun problème avec ça. C'est une langue vivante qui évolue. Je ne dis pas que ce sont des fautes.

 

Comme l'a dit Samy, le problème c'est l'alphabétisation en grande partie.

 

Je rajoute aussi que le niveau de fautes de syntaxe et de grammaire/conjugaison autant à l'écrit et à l'oral est assez élevé, et je n'inclus pas les éléments que j'ai nommés ci-haut. Je parle de tournures fautives comme: ''tu sais tu'', ou bien de fautes constantes dans les genres (une avion, une orteil). Ces éléments appauvrissent malheureusement beaucoup le français au Québec et il faudrait s'y attaquer.

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. Parler mal français de la part des francophones n'est pas une menace au nombre de francophones lui-même.

 

Peut-être pas à court terme, mais à long terme oui. Au fil des générations, à force de mal parler le français et bien on finit par perdre ses racines linguistiques. Tous le monde parlera un français ''croche'' et en parlant ''croche'' et bien on écrit ''croche''. Et ensuite, au fur et à mesure que le temps passera, le français perdra totalement sa valeur littéraire et populaire et ne sera plus qu'une langue vulgaire comme le verlan d'aujourd'hui. Oui, je vous l'accorde, c'est une vision du futur un petit peu exagérée, voir même une ''pente fatale'', mais ça illustre un petit peu les conscéquences de mal parler le français à long terme.

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Peut-être pas à court terme, mais à long terme oui. Au fil des générations, à force de mal parler le français et bien on finit par perdre ses racines linguistiques. Tous le monde parlera un français ''croche'' et en parlant ''croche'' et bien on écrit ''croche''. Et ensuite, au fur et à mesure que le temps passera, le français perdra totalement sa valeur littéraire et populaire et ne sera plus qu'une langue vulgaire comme le verlan d'aujourd'hui. Oui, je vous l'accorde, c'est une vision du futur un petit peu exagérée, voir même une ''pente fatale'', mais ça illustre un petit peu les conscéquences de mal parler le français à long terme.

 

Belle pente fatale, en effet. ;)

Tu seras donc plus optimiste de constater que le français écrit et parlé s'améliore au Québec depuis le début du XXe siècle. Il importe de se rapeller que l'école n'a été obligatoire qu'à partir de 1964. On efface difficilement pareil cicatrice dans le niveau d'éducation de la société, une cicatrice qui transparait évidemment dans la langue et dans le taux d'alphabétisation.

 

Alors, je crois que c'est le temps d'y aller pour ma vision pessimiste de l'avenir (ou pente fatale) si on ne contraint pas l'immigration au niveau linguistique et que l'on coupe totalement tout protectionnisme de la langue française: la ville de montréal s'anglicisera rapidement (25 ans), ensuite ses agglomérations et tout ce qui est à l'ouest du Québec jusqu'en Ontario (50 ans). On continuera dans l'est du Québec (admettons de Trois-Rivière à Gaspé) à enseigner le français et à le parler majoritairement, créant une division nette de société par ce mur linguistique.

 

Les emplois bien rénumérés et la strate supérieure de la société redeviendront ce qu'ils étaient il y a un siècle: la propriété exclusive de ceux qui sont capables de parler anglais (puisqu'elle facilite cet horreur de libre-échange nord-américain). On cessera les services francophones au gouvernement fédéral (peur partagée également par tous les groupes franco-canadien qui craignent la souveraineté du Québec).

La prédominance de l'anglais dans la métropole et son utilité commerciale feront du français une langue secondaire et ceux qui s'y tiendront comme seule langue seront forcé de choisir un rôle de deuxième plan dans la société (exit les rôles décideurs).

 

À terme (100 ans), on trouvera des arguments pour cesser de financer l'éducation francophone partout au Canada, maintenant que le bassin qui la défendait (Québec) s'est fortement ammoindri (pourquoi financer une langue différente du reste de l'Amérique du Nord, peut-être trouvez vous ça extrême mais il s'est vu pire dans le monde en terme de propagande).

