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Augmentation du nombre de demandes en médecine dans les universités québécoises


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Pour ceux qui ne sont pas encore inscrit à Profession Santé, la revue a sorti une nouvelle très intéressante ce matin. En gros, le nombre de demande total dans chaque université aurait augmenté de 20% par rapport à l'an passé!

https://www.professionsante.ca/medecins/actualites/etudiants-residents/bond-des-demandes-dadmission-en-medecine-au-quebec-53998

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29 minutes ago, Turquoise said:

Ouf, c'est pas très rassurant tout ça! Ils veulent nous angoisser encore plus :lol: sans blague, je me demande pourquoi ça a monté autant, et surtout quelles seront les réelles répercussions sur nos chances! 

Prenons ulaval, ça fait 800 personnes de plus. C'est clair que ces 800-là ne sont pas tous compétitifs, mais il doit en avoir un certain nombre que oui. Donc ça augmente le pool d'applicants compétitifs certainement, mais en même temps le nombre de places en médecine a augmenté l'an passé et va encore augmenter, si je me rappelle bien. C'est à prendre en compte aussi!

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34 minutes ago, Turquoise said:

je me demande pourquoi ça a monté

À McGill ils ont bcoup assoupli les conditions d’admissibilité (ex tu dois avoir complété seulement 4/7 cours préalables au moment de la demande, ce qui est nouveau cette année. Dans le passé c’était bcoup plus stricte à cet égard).

Ce genre d’assouplissement débouche naturellement sur un plus grand nombre de gens qui vont faire une demande, grâce à un seuil plus bas.

À mon avis, c’est peut être un money grab de la part des universités qui essaient de compénser les pertes qu’elles ont probablement subies suite à l’annulation (partielle, à mcgill) des entrevues l’an dernier et la possibilité des nouvelles pertes cette année, pcq ce n’était pas certain si les entrevues pourraient avoir lieu lorsqu’ils ont établi les nouvelles critères d’admission l’été/l’automne passé. Les entrevues = gros business (bcoup de frais payés par bcoup de convoqués = bcoup de revenus supplémentaires pour les facultés).

Donc, si on baisse le seuil d’admissibilité d’emblée, on va avoir bcoup plus de demandes (y compris les frais de demandes), ce qui pourrait être impt pour les facultés, dans le cas où leurs entrevues rentables soient annulées.

 

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Merci pour vos réponses, ça fait bien du sens! Peut-être aussi que le Covid a fait réaliser aux gens que les métiers en santé sont vraiment de belles carrières et essentielles en plus, puis on a tellement parlé en long et en large des médecins/infirmières/etc cette dernière année, ça a peut-être rejoint certains qui étaient indécis :)

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4 minutes ago, Turquoise said:

Covid a fait réaliser aux gens que les métiers en santé sont vraiment de belles carrières et essentielles en plus,

Je suis totalement d’accord avec toi! Et je vais ajouter aussi que bcoup de gens se sont probablement rendus compte que leur carrière actuelle est en fait bcoup moins stable qu’ils l’avaient jugée auparavant, c’est pourquoi ils ont décidé de se réorienter vers, comme tu le dis, des métiers plus essentiels/stables comme med

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45 minutes ago, MDee2B said:

À McGill ils ont bcoup assoupli les conditions d’admissibilité (ex tu dois avoir complété seulement 4/7 cours préalables au moment de la demande, ce qui est nouveau cette année. Dans le passé c’était bcoup plus stricte à cet égard).

Ce genre d’assouplissement débouche naturellement sur un plus grand nombre de gens qui vont faire une demande, grâce à un seuil plus bas.

À mon avis, c’est peut être un money grab de la part des universités qui essaient de compénser les pertes qu’elles ont probablement subies suite à l’annulation (partielle, à mcgill) des entrevues l’an dernier et la possibilité des nouvelles pertes cette année, pcq ce n’était pas certain si les entrevues pourraient avoir lieu lorsqu’ils ont établi les nouvelles critères d’admission l’été/l’automne passé. Les entrevues = gros business (bcoup de frais payés par bcoup de convoqués = bcoup de revenus supplémentaires pour les facultés).

Donc, si on baisse le seuil d’admissibilité d’emblée, on va avoir bcoup plus de demandes (y compris les frais de demandes), ce qui pourrait être impt pour les facultés, dans le cas où leurs entrevues rentables soient annulées.

 

McGill tu paies le même prix pour ta demande d’admission, convoqué ou non! C’est seulement les 3 unis francophones qui chargent un montant supplémentaire pour les MEM.