 

Enfin (150-200 ans), la francophonie du Québec sera minoritaire et sectorielle comme les groupes franco-manitobains ou franco-ontarien et on en parlera en anglais dans les livres d'histoire canadien.

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Belle pente fatale, en effet. ;)

Tu seras donc plus optimiste de constater que le français écrit et parlé s'améliore au Québec depuis le début du XXe siècle. Il importe de se rapeller que l'école n'a été obligatoire qu'à partir de 1964. On efface difficilement pareil cicatrice dans le niveau d'éducation de la société, une cicatrice qui transparait évidemment dans la langue et dans le taux d'alphabétisation.

 

Alors, je crois que c'est le temps d'y aller pour ma vision pessimiste de l'avenir (ou pente fatale) si on ne contraint pas l'immigration au niveau linguistique et que l'on coupe totalement tout protectionnisme de la langue française: la ville de montréal s'anglicisera rapidement (25 ans), ensuite ses agglomérations et tout ce qui est à l'ouest du Québec jusqu'en Ontario (50 ans). On continuera dans l'est du Québec (admettons de Trois-Rivière à Gaspé) à enseigner le français et à le parler majoritairement, créant une division nette de société par ce mur linguistique.

 

Les emplois bien rénumérés et la strate supérieure de la société redeviendront ce qu'ils étaient il y a un siècle: la propriété exclusive de ceux qui sont capables de parler anglais (puisqu'elle facilite cet horreur de libre-échange nord-américain). On cessera les services francophones au gouvernement fédéral (peur partagée également par tous les groupes franco-canadien qui craignent la souveraineté du Québec).

La prédominance de l'anglais dans la métropole et son utilité commerciale feront du français une langue secondaire et ceux qui s'y tiendront comme seule langue seront forcé de choisir un rôle de deuxième plan dans la société (exit les rôles décideurs).

 

À terme (100 ans), on trouvera des arguments pour cesser de financer l'éducation francophone partout au Canada, maintenant que le bassin qui la défendait (Québec) s'est fortement ammoindri (pourquoi financer une langue différente du reste de l'Amérique du Nord, peut-être trouvez vous ça extrême mais il s'est vu pire dans le monde en terme de propagande).

 

Enfin (150-200 ans), la francophonie du Québec sera minoritaire et sectorielle comme les groupes franco-manitobains ou franco-ontarien et on en parlera en anglais dans les livres d'histoire canadien.

 

Comme si que c'est les immigrants qui anglicisent le Quebec...

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Inacceptable! Marois est mieux d'attacher ses culottes parce que Lisée et Drainville, qui sont pas mal plus ligne dure qu'elle, n'hésiteront pas à la pousser dehors et à imposer leurs idéologies.. Dire que "mon" député c'est Drainville, tu parles d'un vote qui ne veut rien dire!

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http://www.cbc.ca/news/canada/story/2012/09/03/f-quebec-election.html

 

5 things to watch in tonight's Quebec election result

By Janet Davison, CBC News Last Updated: Sep 4, 2012 4:51 AM ET

 

It was an election campaign marked by confusion and contradiction, backtracking and barnstorming on some of the most contentious issues in Quebec.

 

While tonight's election results will offer a definitive view from Quebec voters on Jean Charest's Liberals, Pauline Marois's Parti Québécois and François Legault's Coaltion Avenir Québec, the results may not answer all the questions raised in this curious campaign that began Aug. 1.

 

Pierre Martin, a political science professor at the University of Montreal, sees a striking contradiction in the electorate.

 

'Why is it that you have such fluidity and openness to change on one hand and such stability in general support for the parties on the other?" — Pierre Martin

 

In poll after poll, there seemed to be a willingness to embrace change, something Martin says is unusual. Yet, crunch the polling numbers and support for the parties didn't move all that much.

 

"Why is it that you have such fluidity and openness to change on one hand and such stability in general support for the parties on the other?" he asks.

 

He expects tonight's results will shed some light on that question, but may not offer the definitive answer: "That's a puzzle that will get part of the solution on Sept. 4 but not all the solution."

 

Beyond the overall result — and the tally of seats in the national assembly that had been led by the Liberals — there are several issues to watch in tonight's result.

 

Strength of Parti Québécois vote

 

The polls have been favouring Marois's aspiring Parti Québécois, suggesting the sovereigntist party is on track to form a minority government. There's an outside chance it could be a majority, something Martin says would give the party "a great deal more stability and credibility in its actions in government."

 

But that hardly means there will be instant referendum on Quebec sovereignty.

 

"Then the question will turn to whether [the Parti Québécois] is in a good position to build up support for sovereignty from this very, one might say tenuous, base," Martin said.

 

And, Martin suggests, that won't be easy.

 

"The majority of Quebecers have some sympathy for the notion," he said, "but for the moment it's only a minority that have the actual desire to go through the whole process of getting to sovereignty. You know the usual joke: everyone wants to go to paradise, nobody wants to die."

 

Getting to sovereignty would involve a referendum campaign, something that can be divisive and acrimonious.

 

"It also forces people internally to make choices that they're not necessarily comfortable with," Martin said.

 

Fate of the Liberal Party

 

If support for Charest's beleaguered Liberals crumbles, as some polls have suggested is likely, it will be a stunning — and historic — demise for the party.

 

"It's been the party in the centre of power in Quebec for the last century, and it was the one stable party and other parties sort of gravitated around it," Martin said. "At this point it looks possible for the party to actually fall apart and that's something that is of great consequence for the future of Quebec politics."

 

While electoral defeat in itself is hardly insurmountable, the Liberals have a few other storm clouds looming, including the imminent resumption of a provincial inquiry probing allegations of corruption in the construction industry.

 

Revelations trickling in from the Charbonneau commission might implicate party members and turn out to be even more damaging to the party's future, Martin says.

 

Add the potential for a leadership crisis that could follow if Charest loses his Sherbrooke seat, and Martin sees a difficult time ahead for the party.

 

"The Liberals will be more or less forced to support the Parti Québécois because they can't afford to get into an election in the short run," he said. "They will be very weak. They will be in the situation in which if they force an election, they might actually disappear."

 

Strength of Coalition Avenir Québec vote

 

Legault, a former Parti Québecois cabinet minister who has walked a very fine line on the sovereignty issue since the election was called, spent the final days of the campaign suggesting that the election had evolved into a two-way race between his upstart CAQ and the Parti Québecois.

 

Martin says the party has a "fairly good chance" of becoming the Official Opposition, something that "changes the dynamic," and reduces the Liberal role.

 

Martin sees the CAQ in a different light than the Action democratique du Quebec, which in 2007 found itself as the Official Opposition, but was later routed by voters and has since seen its remnants absorbed into the CAQ.

 

The CAQ is "essentially the same type of party but they do have a team that is in my view more prepared for at least for the role of official opposition than were the ADQ," says Martin.

 

"The ADQ was somehow caught by surprise and they had a fairly weak delegation at the national assembly whereas the CAQ in my view is better staffed."

 

Where the francophone vote goes

 

Much is made of the francophone vote in Quebec politics, and no wonder — it represents 82 per cent of the population. And this time round, there's been an obvious trend.

 

"For francophone voters, this election has clearly become a fight between Pauline Marois and François Legault," CBC's Bernard St-Laurent said.

 

By the fourth week of the campaign, a CROP poll was showing that francophone support for the Coalition Avenir Québec had grown at 30 per cent, compared with 36 per cent for the PQ.

 

"This means in the second half of the campaign, the CAQ has gained four points among francophone voters and the PQ has lost three," St-Laurent said.

 

"CROP pollster Youri Rivest says CAQ support has now reached the zone where it can win a substantial number of ridings," St-Laurent noted.

 

Martin cautions against looking at the francophone vote as a homogeneous block.

 

"You've got at least six or seven regions that show different electoral dynamics all at once, and that includes a great deal of variety across regions," he said, adding what happens in the 450 region around Montreal will be of great importance.