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Pour UL en tous cas, j'ai l'impression que ça touche peut-être plus les cégépiens! Suite à la majoration du nombre de crédits requis pour les universitaires àUL (60 au lieu de 45), on a vu une diminution du nombre de demandes de quand même 200. Pour le cut-off de 31, comme le dernier convoqué à UL avait une CRU autours de 32,XX ces dernières années, je ne crois pas que ça ait tellement augmenté la quantité de demandes, pcq j'ose croise que ceux avec une CRU aux alentours de 31 les années précédentes s'essayaient quand même, bien qu'ils n'étaient pas compétitifs. 

J'ai hâte de voir les stats, bravo à tous ceux qui sont encore dans la course, vous vous êtes démarqués parmi 20% de plus d'appliquants ;) 

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Est-ce que les années précédentes, UL avait aussi un cut-off de 31?

Je crois que le fait d'avoir plus d'informations a incité plusieurs à appliquer.

À l'UdeM par exemple, le cut-off est de 33, ce qui est relativement bas!! Une telle cote mettrait peut-être quelqu'un en liste d'attente en pharmacie lol. Je ne connais personnellement pas un étudiant qui avait une telle CRU les années précédentes et qui s'est fait accepté... habituellement une cote à partir de 35 (pour le contingentement universitaire en tout cas) commençait à être compétitive. Malgré que le casper vaut pour 50%, il faut tout de même se démarquer par la CRU!

On dirait que le cut-off est plus une fausse publicité qu'autre chose?!

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29 minutes ago, Thatonestudent said:

Ahhh ça me stresse. Pensez-vous que c’est surtout des gens avec des cotes basses (pour la catégorie collégiale) qui appliquent plus? 

Tu as une très bonne Cote R, probablement dans le 1%, tu ne devrais même pas t'inquiéter. Sinon, comme on a pu le constater, la moyenne des demandes collégiennes à McGill était de 34.55 cette année, contrairement à 36 l'année passée, et ce, pour 200 demandes de plus. 

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1 hour ago, Thatonestudent said:

Ahhh ça me stresse. Pensez-vous que c’est surtout des gens avec des cotes basses (pour la catégorie collégiale) qui appliquent plus? 

Ouais avec un 39+, t’a des chances énormes à UdeM et UdeS. McGill ça dépend si tu dead ton interview (j’imagine?). Mais ouais, ULaval, tout le monde est égal après >33 (collégiens), alors le CASPer va déterminer.

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Guys je suis confuse,  je ne comprends plus s’il y a autant de demandes , pensez vous qu’il y a encore énormément de gens qui n’ont pas reçu de « casper insuffisant «  car je vois pas pourquoi ils n’évacuent pas une grande portion des casoer plus faibles en tenant compte du fair que leur liste dexcellence est deja faite: j’ai l’impression que le 29 il y aura tellement de refus alors que ils auraient pu garder qu’une petite portion pour la fin. Bref, c’est n’importe quoi cette année fr...

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7 minutes ago, Medsay said:

Guys je suis confuse,  je ne comprends plus s’il y a autant de demandes , pensez vous qu’il y a encore énormément de gens qui n’ont pas reçu de « casper insuffisant «  car je vois pas pourquoi ils n’évacuent pas une grande portion des casoer plus faibles en tenant compte du fair que leur liste dexcellence est deja faite: j’ai l’impression que le 29 il y aura tellement de refus alors que ils auraient pu garder qu’une petite portion pour la fin. Bref, c’est n’importe quoi cette année fr...

Plus de demandes ne signifie pas absolument qu'il y aura plus de convocations aux MEM pour autant, étant donné que le nombre de places reste fixe ou varie très peu (en ne considérant pas les places ajoutées par le gouvernement). Cela dit, il reste encore des refus pour « CASPer insuffisant » qui seront envoyés, étant donné que la première vague de refus ne correspond qu'aux candidats qui n'avaient pas le cut-off minimal pour avoir une entrevue.

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13 minutes ago, Meiji said:

Plus de demandes ne signifie pas absolument qu'il y aura plus de convocations aux MEM pour autant, étant donné que le nombre de places reste fixe ou varie très peu (en ne considérant pas les places ajoutées par le gouvernement). Cela dit, il reste encore des refus pour « CASPer insuffisant » qui seront envoyés, étant donné que la première vague de refus ne correspond qu'aux candidats qui n'avaient pas le cut-off minimal pour avoir une entrevue.

Dans les années passées, les écoles francos ont-elles envoyé des refus suite aux MEMs ET avant la première vague d'offre?

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45 minutes ago, Jacky Wang said:

Dans les années passées, les écoles francos ont-elles envoyé des refus suite aux MEMs ET avant la première vague d'offre?

Les refus suite aux MEMs sont juste des refus pour MEMs insuffisantes (aka “coulées”), le gros batch des refus pour des combinaisons cote R + MEM non compétitives sort le même jour que les offres!