 

"That's where there's been the most demographic change," Martin said.

 

"That region is actually where the competition between the Parti Québecois and the CAQ is the strongest and that's where we're likely to see, if there's a strong and uniform shift in that region, that will definitely be determinant for the winning party or the government, that's for sure."

 

Charest's fate is his riding

 

The polls haven't been favouring Charest at home in Sherbrooke. But the veteran Liberal leader has shown he can survive adversity. He and Elsie Wayne were the last federal Conservatives standing in 1993 when the party went down to its historic defeat.

 

But tonight could be different.

 

Martin, who grew up in Sherbrooke a couple of blocks from Charest, considers him an "extraordinarily gifted politician."

 

"But he's never been wildly popular in Sherbrooke. It's always been a bit of a struggle for him to win by a convincing margin in his own riding, and if the party collapses at the provincial level, it's fairly likely it will also be difficult for him in Sherbrooke and probably facilitate the decision-making process on his part as to what to do in the future."

 

Martin says Charest's campaign actions have shown he knows the struggle he faces in his own riding.

 

"He has been quite aware of the situation because he spent almost twice as much time himself in Sherbrooke in this campaign than in any other campaign," Martin said. "I think he's well aware that he's got … a steep hill to climb, but people in Sherbrooke are used to climbing steep hills, so you never know."

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lecture non-caritative des propos de JF Lisee...

 

qui n'est pas vraiment qqun que j'apprecie, mais au moins, pour un journaliste, une lecture approfondie du sujet de discussion est toujours de mise.

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C'est presque fini. Le PQ a 54 sieges et risque d'en avoir 1 de plus. Le PLQ en a 45 avec 4 candidats en avance et Charest out (il le merite). Le CAQ a 19 elus et 1 en avance et le QS a juste 2. Pas de souvereignite, ni de Charte de la laicite (a moins que le CAQ supporte ca), mais bye bye cegep en anglais pour les francos et les immigrants (le CAQ supportent ca).

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J'aime pas le ton du discours de Pauline Marois... pas assez inclusif et minorités, comme toujours, ne se sentent pas inclues dans le "nous" de Pauline ET "clashe" un peu avec leur programme électoral, mais bon :) Disons que le discours de Charest a touché une corde sensible!

 

Je suis contente de la situation par exemple : opposition PLQ et PQ minoritaire, ça donne une chance au PLQ de se refaire une cure de Jouvence :) J'ai hâte de voir la nouvelle dynamique. Je suis déçue que Jean-martin Aussant n'ait pas été élu cependant...

 

EDIT : Ok, ok, les gardes du corps de Marois qui l'empoignent à cause d'une menace? Wow, c'est du vrai cinéma ces élections :P Et chaude lutte dans mon comté, dernier à faire le comptage des votes avec deux candidates serrées (PLQ/PQ) :)

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Je suis d'accord avec toi, cherie136!

 

J'espère sincèrement que PLQ va être une partie majoritaire dans le futur proche, pcq c'est la seule partie qui inclut les minorités et les anglophones. Je suis complètement contre l'idée de Marois de forcer tous les francophones et les allophones d'aller aux cégeps francos...À l'âge de 17-18ans, on peut décider notre langue de préférence. Aussi imaginer les profs aux cégeps anglos. qui vont perdre leurs emplois bientôt!

 

 

 

 

J'aime pas le ton du discours de Pauline Marois... pas assez inclusif et minorités, comme toujours, ne se sentent pas inclues dans le "nous" de Pauline ET "clashe" un peu avec leur programme électoral, mais bon :) Disons que le discours de Charest a touché une corde sensible!

 

Je suis contente de la situation par exemple : opposition PLQ et PQ minoritaire, ça donne une chance au PLQ de se refaire une cure de Jouvence :) J'ai hâte de voir la nouvelle dynamique. Je suis déçue que Jean-martin Aussant n'ait pas été élu cependant...