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On 3/31/2021 at 8:07 AM, monocor said:

Pour ceux qui ne sont pas encore inscrit à Profession Santé, la revue a sorti une nouvelle très intéressante ce matin. En gros, le nombre de demande total dans chaque université aurait augmenté de 20% par rapport à l'an passé!

https://www.professionsante.ca/medecins/actualites/etudiants-residents/bond-des-demandes-dadmission-en-medecine-au-quebec-53998

 

Capture d’écran, le 2021-04-01 à 18.48.08.png

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En bref,

Nombre de demandes d'admission: augmenté
Nombre d'admissions: augmenté (là où le gov. pense régler le problème de pénurie)

Nombre de positions en résidence: stagne et/ou diminue? (là où est le vrai problème de pénurie?)

Peu importe les stats d'admission, une fois entré, we're still somehow fucked?

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34 minutes ago, MK. said:

En bref,

Nombre de demandes d'admission: augmenté
Nombre d'admissions: augmenté (là où le gov. pense régler le problème de pénurie)

Nombre de positions en résidence: stagne et/ou diminue? (là où est le vrai problème de pénurie?)

Peu importe les stats d'admission, une fois entré, we're still somehow fucked?

Peut être que le nombre de positions en résidence va augmenter aussi (le gouvernement aura finalement 4-5 ans avant que l’écart devienne problématique). Reste à voir

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Les universités québécoises se retrouvent avec plus de dossiers à analyser en vue des admissions en médecine pour l’automne 2021, alors que la  pandémie de COVID-19 vient affecter certains éléments du processus de sélection des étudiants.

Le nombre de demandes d’admission a augmenté d’au moins 20% au doctorat en médecine dans les quatre universités offrant ce programme au Québec, une hausse comparable à celle observée ailleurs au pays.

À lire aussi:

Cette hausse, le Dr Dominique Dorion, doyen de la Faculté de médecine et sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke et président de la conférence des doyens des facultés de médecine du Québec, ne l’avait pas vu venir.

« On a un nombre de demandes gigantesque par rapport au nombre de places», a-t-il déclaré en entrevue téléphonique avec ProfessionSanté.ca. C’est d’autant plus surprenant que les cégeps sont dans le creux de la vague sur le plan démographique; les cohortes n’ont jamais été peu nombreuses en 15 ans. 

« Est-ce que ça va changer quelque chose en bout de ligne? Ça reste à voir », a-t-il commenté. 

Processus d’admission

Chose certaine, cela fait plus de dossiers à analyser pour les facultés, alors que la pandémie qui vient affecter de multiples façons le processus d’admission.

La Cote R, cote de rendement au collégial, a été suspendue dans les cégeps à la session d’hiver 2020. Cette solution avait été jugée la plus équitable par le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge dans le contexte du confinement.

Les mini-entrevues multiples ont aussi été retirées du processus d’admission  dans trois universités sur quatre, révélait Le Devoir en mars. Ces entrevues servent à évaluer les aptitudes humaines et la personnalité des candidats lors d’entrevues en personne. Seule l’Université McGill maintient cette étape du processus  cette année. Les entrevues se tiendront toutefois par visioconférence.

«C’est sûr que ça va avoir un impact. Ces entrevues étaient importantes pour amener une diversité d’étudiants, différentes personnalités. Ça va amener une cohorte avec des qualités différentes. C’est sûr qu’ils vont être choisis un peu plus en fonction des notes », a commenté le Dr. Dorion.

Responsabilité sociale

Les universités s’efforcent de favoriser l’accueil d’une diversité d’étudiants, au nom du principe de responsabilité sociale entourant le choix des futurs médecins au Canada depuis une trentaine d’années.

Chaque université choisit son mode de sélection des étudiants en fonction de son milieu, explique le Dr Dorion. « Le but, ce n’est pas de choisir qui sera le meilleur médecin en 2031, mais d’accueillir une diversité d’individus. de façon à ce qu’on ait autant des médecins de famille qui vont œuvrer auprès des personnes que des spécialistes en radiologie à Rouyn-Noranda », illustre-t-il.

Il donne l’exemple de sa propre faculté, celle de l’Université de Sherbrooke, où la Cote R des étudiants vivant en région éloignée et des candidats francophones hors-Québec est bonifiée, pour ses campus situés à Saguenay et à Moncton, au Nouveau-Brunswick.

La pandémie ne nuira pas à long terme à cette recherche de diversité, selon le Dr Dorion. «La cohorte 2021 est passée à travers la COVID, elle aura un profil différent de toutes les autres. Elle va peut-être nous générer quelque chose que l’on n’attend pas, comme un prix Nobel de la paix », dit-il.

En 2021-2022, un total de 915 étudiants en médecine seront admis dans les quatre universités au Québec.

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