 

EDIT : Ok, ok, les gardes du corps de Marois qui l'empoignent à cause d'une menace? Wow, c'est du vrai cinéma ces élections :P Et chaude lutte dans mon comté, dernier à faire le comptage des votes avec deux candidates serrées (PLQ/PQ) :)

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C'est fou quand même... il y a un grand fossé entre être insatisfait et commettre un attentat! J'espère que la victime dans un état critique s'en sortira après tout...

 

Côté positif de la campagne : j'ai enfin réussi à faire voter mon père après une vingtaine d'années sans vote! Ce fut une soirée pleine de rebondissements, parce que la députée du PLQ pour qui j'ai voté (et qui a fait du très bon travail) tirait de l'arrière jusqu'au tout dernier moment et Trois-Rivières a été le dernier comté à sortir ses résultats :P. Les analyses politiques attendrons bien à demain. :)

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Chérie, je suis vraiment content que ce soit la député libérale qui ait gagné dans ton comté! Je trouve Madame Benhabib beaucoup trop extrémiste dans ses idées et de l'image qu'elle a des musulmans. Sa présence à l'Assemblée nationale n'aurait créé que de l'animosité chez les Québécois et aurait encore fait apparaître le sujet tabou des accomodements raisonnables, qui crée beaucoup de dérapages et qui est BEAUCOUP trop médiatisé à mon goût.

 

Bilan personnel de la campagne: Même si je suis partisan du parti libéral, je suis tout de même très satisfait de l'issu finale. Avec ce que révélait les sondages, je pensais que cette campagne éléctorale allait mener la chute du PLQ. Fort heureusement, il se sont très bien tiré avec ces 50 sièges à l'Assemblée, un résultat que personne ne prévoyait. Maintenat, le PQ est minoritaire et aura beaucoup de mal à faire passer ses lois. À long terme, je pense que cette victoire leur fera beaucoup plus de tort que de bien...

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C'est fou quand même... il y a un grand fossé entre être insatisfait et commettre un attentat! J'espère que la victime dans un état critique s'en sortira après tout...

 

Côté positif de la campagne : j'ai enfin réussi à faire voter mon père après une vingtaine d'années sans vote! Ce fut une soirée pleine de rebondissements, parce que la députée du PLQ pour qui j'ai voté (et qui a fait du très bon travail) tirait de l'arrière jusqu'au tout dernier moment et Trois-Rivières a été le dernier comté à sortir ses résultats :P. Les analyses politiques attendrons bien à demain. :)

 

Chanceuse dans ton compté!

 

Qu'est-ce que ça dit du PQ qu'ils aient récolté à peine 4 sièges de plus de que le PLQ qui a gouverné pendant les 9 dernières années et est extrêmement impopulaire? ... PQ minoritaire c'est pas mal le mieux qu'on pouvait espérer.

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Chanceuse dans ton compté!

 

Qu'est-ce que ça dit du PQ qu'ils aient récolté à peine 4 sièges de plus de que le PLQ qui a gouverné pendant les 9 dernières années et est extrêmement impopulaire? ... PQ minoritaire c'est pas mal le mieux qu'on pouvait espérer.

 

Je pense que ça en dit beaucoup plus sur la politique québécoise en générale que sur le PQ. On entend très souvent «Je vote pour x parce que je n'aime pas les autres, parce que tous les autres sont nuls, parce que c'est le moins pire, etc», ou même «je ne vote pas parce que ce sont tous des cons de toute façon». La politique est maintenant «négative», on fait constamment des attaques contre les autres plutôt que de présenter et de vanter notre partie et notre programme. Même ici, il y avait beaucoup plus d'attaques contre le PQ que de valorisation du programme du PLQ! Alors bien sûr la population est insatisfaite du PLQ... parce qu'elle insatisfaite de tout ce qui concerne la politique... Que le PQ aie eu 54 députés avec un taux d'insatisfaction aussi élevé, à mon avis ça ne veut pas dire que les gens n'aiment vraiment pas le PQ ; ça veut dire qu'ils n'aiment pas à peu près tout le monde!

 

C'est vraiment dommage, les débats devraient être centrées sur les idées positives plutôt que sur celles qui sont «mauvaises» (i.e, chaque parti devrait passer plus de temps à présenter ses idées qu'à critiquer celles des autres. Un peu de critique ne fait pas de mal... mais en ce moment, j'ai l'impression que c'est 90% critique et 10% nouvelles idées...)

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Chanceuse dans ton compté!

 

Qu'est-ce que ça dit du PQ qu'ils aient récolté à peine 4 sièges de plus de que le PLQ qui a gouverné pendant les 9 dernières années et est extrêmement impopulaire? ... PQ minoritaire c'est pas mal le mieux qu'on pouvait espérer.

 

C'est sûr que toi, avec Drainville...

 

Mais, exactement! Je voyais ça hier et j'ai pensé la même chose. Imagine que le PQ aie perdu quelques comtés serrés avec le PLQ... on serait revenu avec un gouvernement du PLQ. Il y avait seulement 0,7% de différence entre les votes obtenus par les Péquistes et les Libéraux! Comme quoi le PQ n'a vraiment jamais intérêt à mettre en place le vote de proportionelle, car ce n'est même pas la première fois que ça arrive en défaveur du PLQ...

 

Si les candidats libéraux ont été élus, c'est sûrement pas parce que le monde votait pour le parti et le chef (pour une majorité)! Comme quoi Marois n'a pas pu capitaliser sur la vague étudiante :P Maintenant, j'ai hâte de voir la commission Charbonneau...

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Je pense que ça en dit beaucoup plus sur la politique québécoise en générale que sur le PQ. On entend très souvent «Je vote pour x parce que je n'aime pas les autres, parce que tous les autres sont nuls, parce que c'est le moins pire, etc», ou même «je ne vote pas parce que ce sont tous des cons de toute façon». La politique est maintenant «négative», on fait constamment des attaques contre les autres plutôt que de présenter et de vanter notre partie et notre programme. Même ici, il y avait beaucoup plus d'attaques contre le PQ que de valorisation du programme du PLQ! Alors bien sûr la population est insatisfaite du PLQ... parce qu'elle insatisfaite de tout ce qui concerne la politique... Que le PQ aie eu 54 députés avec un taux d'insatisfaction aussi élevé, à mon avis ça ne veut pas dire que les gens n'aiment vraiment pas le PQ ; ça veut dire qu'ils n'aiment pas à peu près tout le monde!

 

C'est vraiment dommage, les débats devraient être centrées sur les idées positives plutôt que sur celles qui sont «mauvaises» (i.e, chaque parti devrait passer plus de temps à présenter ses idées qu'à critiquer celles des autres. Un peu de critique ne fait pas de mal... mais en ce moment, j'ai l'impression que c'est 90% critique et 10% nouvelles idées...)

 

C'est parce que la scene politique quebecoise est basees sur la position des partis politiques vis-a-vis la souverainete, donc les politiciens ne se sentent plus obliges de presenter un vrai programme.

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C'est parce que la scene politique quebecoise est basees sur la position des partis politiques vis-a-vis la souverainete, donc les politiciens ne se sentent plus obliges de presenter un vrai programme.

 

Je ne suis pas en accord. As-tu suivi les partis pendant leurs campagne? Ça parlait de souveraineté seulement lorsque venait le temps de salir les autres. Le restes du temps, on parlait de programmes sociaux, de taxes, d'Hydro, etc. Peut-être pas avec la profondeur d'un discours universitaire mais je crois que c'est simpliste de peindre les partis ainsi.

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Je ne suis pas en accord. As-tu suivi les partis pendant leurs campagne? Ça parlait de souveraineté seulement lorsque venait le temps de salir les autres. Le restes du temps, on parlait de programmes sociaux, de taxes, d'Hydro, etc. Peut-être pas avec la profondeur d'un discours universitaire mais je crois que c'est simpliste de peindre les partis ainsi.

 

100% en accord !

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